dimanche 29 avril 2012

Donnie The Dog... Warrior !

                                                  SHA PO LANG.


Plus connu sous le nom de SPL, ce film est pile poil dans mes cordes. Hargneux, brutal, violent, impitoyable, que dis-je... héroïque ! D'entrée de jeu, le spectateur pige qu'il ne va pas être à la noce. Après, un plan rapide où un Homme et sa petite fille se promènent sur une plage, le cinglant bruit d'un accident de voiture nous cisaille les tympans.


Pourtant le pitch est relativement simple. Une bande de flics (qui ne s'encombrent guère des lois en vigueur) feront tout pour coincer un chef mafieux (Sammo Hung), mais quelques temps plus tard (et pas mal de rebondissements) un jeune inspecteur (qui lui non plus ne fait pas dans la dentelle) doit reprendre l'équipe. Sauf que leur ancien chef est bien décidé à aller jusqu'au bout !


Sous un climat tendu, l'équipe de choc évolue quasi sans limite, ça fritte, ça exécute et ça ne s'excuse jamais. Cependant, les mecs ont du cœur, ils sont soudés et plutôt coriaces. Il va sans dire que leur nouveau patron va devoir faire avec, et si certaines situations vont taquiner le côté obscur de la force, pas de panique, le chef reste un pur &dur. A cela rajoutons une image sympa (la discussion sur l'immeuble ou nos 2 héros surplombent la ville est bien cool), une réalisation punchy et quelques passages qui feront datte, ouais comme ont dit dans pareil cas "ce film pose les jalons".


Alors si, les scènes nocturnes sont sublimes, les combats sont férocement frapadingues avec 2 carrément anthologiques (l'un, Matraque contre Tanto dans une ruelle la nuit, l'autre contre un Sammo en très grande forme). La Zique de Kwong Ching Chan (Infernal Affairs) tient la route (avec un Ampli en zone rouge, c'est mieux) et le casting s'avère monstrueux , Donnie Yen (en flic expert en Arts Martiaux), Sammo Hung (que l'on ne présente plus en Bad Guy c'est rare, mais efficace), Simon Yam (énormissime acteur), Jacky "Cyborg" Wu ou encore Liu Kai Chi (Infernal Affairs 2). Autant dire que si Wilson Yip n'avait pas chargé la fin en un mélo trop prononcé, nous aurions là : The must du genre !



Bilan des Courses : Donnie The Great, Donnie The Best !


Chronique DVD By JMi.

samedi 28 avril 2012

Album Incontournable.


                         THE CRAMPS << A Date With Elvis >>.


Ce groupe mythique de Rock n’Roll burné fut formé en 1975 par Lux Interior & Ivy Rorschach. Complètement possédés, les Cramps sont avant tout un band scénique de haute volé, hyper tonique, habité et très stylé, dans ce cas précis : le terme « il faut le voir, pour le croire » s’applique à la lettre !



Allant pulvériser les fans à grand renfort de rythmiques endiablées et cela du fameux CBGB’s au State mental Hospital, que n’a-t-on pas raconté sur eux ? A la base d’un mouvement (avec les Meteors), les Américains vont garder une ligne directrice tout en évoluant et en créant leur propre univers. Un univers horrifique, teinté de série B, colorié façon psychédélique et furieusement sexy. Au niveau sonore : il faut avoir connu le mag New Rose où l’on récupérait des petits chefs d’œuvres du genre. Ouais, des bons vieux vinyles aux jaquettes criardes ornées de têtes de mort fluo, d’Aliens Zarbis et de Pin-ups à faire passer celle du Pirelli pour le poster central de modes & travaux… Arfff à l’époque, rien qu’à la pochette, on savait s’il s’agissait d’un skeud Punk, Psycho, Alternatif ou New Wave. De plus, on n’avait pas trop de blé, n’empêche que l’on se sortait les doigts du cul pour toucher le truc qui tue et à ce petit jeu, les Cramps revenaient souvent. Néanmoins, leur disco étant fulgurante, il est difficile de choisir un incontournable : Smell of female est monstrueux, Flamejob talentueux et Stay Sick abomifreux. J’ai donc choisi A date with Elvis (titre tiré d’un album d’Elvis du même nom) qui est dédicacé à la mémoire de Ricky Nelson hé hé, humour d’un jour, humour toujours…   



L’album démarre par une intro saturée immédiatement déchirée par un tempo Rockabilly, puis en moins de 30 secondes « le temps se brouille », car le premier son d’un chant suave & puissant retentit dans les baffles ! How far ? How far can too far go ? Plus qu’un titre un hymne. Roulement de caisse claire et roulez jeunesse « The Hot Pearl Snatch » balance à l’ancienne, « People ain’t no Good » s’entiche de la chorale des petites chanteuses à la gueule de bois et que dire de What’s Inside a Girl ? Hmmmmm, rien car dès l’intro ça tue sec & net !!!! Il suffira de 15 petites minutes pour que les deux affreux et les 2 Vamps nous refassent la façade. C’est beau, fort, bref du grand art ! Le disque continue son périple soutenue à bout de bras par la Gretsch de la diablesse : Can your Pussy do the Dog ? Mais surtout Kizmiaz (que n’aurait pas renié Elvis) en demeurent deux beaux exemples. Sauf qu’avec eux, personne n’est à l’abri « Cornfed Dames » confirme mes dires, « Chiken » qui flirte avec un Jery Lee au mieux de sa forme s’éclatera sur un truculent « Womanneed » avant d’exploser sur « Aloha From Hell » en feu d’artifice ! C’est trop fort, donc réconfort, la clôture se fera par une ballade « It’s Just that Song » tout bonnement exceptionnelle.



A Date With Elvis (à l’instar de l’ensemble de la disco) groove sévère, suinte le Rock et pourfend l’auditeur voué au style « guitare, basse, batterie ». Certes, cet album à un chtit quelque chose en plus… Dans la prod peut être ? Ou simplement dans la folie du quatuor de l’époque ? Une époque qui malheureusement se tourne… En effet, la dernière Cramps vient d’être tirée et la douleur violente a décoiffé le monde de la zique. Lux Interior nous a quitté le 04 février 2009. Ce mec avait un charisme de ouf, une voix d’enfer et un sens du spectacle hallucinant. Si : il y a des gaillards qui tentent d’apporter une pierre à l’édifice, lui c’est un Roc qu’il tractera tout en haut de la montagne et sans forcer…

jeudi 12 avril 2012

Bercy Meaucoup... Deuxième Salve !

OZZY SOIT QUI MAL Y PENSE !



Pour que je monte à la capitale, il fallait au moins une affiche d'un type spécial, et ??? Ah Paris, ses automobilistes charmants, leurs doigts levés, leurs implacables Klaxons, leur courtoisie légendaire et leur magnifique périf que tu sais jamais trop comment qu'ça marche si t'es pas du coin ! Bon pas grave, on verra bien et c'est donc armé d'une bravitude certaine et d'une bombonne chargée d'air respirable que je passe chercher Baptiste le bassiste. Celui-ci fin prêt cavale déjà sur le trottoir à s'en faire péter une durite, je l'attrape au vol et nous voilà caracolant sur l'autoroute de l'enfer ! Coup de chance, il n'y a que 2 800 km de bouchon devant le POPB, la dessus, je tire mon chapeau au mec qui a eu la brillante idée de commencer le show à 19 heures...



                                           DANKORN-JONES !



A notre grande stupéfaction, la salle n'est pas bondée et tandis que Danko balance un Set aussi Rock' N 'Roll qu'énergique, Korn (toujours amputé de sa tête) attaque par "4U " enchaîné d'un Right Now des familles. Le Son est plutôt bien (pour Bercy j'entends), le groupe semble en forme et le public un chouïa mollasson se réveille tout doucement. Il ne fallait pas moins d'un Here To Stay (grosse perf de Mister Davis) sous des Lights stroboscopiques pour booster l'assemblée et cela, jusqu'aux mecs du fond. Quelques "Ho - Hey" se font entendre et le public commence enfin à pousser, un bon solo, un sympatoche Falling Away From Me et les premières mesures de Freak On A Leash déboulent sans crier gare. Cette fois, la foule (y compris les 1er Fan de Black Sab) ont l'air d'apprécier... d'ailleurs ; le choix des 2 groupes accompagnant Ozzy pouvaient prêter à confusion. Du coup, pour apprécier la soirée, il fallait également une largeur d'esprit qui heureusement s'avère monnaie courante au pays du Metal. Sur ce, Jonathan tombe la veste, déambule, agrippe sauvagement son magnifique micro et délivre un Freak On A leash de bonne facture, ses 2 acolytes ne sont pas en reste et pourtant, il semblerait que la foule n'a d'yeux que pour Fieldy. Ouais, bizarre, car Blind (qui dévoile un travail batterie excellentissime) affirme le show en préparant un finish Got The Lifien bien Fun. Après ce court moment, il est vrai que les Kornofulgurofans de la première heure vont se la mettre sur l'oreille, tant << court >> me paraît le mot approprié...



                                 UN SLAM EN DOS CROWLEY !



Perché à l'ombre des grandes tribunes, nous surnageons la fosse. Celle-ci s'est copieusement remplie et les Ozzy-Ozzy redoublent d'intensité. Puis, saisie d'une Sainte angoisse : une voix pour le moins connue chauffe la grande salle. Le Madman en personne nous gratifie de son entrée imminente quand soudain un << noir total >> aussi inquiétant qu'un Carmina Burné au Rana nous taquine les esgourdes. Le Prince salue Bercy d'un Bark at the Moon Mach 2 et l'apocalypse s'annonce aussitôt. Let me Hear you Scream (unique morceau du dernier album en datte) enfonce le clou, quand à Mr Crowley ; que dire ? A part : big respect ! De plus, les solos de grattes sont d'une réelle perfection, le jeune Gus G s'la donne cheveux au vent et ça démonte chantmé jusqu'à un "I Don't Know" qui va en mettre plus d'un sur le cul. Ozzy s'éclate comme un môme et nous demande si nous sommes OK pour un titre de Black Sab. Quelle question ? Fairies Wear Boots démarre sans concession, ça groove directos et devant autant d'enthousiasme, Ozzy se voit dans l'obligation de rafraichir le Pit, hé hé armé d'un canon, il va arroser (jusqu'à plus soif) un début d'incendie neuronal et terminer au sceau à flotte. Il fallait bien ça, car Suicide solution enchaîné d'un War Pigs à la sirène hurlante va rendre maboul tout les énergumènes chantants à tue tête (et en mesure svp) le légendaire Brûlot. Cet énorme passage et le mot est encore faible va s'acheminer sur l'inévitable Shot in the Dark pour mieux rebondir sur un Rat Salad (Black Sab) aux solos variés. Tout d'abord par une 6 cordes enragées, puis d'une décharge nucléaire frappée par un possédé de batteur ! Instant magique ou  absolument gigantesque, choisissez vous même l'option, car Bibi ça faisait longtemps qu'il n'avait vu un truc pareil. Mais attention, la Dream Team en a encore dans le chargeur et Hop : Iron Man éclabousse l'assistance et tandis qu'Ozzy nous la fredonne en Freestyle, le mythique refrain embaume tout le POPB. Pourtant, c'est le très Parisien Killer Of Giants qui va plus personnellement m'épater, ce titre plutôt rare en Live va illico créer une osmose entre les musiciens et Bercy. L'alchimie se diffuse avec quelques chants footballistiques, puis I Don't Want To Change the World entériné d'un solide Crazy Train va définitivement terrassé les récalcitrants. Putain... c'te claque !



                                              ONE MORE SONG...


A peine un léger break, que revoilà Ozzy tapant dans ses mains, ravi et désireux de poursuivre la soirée. Il annonce tout en douceur un "Mama, I'm coming Home" reposant et non dénué d'une émotion palpable. Evidement, il demande à la foule de reprendre le refrain en arpentant la scène (de sa célèbre démarche) de gauche à droite tel un dément. Le public lui renvoie une vague d'ondes positives et on n'y retourne après un ptit plongeon dans le baquet. La vache quelle santé, d'ailleurs, les mecs seront sans pitié, car voici Paranoid qui résonne dans le dancing... l'anthologique morceau s'achève à grand renfort d'un canon plutôt moussu et d'une chaleureuse ovation versée au crédit des musiciens (et certes, les mecs ont assuré comme des bêtes). La fête se termine dans une totale euphorie, Ozzy congratule ses Fans et franchement quand il a lancé un << merci en Français >>, je pensais que c'était plié, mais ? Comme quoi Ozzy s'en branle des réformes sur les retraites et réattaque par un "Flying High Again" de toute beauté et récidive sur un splendide "Into the Void" qui va définitivement nous achever. Du reste, je pense que si nous avions poussé vraiment à fond, ils auraient fini par revenir. Cette étrange sensation ne me quittait pas. Peut-être par ce que la soirée fut trop belle ?  Peut-être parce que nous étions trop bien ensemble ou tout simplement parce qu'Ozzy était méga chaud ? De toute façon, que pouvait-il y avoir de plus logique... que de sublimer un Prince dans son Palais ?


                                 Un Big Merci à Domi et à Baptiste.




Les points Forts :

- Une réunion originale.

- Un Son plutôt bon.

- Une ambiance de feu.

- Super présentation de ses musiciens par Ozzy.

- Un Show monstrueux, mieux encore : inoubliable.

Les points faibles :

-la soirée commence tôt et les bouseux de la Campagne comme Bibi doivent se bouger le cul pour être à l'heure.

- Les places sont (comme d'hab) trop chères.

- Les passages de Danko Jones et Korn furent vraiment concis.

- No More Tears, Let It Die ou Road To Nowhere en troisième rappel pourquoi pas ?

mercredi 11 avril 2012

La Blague Salace du Père Freddy.


C’est 2 Metalleux qui rentrent du Wacken, ils montent dans le train et s’assoient dans le compartiment d’un homme d’église. Le 1er dit :
- Ouarf, c'est trop fort le Wacken, j’me suis éclaté comme une bête, j’ai picolé, pogoté & éliminé, c'était énorme.
Le second dit :
-  Pareil que toi, sauf que j’ai retrouvé une ancienne copine et elle était tellement excitée qu’on s'est collé comme des furets en rut, c’était grandiose.
Puis, quand même fatigué, les 2 mecs se calment. L’un branche son discman, l’autre bouquine tranquillement un mag qui traîne sur la banquette.
Soudain, il secoue son voisin d’un air très intrigué :
- Hé man, c’est quoi un lumbago ?
- J’sais pas et vous Monsieur le curé, vous savez ?
Le prêtre relativement outré de ce qu’il venait d’entendre leur balança d’un ton sec :
- C’est une affection extrêmement douloureuse qui frappe les alcooliques invétérés et les obsédés qui se livrent à des orgies sexuelles…
Mais, au fait : pourquoi tu me demandes ça ?

Parce que dans ce magazine, il est mentionné que le Pape souffre d’un méchant lumbago !!!!


Hé hé sacré Freddy... même pas mal !

dimanche 8 avril 2012

Une Page de Pub !

            Avant, j'allais voir un max de concerts...


                                                        Mais ça... c'était avant !

jeudi 5 avril 2012

CANNIBAL CORPSE - VILE LIVE...

Metal Blade 25Th Anniversary Edition !


Je sais, je comprends et je compatis à ta souffrance jeune Metalleux. En fin de semaine, on te traîne dans des clubs zarbis ou des mecs chantent "ça m'énerve", pire des chanteurs à la voix de castra te Mikatent les esgourdes, voire te Sliimysent les tympans... je dis halte, Sus aux crécelles et plus de patate ! T'inquiète à tout mal, il y a son remède et en cas d'absorption massive de soupe, rien de tel qu'un album estampillé Cannibal musette pour calmer les aigreurs d'estomac. En effet, avec ses jaquettes festives, ses rythmes endiablés et cette voix suavement chaude, tu te sens immédiatement transporté dans un monde que seul un Headbanger surentraîné peut comprendre... voyons ça :


Le Cannibal CD : Pourtant, dès 95 une détresse palpable s'est faite sentir ! Force de reconnaître qu'après le départ du Chrissou, les Fans de la première heure avaient furieusement pleuré et personne n'aurait parié 200 grammes d'adipocires sur la tête de nos anthropophages préférés, mais... le dicton "la foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit" fut immédiatement radié des grimoires. En effet, un jeune homme répondant au doux nom de George "CorpseGrinder" Fisher (le gaillard grognera dans Monstrosity, donc label gros rouge) fit son apparition. D'emblée, son timbre (si spécifique) va relancer la broyeuse, et nos joyeux lurons poursuivrons l'aventure en un Death Poisseux, viscéralement gras et bourrin à souhait. La preuve : c'est un étincelant Devoured By Vermin qui ouvre les hostilités (on peut même affirmer sans offenser Deathster Morgan, que Cordes & Tempo tronçonnent chantmé), puis nous naviguons sur une marée d'ossements en appréciant ça & là, quelques Riffs incandescents sur (l'implacable) Mummified In Barbed Wire, un fracas de blasts orgasmiques Perverse Suffering, sous couvert d'une basse époustouflante Disfigured. Puis déboule Bloodlands (un titre champêtre, idéal pour un pique-nique) qui, s'alourdit un chouïa pour mieux te rectifier la tronche d'une accélération tectonique ! Ce parpaing est en tout point phénoménal, de plus, il prépare le terrain à un Puncture des bois, mais surtout à un Relentless Beating sans parole (donc un Instru ? Heu... ouais) et c'en est trop tellement c'est beau. La suite reste dans cette mouvance et je rajouterais simplement que certains passages arrivent pourtant à monter en intensité (soit Vocalement, soit Brutalement, soit Totalement) avec les 2 coups de mailloche que sont "Absolute Hatred et surtout Orgasm Through Torture". Autant dire qu'avec ce Vile, le Boys Band fait mouche avec tact, complexité, précision et barbarie et cela, jusqu'à la déflagration moléculaire Monolith.


Le Corpse DVD : Sous une présentation typique, le menu s'affiche et hop ; un concert complet "Live at the Berkeley Square" enregistré le 3 février 1997 donc, en clair un Live Vile ou l'anagramme qui tue ! Les bouchers attaquent sans échauffement avec Perverse Suffering, les têtes tournent à la vitesse d'une éolienne un soir d'orage et l'on note illico, que ce bon vieux George reste le Maître absolu de cette discipline qui, espérons le, sera bientôt homologuée aux JO. Dès le second morceau, le show s'emballe, néanmoins, il faudra attendre Covered With Sores, puis le fameux Monolith pour applaudir quelques belles leçons d'aérobic... quant à moi, je n'en reviens toujours pas de voir Jack Owen avec une tignasse. Bref, en 4 titres, les dés sont jetés, les mecs enclenchent le grand plateau et déclenchent du même coup les enfers, c'est bien simple "Addicted To Vaginal Skin & Force Fed Broken Glass" passent comme papa dans maman. Mais loin d'être calmés, ils vont accélérer en laissant Alex Webster nous éblouir (et le mot est faible), alors si le gars est énorme, la partie 6 cordes n'est pas triste non plus, tant "Gutted-Bloodlands & Shredded Humans" font carrément peur. En clair, le groupe s'extasie dans un joyeux bordel à grand renfort de plongeons acrobatiques et autres figures imposées. Naturellement, je ne vous dévoilerais pas l'ensemble, mais sachez simplement que sous un Son rugueux et une image aux forceps, nous avons là du grand Cannibal. Du très grand même et c'est ainsi que partis dans leur élan, 4 merveilleux titres Bonus viendront booster nos shakras. Bilan des courses : Jaquette gerbante, Fourreau cartonné, Livret séduisant et double friandise avec un Skeud aujourd'hui marbré dans les classiques + un DVD qui va bien. Bref, réédition superbe et qu'est-ce qu'on dit ? Happy Birthday Msieur Blade !