mardi 24 mai 2011

LA Blague Salace du père Freddy : Plus, Plus demandez PLUS !

Un jeune mec surexcité pénètre dans une banque, il regarde la guichetière et lui balance : j'veux ouvrir un putain de compte dans cette putain de banque !
 - La Dame n'en revient pas, qu'est ce que vous dites ?
Oh t'es sourdes ou quoi, j'veux ouvrir un putain de compte et fissa.
- La Dame outrée, mais enfin Monsieur restez correct.
Bordel, tu piges rien ou quoi. JE VEUX OUVRIR UN COMPTE DANS TA PUTAIN DE BANQUE !!!!!
- La Dame au bord de la crise de nerfs appelle le directeur. Celui-ci arrive immédiatement en criant : alors qu'est-ce qui se passe ici ?
Le mec lui rétorque, je comprends rien... je viens de gagner un milliard au loto et je voudrais ouvrir un putain de compte dans ta putain de banque, merde c'est pas compliqué !
Sur ce, le Directeur répond : et cette connasse te fait chier ?

hé hé, sacré Freddy... surnommé la griffe du bon goût.

dimanche 22 mai 2011

DOG BITE COQ... Part 1.



Quand tu aimes la Toile, tu cherches toujours le film qui va t'en coller une et parfois, à force de creuser, tu tombes sur l'OVNI qui ne peut laisser indifférent. Néanmoins, ce type de film étant plutôt rare, tu te sens dans l'obligation de piocher dans tous les styles et comme tout le monde, j'ai dû taper dans bien des tableaux pour dénicher quelques perles. Pourtant, il y'a un genre qui m'a toujours interpelé. En effet, depuis mon enfance, je voue un véritable culte au cinéma Asiatique... d'où me vient cet engouement ? Mystère, mais j'en veux pour preuve d'innombrables discutions qui débutèrent dès la cour de récréation : alors que bon nombre de mes potes me ventaient la dernière comédie à la mode, je ne vivais que pour Big Boss, la Rage du Tigre ou la main de Fer et depuis, cette passion ne m'a jamais quitté. A un point tel, que je savoure avec la même frénésie un vieux Jackie Chan qu'un Park Chan-Wook, mais ces derniers temps, je reconnais que le cinoche Hongkongais m'impressionne au plus haut point. Sur ce, voici 2 belles torgnoles signées Soi Cheang et sans mollir, commençons par la méga claque Dog Bite Dog !


Dispo depuis 2007, ce film est pire qu'un électrochoc. Parsemé d'anti héros, de personnages ultra glauques et hanté par une vision nihiliste particulièrement dérangeante "Dog Bite Dog" se situe dans le prolongement d'un désespoir laminé où seule, une violence vidée de toute substance morale a pris racine. C'est bien simple, son dénouement est tellement furieux, qu'il ferait passer "Dany the Dog" pour un conte de fée. En voici un léger pitch :

Après une promenade en bateau (ptit Dej compris), le film débute par un sombre deal au fond d'une bagnole. Un jeune mec (l'énormissime Edison Chen) enveloppe une liasse de biftons dans un morceau fraichement arraché d'une étoffe et part illico dans un restaurant. Assis à une table, il commande (sans prononcer un mot) son repas en entourant les plats du menu avec un crayon. Puis à l'arrivé d'un couple (d'un certain âge), il attend, mange, se lève et assassine froidement la femme. Sans la moindre émotion, il quitte le restaurant pour s'engouffrer dans une ville aussi froide que malsaine. Quelques temps plus tard... se pointe la Police. Dans la foulée, 2 inspecteurs vont se faire un devoir de traquer l'énigmatique meurtrier, mais malheureusement la confrontation tournera au cauchemar. Le chef va se faire trucider sauvagement et son jeune collègue (l'excellent Sam Lee) n'aura qu'un but : retrouver son bourreau !

De cette idée, démarre un tête à tête inhumain. On n'oublie l'histoire des bons et des méchants, car dans un tel contexte, seul l'instinct animal prime. De passages coups de poings comme : nous apprenons que l'assassin fut élevé dans des conditions extrêmes << obliger de combattre pour survivre >>, puis il va trouver l'âme sœur << une jeune femme vivant dans une décharge et subissant des maltraitances épouvantables >>. A contrario, son ennemi (très propre sur lui) doit régler un problème familial pestilentiel. Certes, ça schlingue dans son entourage et l'auréole d'un grand flic devrait se briser au grand dam d'une hiérarchie sacralisée par la théorie de l'honneur. L'honneur, pièce maitresse du Ciné Asia qui en ce film reste très compartimentée, car vous l'aurez compris Dog Bite Dog propose plusieurs histoires dans l'histoire. A cela rajoutons une zique minimaliste, mais envoutante à souhait. Une ambiance à dépiauter à la machette et un ton féroce sublimé par une caméra tenue à la limite de l'imaginable...  


Bilan des courses : Apre & violent, ici tout le monde traîne des casseroles. On ramasse des tartes à chaque plan et bon sang que ce film est réalisé avec talent. Incontournable !

samedi 21 mai 2011

COQ BITE DOG... Part 2.



Perso, quand je regarde un film, j'aime être déstabilisé ou prendre des beignes. Certes, avec Dog Bite Dog, j'ai salement trinqué. Il était donc logique, que je m'intéresse à un autre missile de Mister Soi Cheang et bonne pioche, car avec le survitaminé Coq de Combat... les mandales vont pleuvoir !


Egalement connu sous le nom de Shamo (d'où les bosses), ce film de châtaignes s'inspire principalement du fameux Manga d'Izo Hashimoto & d'Akio Tanaka. Une fois encore, le magicien réalisateur nous livre une vision tout à fait personnel d'un truc complètement barré et supplanté d'un pitch archi craignos : Après avoir assassiné ses parents, Ryô (l'athlétique et non moins beau gosse Shawn Yue) un jeune homme de bonne famille se retrouve en Zonzon. A peine incarcéré, il devient à son tour une victime. Pire, chaque jour tourmenté, battu, pendu même et j'en passe, il tente de se suicider. Sauvé in extrémise par un détenu Politique (interprété par Francis Ng) grand expert en Karaté, celui-ci va lui expliquer, la véritable signification du mot vengeance ! Plus tard, il sortira de cet enfer à jamais transformé... 


Ce qui demeure étrange dans l'élaboration de notre futur Kick Boxer, c'est qu'à la base, il n'était guère disposé à devenir un féroce combattant. De plus, la prison ne va en rien freiner les démons qui le tourmentent. L'endroit est moribond, les prisonniers sont imbuvables et même le dirlo va prendre illico le jeune homme en grippe. Pire, il fera en sorte de briser notre lascar tant physiquement que psychologiquement. Malheureusement pour lui...



Puis, englué d'un cynisme frôlant l'auto destruction, Ryô va errer dans les recoins d'une mégapole en espérant retrouver sa sœurette. Son périple l'emmènera à la porte du temple des Arts-Martiaux où sans foi ni loi, il grimpera enfin sur le Ring ! Voilà en gros l'histoire, je résume volontairement, car loin de moi l'idée de spoiler un bon truc.

Alors : scénar alambiqué, remise en question, métamorphose et vu que notre Héros n'a qu'un but "détruire ses adversaires" en usant de tous les stratagèmes possibles... les scènes de combats sont plutôt empruntées au Freestyle ! Enfin, je n'oublierais pas de mentionner quelques rebondissements, qui valent leur pesant de Tsukis dans les gencives . 

Bilan des courses : de bastons épiques en amour sauvage, ce film au relent Cyber-Punk désosse virilement son goret. De plus, l'excellente Bande Son du groupe LM.C (Visual Kei)  apporte une atmosphère bien guerrière, Destroy & Déjantée. Néanmoins, les Fans du Manga risquent d'être un poil (de sanglier) déçu, étant donné que cette adaptation s'avère nettement plus lisse. En effet, si pour Dog Bite Dog, le Réal balance tout ce qu'il a... pouvait-il encore récupérer une Catégorie 3 pour Coq de Combat ? Du coup, qu'est-ce qu'une Catégorie 3 à Hong-Kong ? Il s'agit d'une "classification" (l'équivalent d'une interdiction chez nous) indiquant au spectateur qu'il va passer du côté obscur. En tout cas, ça ne change rien pour nous, vu que son Coq en stock plantera ses griffes directos en DVD. Allez hop, on se mate le film et après, on s'tape le Manga (surtout pas l'inverse) !


Chronique DVD By le Coq de Bruyère.

mardi 17 mai 2011

L'Album qui Tronçonne : DEBAUCHERY et les True... pleurent !

GERMANY'S NEXT DEATH METAL


Si t'es Fan de Death Metal, d'AC/DC, de Slayer et de séries Z : ne cherches plus, l'objet du délit est sous tes yeux. En effet, les Teutons Flingueurs viennent d'accoucher d'une bête immonde, qui va même rebuter les plus endurcis. Alors, je les entends éructer d'ici des "ouaaa, trop simple comme zique" ou " on dirait du Six Feet Under" beuglé à l'envers" !!!

Hé hé... c'est vrai et c'est pour ça, que c'est Fun. Cher(e)s Tronço-Maniaques, voici enfin un Skeud aussi doux qu'une caresse de chalumeau sur les Bollocks !


dimanche 8 mai 2011

The Ghost Writer... la relecture en Blu-Ray !



Attention, il y a du Prix dans l'air ! Et hop, une pleine brouette de récompenses : réalisateurs, acteurs, scénario, zique, décors, etc... le fait est, que The Ghost Writer comme l'ensemble de la filmo de Roman Polanski (à part un "Pirates" un chouïa en dessous) invite le spectateur à réfléchir. Il était donc impensable de ne pas acheter cette sortie Blu-Ray, histoire de se re-mater tranquillou le missile sur écran plat et force de reconnaître que j'ai repris une Mega-claque !


Axé sur un scénar (alambiqué comme on les aime) adapté du roman "L'Homme de l'Ombre" de Robert Harris à qui nous devons des trucs bien barré du style Fatherland (adapté en Téléfilm avec ce bon vieux Rutger Hauer) ou Enigma (adapté par Michael Apted). Sans oublier, son fameux Pompeii que nous attendons de pied ferme, bref quand 2 génies se rencontrent... sa mousse ! La preuve :

Il fait nuit, la mer est sombre, des gens s'affairent, un ferry accoste, quand soudain une voiture gène, stagne et reste là, inerte, sans conducteur. Que ce passe t-il ? Pourquoi ? Est-ce que tous les voyageurs ont débarqué ? Plus tard, un corps sera repêché sur la plage d'une île où réside la famille Lang. Le noyé n'est autre qu'un "nègre" travaillant sur la biographie d'Adam Lang un homme politique particulièrement coriace. De plus, outre l'aspect énigmatique du personnage, celui-ci est actuellement soupçonné d'avoir soutiré des informations à de pseudo-terroristes ! La complexité de la situation va nettement se compliquer quand un remplaçant et grand écrivain de surcroit décide de mettre son nez où il n'aurait jamais dû... en effet, le nouveau "Ghost" de Mister Lang poussera son investigation au delà d'une simple biographie.


Vous l'aurez capté, le film prend forme de minute en minute. L'auteur éparpille des indices plus mystérieux les uns que les autres. Le ton monte et le spectateur se voit immédiatement pris à parti : Le noyé s'est-il réellement suicidé ? Les notes qu'il a laissé ont-elles un rapport direct avec les agissements de l'homme politique ? S'agit-il d'une affaire nationale, voire internationale ? Au juste, qui était ce fameux premier scribe et surtout qu'avait-il trouvé ?    


A cela, il faut rajouter une ambiance hitckockiène, une pléiade d'acteurs époustouflants : Ewan Mc Gregor, Pierce Brosnan, Tom Wilkinson, Timothy Hutton, James Belushi, l'inoxydable Eli "la Brute" Wallach et surtout un applaudissement bonus (à la Vishnou l'ovation) à Olivia Williams (la femme d'Adam Lang), sans oublier une Kim Cattrall à des années lumière de Sex and the City. Evidement le film est mis en scène sublimement, la Zique d'Alexandre Desplat habille le suspens et les 2 heures passées incitent vraiment à ré-appuyer sur play.  


Bilan des courses : l'écrivain fantôme nous force à glisser sur les pentes nébuleuses d'une paranoïa orchestrée, mais pas de panique... avec Polanski, ça farte !

Chronique Blu-Ray, DVD, By Ghost-JMi.