jeudi 28 avril 2011

Happy Birthday ChriChri

Christelle quel magnifique prénom et pour cause, dérivé du Latin Christus et du Grec Kristos signifiant le Messie, comment pourrait-il en être autrement ? Certes, nous pourrions extrapoler des : Christelle une Reine, Christelle une gazelle, voire Cristelle une Déesse et non, les termes ne seraient pas trop fort ! En effet, n'a t-elle pas prouvé que la jeunesse était un don éternel, d'ailleurs l'avenir n'est jamais que du présent à mettre en ordre. Il ne faut pas le prévoir... juste le permettre !


L'anticipation ne serait donc plus un acte délibéré, mais juste un moyen d'apprivoiser le temps pour en faire un allié et tiens des amis, parlons en, car souvent citée comme l'amazone du gaspacho, la sirène du tiramisu, voire l'impératrice de la verrine, comment oublier ses magnifiques déjeuner, diner et autre apéritif qui, d'un Moelleux pétillant dans chaque mains, elle forcera le respect. Que dis-je... allant jusqu'à transpercer les limites de l'imaginable, tous ses amis se joignent à moi pour hurler en cœur : comment pourrions-nous oublier sa tarte aux lentilles et ses fameuses profiteroles de palourdes ? Non chers amis, 100 fois non, Christelle ne rime pas avec événementielle, mais bien avec exceptionnelle !

samedi 23 avril 2011

Quand J-M rencontre J-M !

                     Interview de J-M, chanteur/Djembe/Didjeridoo de GAIA


Cette interview fait suite au concert de Gaia qui s'est déroulé le 26 septembre à l'Agora d'Ardentes (36 120). Un petit mot avec leur manager, Caroline de son prénom, qui m'explique l'essentiel, d'ailleurs le groupe cherche des dates et ne pas les faire tourner serait une insulte à la créativité. Ceci dit, je lui demande s'il serait possible d'interviewer le chanteur et malgré un trajet, une prépa, un concert et un démontage, le garçon arrive plus frais qu'un athlète de haut niveau, ah ces jeunes !

Salut J-M pas trop fatigué ?
Bonsoir, non ça va. Vous avez aimé notre passage ?

Je dirais qu'à l'image du rappel hum… fortement exigé, le public (dont moi en prem's) fut emballé. Vous avez assuré comme des chefs, franchement chapeau.
Et bien merci, ça fait plaisir et c'est clair qu'on s'est bien éclaté (rires…).

Pour en revenir à votre style, j'ai noté de nombreuses influences, il n'est donc pas facile de vous cloisonner et de plus : est-ce voulu ?
C'est vrai que nous sommes très libre dans nos interprétations et qu'il est difficile de nous définir. Je pense que " Fusion " reste un bon terme, après je tenterai d'expliquer que nous avons tous des influences musicales différentes. D'ailleurs, personne n'a un vrai groupe de référence, nous sommes éclectiques et du coup ça se ressent.

Vous n'avez pas un groupe de référence qui ferait que ?
Non, nous sommes ouvert à de multiples horizons, du Rock au sens large du terme à la chanson Française en passant même par les sixties, nous n'avons pas de frontières.

Ah ouais carrément, mais par exemple tu écoutes quoi en ce moment ?
Dernièrement, j'ai acheté l'album de Miossec.

Tu aimes les textes (ça s'entend) et ils sont en relation avec votre musique, comment procèdes-tu sur l'écriture ?
J'écris sur tout ce qui me touche et le sujet est assez vaste…



J'ai capté de nombreux messages, Engagé donc ?
(Rires…) Responsable et Ecolo dans mon comportement, je donne mon maximum pour aller dans le bon sens. Après que ce soit au niveau de la société ou de l'écologie, je n'ai pas une ligne directrice qui m'incite à parler d'un truc précis, je pense que tout est lié.

Ce qui nous ramène à votre style " rythmé " par des instruments, mais aussi par une voix. On retrouve cet esprit chez Mass ou Lofo, on n'a dû vous servir cette formule un max ?
En fait, un journaliste nous avait rapproché de FFF.

Ah oui, et pourquoi ?
Pour le côté Groove, je pense...

Remarque, en France des groupes qui groove c'est pas se qui manque, mais qui groove avec un violon ? Alors comment Marion est arrivée chez vous ? Et comment avez-vous fait pour intégrer un violon ?
C'est la dernière arrivée, (il réfléchit)… il me semble, car Mat & Guetch avaient déjà une formation. De là, ils ont reformé un groupe avec Hervé et de mon côté j'ai rencontré Guetch tout à fait par hasard, puis Marion et comme dès le départ ; nous cherchions un aspect vraiment large, ça coulait de source.

A ce point ?
Oui absolument, nous recherchions l'éclectisme et déjà rien que par nos personnalités : jackpot ! Nous sommes différents, que se soit musicalement ou par notre cursus de vie. Partant d'un concept d'ouverture, le violon s'est rapidement vu nécessaire…

Tu as combien d'instruments rien qu'à ton actif ?
Mélodica, Djembe, Didjeridoo et comme tu l'as remarqué ; chaque instrument apporte une couleur précise.

Ce dernier, tu l'emploies beaucoup ?
Oui, car c'est un instrument qui donne un relief d'efficacité et de puissance.

Une puissance mixée d'une texture " hyper carré ", à vous voir : on dirait que vous tournez depuis des lustres ?
Pour rappel nous nous sommes rencontrés fin 03, nous avons mis " une année " à composer ensemble et ce n'est qu'en 2005 que nous avons tourné. Depuis, nous travaillons d'arrache pied, ce qui englobe les répétitions et d'éventuelles recherches scéniques.

Plus votre EP ?
Un 5 titres et il nous a franchement aidé, puisque nous enchaînons sur un album.


Vous avez largement de quoi, car vous avez joué bien plus d'une heure ?Ah… c'est possible parti dans l'élan, mais pour revenir à l'album, nous allons prendre notre temps. Nous venons juste de finir l'enregistrement des titres et nous allons attaquer le mixage.

Vous avez fait appel à quelqu'un ?
Non, nous restons en famille, c'est Mat (guitare et programmation) qui s'en occupe.

Certes, j'ai vu qu'il était branché bécanes ?
Nous nous en servons aussi, ça fait parti du truc (le coupant net)…

Et d'une chorégraphie ?
Exact, une petite mise en scène avec l'aide de Caroline (Contact/Management).

En tout cas, ça fait plaisir de voir un groupe aussi jeune déjà en place, et puis passer derrière les breuv's ?
Ce sont des bêtes de scène, leur zique est très festive et partant de là, une bonne soirée était lancée. De plus, nous étions programmés dernier groupe et pour nous, 1er ou dernier, ça ne change pas, car nous sommes très motivés.

Comme tu le soulignes, une belle soirée ?
Superbe et pour l'ensemble ! Car ce soir, il y a eu 3 groupes de style diamétralement opposé, mais rassembleurs et multi générationnels. Tous se sont déplacés pour une cause " l'association l'ABA pour Yann " et la plupart des gens ont apprécié les 3 prestations. Rien que pour ça, nous sommes heureux.

Sur cette note positive, je vais te laisser terminer la soirée, mais avant : peux-tu nous donner quelques infos ?
Nous allons continuer à bosser sur l'album et dans la foulée, on tente les découvertes du Printemps de Bourges.

Et bien merci J-M, rentrez bien et à bientôt.
C'est nous qui vous remercions, amitiés à tous.

lundi 18 avril 2011

L'AGORA - PHOBIE & STYLE

LES BREUVACHONS / MYSTIC HUMAN TRIBAL / GAIA


Alors style pourquoi ? Tout simplement parce que la soirée n'en manquait pas et phobie ? Parce que la grippe a jeté son manteau de stress sur le commun des citoyens. Fort heureusement, il en faut plus pour décourager les aficionados du gros Son, mais pour les autres ??? Fin de mois difficile, hypocondrie, allergie à la bonne zique, spleen du samedi soir, flemmagite aiguë? Bon sang, faut-il être méga mordu pour se rendre dans les multiples concerts ? La réponse et : j'ai bien peur que oui. Alors, les mecs bougez-vous le cul et emmenez vos copines partager des moments vraiment fort. Et vous les filles, bougez-vous les miches pour sortir vos mecs des jupes de leur Playstation et venez taper le carton avec des groupes qui ne demandent qu'à enflammer la nuit.
OK j'm'emballe et commençons par le début, allez je vous raconte. Nous sommes le 25 septembre et le téléphone sonne : Allo Jean-Mi, j'organise un concert tout prés de Châteauroux au bénéfice de l'assos l'ABA pour Yann. Au menu, 3 groupes : les Breuvachons, Mystic Human Tribal et Gaïa, on compte sur toi ? Absolument, d'une part j'adore les concerts, d'autre part, je suis toujours à la recherche de groupe que je ne connais pas donc, sur cet aparté il faut qu'j'vous briffe ; les Breuv's en Berry sont stars au pays, Mystic Human Tribal est une union de diverses formations dont Zodiane (également starifié en Région Centre) et de l'Envers du décor. Enfin, Gaïa qui me fut expliqué en ses termes " ils ont des influences Metal couplées d'un Rock-Indus à grand renfort de Dub et d'Electro furax " oh putain… j'enfile un châle et j' rapplique !

                                                         LE PIC D'ARDENTES !

20 heures tapantes, j'suis à l'entrée de l'Agora. Il y a déjà du monde, certes ; mais sans excès ! Voyons à l'intérieur… ouf, une masse de têtes connues arpentent l'hémicycle, une pieuvre est derrière le bar et l'ingé son des Breuv's termine des mantras pour éviter que ses sbires ne démolissent l'édifice. En bref, tout avait l'air normal quand !!!! Arnaud, le Gratteux-Mandolineux m'invita à respirer l'air iodé des Backstages. Tandis qu'il revisite les standards de Serge Gainsbourg (dont les fameuses sucettes qu'il dédiera à Martine et ce ne sont pas les rimes qui manquent, ouf on a échappé à Brigitte), nous faisons un tour d'horizon, il m'explique le programme, en effet : ayant insisté pour passer en prem's pour cause de week-end chargé, il me dresse une Setliste (à grand renfort d'improvisation) au-delà de nos espérances, hé hé ça m'a l'air chaud bouillant. Dans pareil cas, un échauffement au cola désinfecté devient une réelle nécessitée. Pendant ce temps, la salle est animée, MC Pascal nous explique son action au bénéfice du ptit Yann en remerciant les groupes. Alors, rassurez-vous, rien de larmoyant, juste du concret ! Sur ce, les Breuv's déboulent en trombe en entonnant un " joyeux anniversaire " des familles (et repris par toute la salle), étant adressé à l'organisatrice en chef qui ne sait plus trop où se mettre et hop, ça démarre !

Enragé s'avère le bon terme, en une minute trente, ils sont chez eux et déjà la foule scande le refrain " d'en pays de Berry ". De plus, Seb absent, c'est Arnaud qui chante le blues. Le bougre se débrouille comme un chef et le voilà, invitant le public à scinder l'hymne " du Grand Gégé " et houlà… 1ère insertion dans le public d'un sylvain en pleine forme. Empoignant une donzelle à proximité, il entame quelques entrechats. Les hits s'enchaînent et c'est à David " torse poil " & guitare en bandoulière d'enclencher la seconde !! La foule en symbiose lui renvoie un " chante, chante, répondit l'écho ", le garçon toujours au pied de la scène, place un solo à deux pas d'une rangée de Fans se poussant pour éviter de l'interrompre. Autre moment clé du show " l'instant kamikaze ", il s'agit de trouver hum… un volontaire pour pogoter avec les furieux. Désigné d'office, c'est Pascal qui si colle, il va en très peu de temps saccager leur répertoire et crénom d'un Rott en rut, il sera solidement fessé pour cette bévue. Bon tout ça, nous a donné soif et une âme charitable apporte quelques godets aux musiciens; instants magique ou les verres de l'amitié se dresse en félicitations festives. De notre côté, pendant " le solo de Vielle endiablée " on s'en jette un léger et oh : si l'on devait interdire l'élixir de la bravoure à un concert des Breuv's, la répercussion serait terrible : on recevrait des textos du style " Licenciement massif chez Johnnie Walker & Jack Daniel's ", alors c'est ça que vous voulez ? Nous non, car on garde l'esprit de conservation, 1,2 ,3, on n'y retourne… 

ENSEMBLE POUR LE MAGICAL DESTROY CIRCUS


Manu est aux taquets, il asperge la foule de notes dithyrambiques et quant à moi, je reste hilare à la vision des regards matant le possédé voué corps & âmes à son instrument. Je sais, ça m'a fait le même coup l'an dernier… A peine son solo bouclé, les cavaliers de l'aRockalypse rappliquent et repartent en symbiose pour 10 bonnes minutes pleine tronche. Le public danse une variante entre le Zouk et la bourrée, puis une Gigue survient déchaînant euphorie et tripotage (si si, j't'ai vu). Arnaud ramène (tant bien que mal) la salle au calme en proposant un titre unplugged. Cette fois c'est David à la 6 cordes et la charmante Nathalie qui s'installent, n'ayons pas peur des mots ; ce fut le moment d'émotion par excellence. Chaudement applaudis, le groupe redémarre une sarabande pour achever les récalcitrants par l'hymne Berrichon " les Breuvachons ". Pure moment de folie où la foule acclamera trèèèèèèèèès longtemps nos 7 mercenaires. Ouais, se soir encore, mission accomplie ! 

  
Suite au 1er article, souvent on me pose cette question, c'est quoi le style des Breuv's ? En fait, ils ne rentrent pas dans une catégorie précise ou plutôt si " la leur ". En clair, sur un concert, tu croises aussi bien des T'Shirts Metal, Sex-Pé, que Wampas, Pogues ou VRP, sans doute né de l'altérnatif, ils en conjuguent " Aspect Rebel & Son festif " !

Allez, on change de décor avec un envers plutôt séduisant : 2 grattes, un violon, un double clavier, une batterie et une basse (de ouf) s'expriment dans un registre Rock Folk avec des influences Pop & Funky. Pour leur 1ère scène, le groupe est bien en place, néanmoins un petit problème de son sur " Mon inconnue ", nous empêchera d'apprécier la voix de Julien. Rapidement résolu, ils vont coordonner 3 titres sympas " Donne moi, Avec toi et La cité des endormies " histoire de rentrer dans le show. Le public les pousse et " Orage " (un titre qui finalisé sur CD devrait cartonner en radio) nous fera profiter d'un violon et d'une gratte très inspirée. La suite repart sur du classique " Pas de sens + Tu es " la foule tape dans ses mains et de mon côté, (n'étant pas familier à ce type de zique) ; j'attend le truc en plus… il va arriver avec un départ à l'orgue Hammond : C'est ma vie, très bon morceau porté par la salle récoltera un franc succès. Le concert monte crescendo et le surprenant " Partir " apporte une couleur jusque là inexplorée par le groupe ! Ce titre chanté par Constance est nettement plus intense, il sera directement suivi du hit " Ensemble ", enfin le show sera clôturé du meilleur (en tout cas pour moi) morceau " Avance ". Preuve à l'appuie, les piliers de bar se sont rapprocher de la scène hé hé, n'empêche que de passer derrière la tornade Breuv n'est pas chose aisée. Alors pour une première date, respect !


GAÏA AFRICA AU RYTHME DE LA FROUSSE !


Tu as beau avoir traîné dans un max de concert, tu as beau embrasser un max de style, tu as beau écouter un max de zique et bien malgré ça, tu vas toujours trouver un groupe pour t'embrouiller.


Pendant la restauration obligatoire, les mecs sont en plein rangement, remarque… vu le matos qu'ils ont emmené, il vaut mieux être précis dans le cheminement du concert. La batterie (rafistolée d'une caisse claire St Angeriène) dégage du centre pour se retrouver à droite frôlant carrément le public, à gauche un PC + une armada de bidules bricolés par Mat le guitariste, plein champ (alignés soigneusement) des instruments comment dire ??? Plutôt Roots dont certains customisés pour l'occasion, une basse et ô surprise un violon ! J'avoue que ma curiosité est piquée au vif, surtout que la première à être en place n'est autre que la jolie Marion Gothiquement vêtue. Ses complices rappliquent dans la foulée et après, un coup de Didjeridoo à défriser un caniche royal, la grande messe commence ! D'emblée, la basse prend une place prépondérante, ça claque dans tout les sens, ce qui oblige le batteur à sortir la démultipliée. L'ensemble accélère et Mat revient sur le devant en nous assénant un Riff massif quand ??? La première salve de paroles distillées tel un stakhanoviste de l'impro raisonne dans l'Agora, J-M d'un salut succin présente Gaïa sur un tempo effréné. La vache… j'en reste bouche bée, les 2 prochains morceaux seront atomiques, énoooormes et férocement fusion. Il est clair que leur axe principal se veut Metal, mais il est indéniable de retrouver un Son Rock-Indus, ce qui apporte une note de puissance non négligeable. A cela, il faut rajouter un chant aussi " aiguisé que fluide " narguant une hargne Core sur un flot Ragga. Des titres comme " Systeme D " ou " 1984 " prennent tous leur sens en Live, y a pas photo Gaïa est un Mustang ! Pas de barrière, aucune restriction et banzaï : la bête galope sur son instinct, enfourche un optimisme teinté d'humour noir et si les frappes chirurgicales d'Hervé ne suffisent pas, Marion vient nous décocher un solo de derrière les fagots. A la ½ heure de jeu, nous sommes dans la 4ème dimension, car le mixe-band nous transporte au-delà de nos espérances. En effet, leur Matos n'ayant aucune vocation décorative, ils vont éclairer nos Bad Brains en réminiscences Mass Hysterièno-Soulflyène. J-M s'empare d'un Bazooka vocal en bombardant l'assistance d'un Son prenant aux tripes, puis : solo de basse en retour sur guitare, chant parlé phrasé, rythme exponentiel et finish dans la foule. Je zieute mon voisin, qui comme moi à l'air sur le cul…

                                                 LES BERRUYERS NOIRS !

L'énergie est à son comble, pourtant, le chanteur en profite pour glisser un speech. L'intronisation parfaite enclenche un sample et le ton s'éclaire " presque " Reggae, quand soudain un Riff des bois nous pétrifie. Le groupe passe directement la 5ème pour une vitesse de croisière bloquée sur 200 Km/h qui ne terminera qu'en phase d'une chorégraphie particulièrement poignante. Une bonne dose d'applaudissements félicitera le combo, qui heureux de son succès redémarre de plus belle. 2 autres titres vont ébranler la salle, dont un très (mais alors très) couillu où Mat guitare rugissante va nous coller au bastingage. D'ailleurs, le rythme imposé par les cordes est vraiment soutenue, ce qui obligera Hervé à moult prouesses, mais no problemo, le gars en n'a sous ses Kickers ! Le groupe défouraille sec pour un finish en fanfare et voilà, le dernier morceau s'achève. Gaïa salue la foule et pense avoir mérité un bon rafraîchissement, quand : le public en réclame une dernière. Croyez moi, ils ont joué plus d'une heure, ils ont tous donné et s'ils étaient retournés Backstage pour récupérer un moment, personne n'aurait rien eu à dire, mais ce n'est pas le genre de la maison. VOUS EN VOULEZ UNE AUTRE ????? OKKKKK et nous voilà reparti pour de magnifiques prolongations. A cet instant, je me pose la question suivante, comment se fait-il que je ne les connais pas ? Merdovski m'écrié-je en Polonais : ils sont de Bourges, j'aurai dû en entendre parler, mouais, c'est bien mystérieux tous ça. Sur ce, il me faut séance tenante rencontrer leur Manager. Caroline de son prénom m'explique l'essentiel, d'ailleurs le groupe cherche des dates et ne pas les faire tourner serait une insulte à la créativité. Ceci dit, je lui demande s'il serait possible d'interviewer le chanteur et malgré un trajet, une prépa, un concert et un démontage, le garçon arrive plus frais qu'un athlète de haut niveau, ah ces jeunes !


Pablo Picasso disait que pour apprendre quelque chose aux gens, il faut mélanger ce qu'ils connaissent avec ce qu'ils ignorent. Cette citation est tout à fait appropriée en ce qui concerne Gaïa, et puis les Breuv's à fond enchaînés sans mollir de Mystic Human Tribal avouez qu'il y en avait pour tous les goûts. Donc, ceux qui n'étaient pas là, ont vraiment raté quelque chose, quant à nous, c'était plutôt cool de passer une nuit en compagnie des étoiles et cela même; s'il manquait la plus brillante… A Seb
 

dimanche 17 avril 2011

La Blague Salace du Père Freddy !


Un mec s'endort plusieurs heures sur la plage et se réveille avec un horrible coup de soleil partant de la tête au pied. Pris de panique, il fonce à l'hosto et là, le chef médecin découvre une grave brûlure. Aussitôt, il invective une infirmière :
- Mademoiselle !!! Il me faut un gros pot de Biafine, un puissant sédatif et une boite de viagra.
L'Infirmière étonnée, reprend : une boite de Viagra ?
- Oui une balaise, car il lui faudra une pilule toute les 4 heures, pendant 1 mois !
Heu... Docteur, la biafine Ok, le sédatif d'accord, mais du Viagra pourquoi ?
- Ah ah, t'es une débutante toi ? T'inquiète, ça va lui permettre de garder les draps éloignés de ses jambes pendant un bon bout de temps.

Sacré Freddy, les brûlures et le Viagra, il connaît ça.

mardi 12 avril 2011

Le Skeud de la semaine.

HELL BEYOND - The Strongest Stand Last -


Ma fois, voilà une découverte fortement sympathique. Mais autant être honnête, ce Skeud m'a été confié par un joyeux luron et connaissant son accointance pour le Heavy Traditionnel, la Tourtel et ses grandes sœurs, je m'étais un sérieux bémol quant à son raisonnement sur la galette. Je cite : toi qui aime le doux ronronnement d'une Tronçonneuse, cet LP est fait pour toi ! Force de reconnaitre que le bougre n'a pas menti et à l'instar de sa jaquette, un non-initié risque de ramasser quelques pains en écoutant The Strongest Stand Last. Certes, pour un premier album (en provenance d'Indonésie) il demeure une véritable offrande à un Death Metal carré, énergique et foutrement asséné. C'est bien simple, le groupe distille 33 minutes de combat sans relâche et devant tant de bonne volonté : Hell Beyond récolte la -Une- de Tronço-Mag. Comme quoi, il faut toujours écouter les amateurs de Houblon.

Muay Thaï une bavette... Or Die ! Chronique complète sur le Chant du Grillon.

mercredi 6 avril 2011

Re... Make Me Feel !

Cette nouvelle rubrique à pour but de comparer l'original à la version revisitée. Nous trouverons parfois de belles idées, mais également de bonnes crises de rire... Du coup, on attaque sans mollir avec un classique : 3H 10 Pour Yuma !


alisé par Delmer Daves d'après une histoire d'Elmore Leonard, ce Western de 1957 va illico changer la donne. En effet, loin du Cow-Boy solitaire, du Justicier ou du Shérif seul contre tous, nous sommes ici en présence d'un père de famille qui cherche plutôt une solution pour nourrir sa famille... que les emmerdes !
 


Le pitch s'articule sur des événements en chaîne et force de reconnaître que face au destin de ce brave fermier : le spectateur ne peut s'empêcher d'imaginer ce qu'il ferait à sa place. Jugez plutôt : Une diligence apparaît et ô surprise, elle va être attaquée par une bande de Hors la loi commandée par Ben Wade (Glenn Ford). Celui-ci, beau parleur, beau mec et accessoirement bon tireur s'approprie un solide magot, mais dans la confrontation (qui devait se dérouler sans bobo) le conducteur + un brigand se font descendre. A cet instant, un homme Dan Evans (interprété par l'excellent Van Heflin) accompagné de ses 2 fils va se trouver dans le feu de l'action. Néanmoins, le chef de gang les épargnera en prenant simplement leurs chevaux.


Quelques heures plus tard, Ben Wade succombant au charme d'une barmaid du nom de Emmy (plutôt canon et interprétée par Felicia Farr) va se faire épingler. Il faudra 2 volontaires pour escorter le gaillard jusqu'aux rails du fameux train de 3h10. Dan Evans et Alex Potter (Interprété par Henry Jones qui n'a, à ma connaissance aucun lien de parenté avec Indiana, ni avec le Sorcier) vont se charger de cette mission, l'un pour l'argent because son Ranch par en couille, l'autre pour le Fun, car grand adepte de l'eau de feu qui rend invincible.  

Suite à ce périple, une étrange amitié va lier Ben Wade et Dan Evans. Autant dire que du générique poussiéreux à cette rencontre antinomique, les émotions du spectateur sont mises à rude épreuve et pourtant, le dernier quart d'heure va encore monter d'un cran : Dan va t-il réussir à balancer le forcené dans le train ? Après, on peu discuter sur des détails : que vient faire l'épouse de Dan sur le champ de bataille et pourquoi, les hommes de Butterfield (le propriétaire de la ligne de transport et instigateur de la mission) ne se sont pas planqués sur les hauteurs de la ville quand les Desperados (7 seulement et bien groupés) se sont pointés pour délivrer Ben ? Ok, les mecs sont des bouseux, OK, ils ne pouvaient pas soupçonner que les bandits étaient débiles, mais bon... plutôt que de les attendre dans le saloon, autant établir une stratégie et re re OK, nous sommes d'accord, les gars engagés à l'arrache ne sont pas des pointures (et en matant le film, vous capterez pourquoi). D'ailleurs, là n'est pas le propos, tant la trame intéressante se déroule surtout entre le gangster et son surveillant. Bilan des courses : à l'instar de sa BO, 3h10 pour Yuma vaut franchement le coup. De plus, il est en N&B, ce qui le rend encore plus Culte.     


Que rajouter, si ce n'est que 50 ans plus tard, le remake gagne 30 minutes et en Blu-Ray, il s'impose en sacré challenger. Primo, il reste fidèle à l'original et secundo, il demeure beaucoup plus brutal. A commencer par l'attaque de la diligence (qui n'est pas remplie de passager, mais de pognon, donc blindée & armée). De plus, ce type de Western transpire l'authenticité et perso, c'est ce que j'aime, car il n'y a pas d'un côté les bons et de l'autre, les méchants. Tout le monde en prend pour son grade, ça cartonne sévère, ça défouraille dans tous les coins et l'effet de surprise s'avère constant. Nous sommes ici, au beau milieu d'un voyage sur la recherche de soi où tout peut basculer rapidos. D'ailleurs, le rythme pousse nettement plus que l'original, à un point tel, que l'on se perd parfois en conjectures. Est-ce bien ? Oui, absolument, car à l'inverse de son modèle... le spectateur n'est plus vraiment spectateur, puisqu'il prend (presque) part à l'action. 


Reconnaissons que le binôme << Russell Crowe en brigand (aussi charmeur que craignos) et Christian Bale (en fermier aussi boiteux que torturé) >> n'est pas étranger à l'affaire. D'une fripouille qui zigouille ses geôliers à coup de fourchette au tireur d'élite vétéran de la guerre de sécession, une prise de tête violente va s'établir pour déboucher sur un évident respect ! A cela vous ajoutez, un bon casting avec deux gros bonus partagés. Le prems à Ben Foster, véritable petite frappe sans remord et flingueur endurci. Le second à l'inoxydable Peter Fonda qui une fois encore crève l'écran.


Enfin, accrochez vos colts à la ceinture, car quand la bande de Big Ben se pointe en ville, ça charcle à l'ancienne. En fait, seule la fin (dont je ne dévoilerais rien) m'a paru peu probable. Alors que dans l'original le dénouement à une ébauche de raison (simpliste certes, mais elle est bien là), les multiples rebondissements du remake rendent l'ultime déroulement étrange, mais d'accodac... ceci n'engage que moi et je compte sur vos commentaires pour échanger des avis.   

Bilan des courses : furieusement réalisé par James Mangold à qui l'on doit - Cop Land, Identity, Walk The Line ou Knight and Day -, je n'aurais qu'un dernier conseil... ne rater pas ce train.

Chronique DVD, Blu-Ray By JMi.