mardi 23 avril 2013

La Légende Est Née...

                                                           ... IP MAN !



Après le Ip Man du tandem « Wilson Yip & Donnie Yen » qui restera à jamais inégalé, le sympathoche (mais non moins raté) Ip Man 2 et The Legend is Born de Herman Yau. Voici qu'apparaît sur nos toiles, un quatrième volet sur la vie du prestigieux Maître de Kung-Fu Wing Chun. Allez hop... un Chti Récap : 

                                           Ip Man & Bruce Lee




Alors qu’il demeure une véritable légende vivante en Chine. L’autre partie du monde connaîtra le Grand Maître, car il fut (entre autre) le Mentor de Bruce Lee.  Le Petit Dragon ne pouvait rêver meilleur professeur, tant celui-ci commença très jeune (une dizaine d’années). Cultivant le Kung-Fu avec pertinence, il n’a que 15 ans lorsqu’il va s’interposer face à un Policier qui s’en prenait à une femme. Terrassant celui-ci et grâce à un camarade, il fera la connaissance d’un autre Maître qui lui enseignera un aspect différent du Wing Chun. Puis passé 20 ans, il retournera à Foshan pour peaufiner son art. Nous trouvons d’ailleurs quelques passages très romancés dans La Légende est Née.


                                 La Foire aux Marrons : ça c'fête Dignement !

Autant être clair, je me suis vite laissé absorber par cette aventure et cela pour 2 raisons : a) Herman Yau tourne avec beaucoup de cœur. b) l’acteur, sans nous faire oublier Donnie Yen est plutôt bon. Après... le récit, certes "très classique" reste sans temps mort, soit : Jeunesse de Ip Man, son apprentissage, la disparition de son Maître (1906), sa vie de jeune homme, son arrivé à l’école St Stephen, sa rencontre avec le second Maître (et sa fameuse méthode), son retour à Foshan (1919), le complot, son arrestation, etc… Du coup, j'en viens à me poser quelques questions : pourquoi cette fin ? Y a-t-il un message historique ? Et pourquoi, retrouvons-nous "encore" des acteurs communs (aux 2 autres épisodes de Ip Man), mais fort heureusement dans des rôles différents ? 


                  Retour aux Sources avec Papy et t'as intérêt de t'appliquer !

OK, je finasse, car les bons passages ne manquent pas. Cependant, mes préférés resteront : le combat des 2 Maîtres les yeux bandés (certes on comprend mieux la présence de Samo). Le total Fight place de la fête des lampions, l'entraînement (avec le bâton + sceau d'eau, ça tue) et bien entendu, sa rencontre avec le second Maître. Bref, la genèse du Maître avec : du Kung-Fu, de la sueur, d'la Mandale, des rebondissements et un chouïa d’amour !



Après, il y a les 2 versions de Wilson Yip et là… autant la prem’s restera mémorable (la Chronique est ici http://tronco-mag.blogspot.fr/2011/01/ip-man-la-legende-en-blu-ray.html ) autant la seconde ne casse pas des briques d’un Tsuki appuyé ! Bon d’accord, tout n’est pas à jeter, mais le premier est tellement fort, qu’il fallait vraiment tout déchirer sur UNE suite, mais bon… ce n’est donc, qu’une suite et ça s’regarde.


- Le Combat des Chefs -

L’histoire commence lorsque Ip Man après son combat contre le général Japonais quitte Foshan. Il arrive à Hong-Kong pour ouvrir une école, mais n’est pas proprio qui veut et le Grand Maître va devoir se coltiner les Furieux en place. Sans oublier quelques envahisseurs fourbes adeptes de Boxe et de Bastons diverses (nous retrouvons cet esprit dans l’excellent Born To Defense avec Jet Li). Hé hé, ils ont frappé à la bonne porte !  


Les Prémices du MMA ?

Le film démarre très fort et aurait pu être super bien, si Wilson Yip n’avait pas vu Rocky et si les experts cascadeurs s’étaient cantonnés (sans jeux de mots) à un style plus radical. Certes, il y a un peu trop de techniques aériennes et trop de techniques tuent la magie. Bruce Lee avait bien compris « qu’un côté Franc & réaliste » dans un combat, régale toujours le spectateur. Cela dit, Donnie Yen est super crédible, ses élèves aussi, Samo Hung donc… s’avère excellent et l’ensemble tourne plutôt bien malgré un scénario archi prévisible, ouais dommage !  A voir, pour l’intronisation des élèves et la baston place du marché au poisson.


Ip Man un Homme Paisible

Bilan des courses : un film sympa, mais émotionnellement  loin du premier et puisque l'on mentionne le Chef d'Oeuvre, il serait question d'un ultime épisode avec Donnie Yen où apparaîtrait le Petit Dragon à l'age de 16 ou 17 ans. On attend ça le pied ferme & le poing serré !

La Toile qui Toise !


    THE GRANDMASTER...

                                
                                                        ... FLASH !

Par contre en ce qui concerne The GrandMaster, nous ne sommes plus du tout dans le registre des précédents. Houlà non, cette fois nous franchissons la barrière pour atterrir dans l’univers d’un réalisateur hors du commun et c’est là… que beaucoup vont se questionner ou pire souffrir, car si Wong Kar-Wai nous donne beaucoup de clés. Il nous place aussi devant un max de portes, mais hélas : sans jamais les ouvrir.



En effet, le spectateur lambda qui est fan de Wu Xia ou de film de Kung-Fu Old-School va se poser de nombreuses questions. Certes, entre un « colossal » travail de reconstitution, des Extraits d’archives et une recherche visuelle aussi constante que sublime, c’est bien simple : chaque plan est un tableau. C’est juste énorme ! Après vous allez me dire : OK, mais moins de blabla et plus de patate ! Soyez sans crainte, il y’a aussi de bonnes vieilles bastons… elles ne sont pas légion, mais il y’en a quelques-unes qui valent leur pesant de Mawashi dans les gencives. J’en veux pour preuve le début où Ip Man se trouve confronté sous la pluie à de nombreux adversaires. Cette scène est hallucinante et rien que pour ce passage, il faut voir le film au cinoche. Autant être clair, l’ouverture de The Grandmaster va clouer le plus blasé d’entre nous à son fauteuil et que dire de l’enchaînement ?

Là encore, superbe travail de mise en scène. A base d’historique et d’explications (Le Pavillon d’Or, hein… bande de coquins), le spectateur rentre doucement dans l’histoire. Ceci est très important, car un cinéphile qui attaquerait le récit sans connaître un minimum d’histoire sur la Chine des années 1930 à 50 va finir en pagode ! Donc quelques explications ne seront pas de refus…

Le début de l’histoire nous amène à Foshan où Baosen l’un des plus grands experts d’Arts Martiaux Chinois désire prendre sa retraite. De ce fait cherchant un successeur, il fera la connaissance de Ip Man. Celui-ci va affronter divers candidats et chemin faisant, il va rencontrer Gong Er propre fille de Baosen qui demeure une experte en Ba Gua. Une relation platonique (Ip Man étant marié) va peu à peu se tisser entre les 2 protagonistes. De plus, Gong Er maitrise une technique secrète appelée « la Figure Mortelle des 64 mains » qui impressionne au plus haut point la caste des Combattants. De ce fait, entre quête de savoir et amour impossible, les 2 destins vont finir par se rejoindre. D’un côté Ip Man sera face à l’invasion Japonaise. De l’autre Gong Er n’a qu’un but « venger la mort de son père » ! Le spectateur est ainsi pris en étau, ballonné à grand renfort d’images exceptionnelles, d’intéressants Flash-Back et de combats parfaitement orchestrés, mais au finish… (je me répète, mais je suis plus tout jeune) pas si nombreux que ça.


Ce qui nous amène à la narration et là Amigos, hum… accroche toi ! Alors : je dis ATTENTION, car si les Aficionados du San-Setsu-Kon brise nuque veulent se ruer dans la salle en espérant s’mater « le Retour des 5 Foudroyants » ou « Le Ninja Warrior Is Back » aïe ! Pas de ça ici… crénom d’un étranglement Fedorien : pensez poésie, mélancolie et beauté du geste et arrêtons de fantasmer sur des frappes circulaires ou autres fractures Seagaliène. Chers amis laissez-vous bercer par une histoire plus humaine que Martiale et que personnellement, j’aurais préféré plus étudiée sur la psychologie des personnages (dont surtout celui de La Lame) et si possible avec un découpage un chaouïa plus souple. De ce fait (et les fleurs bleus diront « bien joué ») le film perd en intensité ce qu’il gagne en profondeur. Du coup : Tant qu’à réaliser un film de Cinéphile… autant y aller à fond ! 

En effet, quitte à dominer royalement son sujet, pourquoi ne pas avoir rajouté 45 minutes, voire 1 heure ?  Qui sait, peut-être sur la sortie Blu-Ray ?


Ceci dit, Wonk Kar-Wai nous propose un bien joli film avec un casting en Béton : L’inoxydable Tony Leung, l’Excellent « Razor » Chang Chen, Qingxiang Wang « impérial » en Gong Baosen, Jin Zhang dans le rôle de Ma San et bien entendu, la somptueuse Zhang Ziyi (le fight en manteau de vison sur le quai de la gare restera un monument), qui chipe la vedette au beau Tony ! 


Bilan des courses, Wong Kar-Wai nous offre : une belle réflexion sur l’histoire… d’un pays, d’un Homme, d’un destin et surtout, d’une Légende !    


THE GRANDMASTER - Bande-Annonce / Trailer [VF|HD1080p] - Vidéo Dailymotion

samedi 20 avril 2013

The Grandmaster...

                     GALERIE PHOTOS !


                            THE GRANDMASTER


Les Arts Martiaux comme tous les domaines de l'art et du savoir... 
s'adaptent au cours de l'histoire.

Visuellement Parfait

Un Film de WONG KAR-WAI 


SUR LES ECRANS ET C'EST ENORME !

Zhang Ziyi est Gong Er Spécialiste du Ba Gua sans Bagou. 
Sérénité, Sagesse, Humilité.
Le Pavillon D'Or...
... Mais les Filles Sont Réveillées !
Perdu... ce n'est pas Chen Zhen. 
Tony Leung est IP MAN

Fighting In The Rain

Un Combat de Titans...
...Un Combat Poignant !

WING CHUN 

Le Duel sur le quai : Visuellement Epoustouflant !
Après les incendies des 2 principaux Temples de Shaolin, une jeune femme nommée Yim Wing Chun développe un nouveau style. Elle modifie les positionnements du corps tout en synthétisant les enseignements de Shaolin. Ce nouveau style porte toujours son nom. 
Mais qui est le jeune garçon à la droite du Maître ?

Galerie Photos : The GrandMaster 2013.

mardi 16 avril 2013

ROBIN...

                                 ... "The" Master !


Alors, C'est Qui Le Patron ?

lundi 8 avril 2013

Blast-Man Nous Présente…


                 … LE SCOOP QUI TUE !

 

Quand un Homme Politique nous annonce qu’il va y avoir une nette amélioration à l’Horizon. Regardons ensemble la définition du mot « Horizon » dans le Dico : Ligne imaginaire qui recule au fur et à mesure que l’on avance...
 
 
Etonnant Non ?
 

dimanche 7 avril 2013

REQUIN...

                                                      ... CHAGRIN


Il ne faut jamais gonfler un adepte de Combat Libre : Même en Vacance !