jeudi 27 février 2014

Le Pire To Pire...

                                 ROCKSTAR-ACADEMY


Chris Cole est un fan des Steel Dragon. Une fois sa journée de travail terminée, il se déguise en Steel Dragon et avec ses potes (des clones de Steel Dragon), il se retrouve pour chanter du Steel Dragon. Le mec est Heavy jusqu’au bout du médiator et sans tomber à la renverse, on écoute religieusement ses vocalises… Malheureusement, c’est après que ça se gatte !

Le gaillard est repéré par les Steel Dragon pour remplacer leur chanteur qui flippe un max et bizarrement personne n’est étonné d’être surpris, mouais… Pourquoi pas ? J’ai même lu dans un Mag que l’histoire était basée sur celle de Judas Priest, heu… J’espère que non pour le Metal God, tant le dénouement est pathétique. Après, une demi heure « mi somnolente - mi chiante », une armée de clichés à 3 euros vont apparaître histoire d’enfoncer le clou et croyez moi, ce n’était pas la peine d’enterrer ce navet vu que la tête commençait juste à sortir. Enfin bref, toute la panoplie y passe : Le Roadie au grand cœur, la copine fleur bleue, les musiciens poseurs, les groupies décérébrées, etc… Alors pour les Kamikazes qui auraient tenu bon jusqu’à la fin (un happy end, qui d’ailleurs reste mémorable), vous aurez droit et c'est bien normal à quelques bonus : « Bande annonce » « Making Off », « Filmo » & « Clips » décorent 1 heure et 42 secondes d’intenses souffrances.


Version Heavy ! 

Version Unplugged ?


Pour le reste, même avec un striptease de Jennifer Aniston, il me serait impossible de recommander ce film à un Metalleux (ou alors pour se marrer). Seul Mark Wahlberg parait un chouïa crédible, mais qu’est-il venu faire dans cette galère ? Voilà une bonne intrigue pour Rock Star Vol 2… 

lundi 24 février 2014

Il Faut Préserver...

               ... L'Innocence de nos enfants en le racontant des Gros Bobards !

 
Et pourquoi pas les Nains dans les Choux de Bruxelles ?

dimanche 23 février 2014

L'ECRAN...

                                 - N° 350 -

 
 
Le Numéro 350 nous annonce-t-il un renouveau de la SF ? Assurément et c’est après une superbe entrée en matière réservée à Godzilla que le sommaire s’affiche : Edge of Tomorrow, Transcendence, The Amazing Spiderman 2 & donc, Godzilla prévu pour le 14 mai. Au niveau actu, c’est Robocop qui se tire la part du lion avec un magnifique dossier sur la trilogie + le Remake (d’ailleurs la réédition du 1er en Blu-Ray s’avère dès plus impressionnante)… nous retrouvons évidement la Saga des Films de Super-héros (avec en ce qui me concerne une préférence pour le Fantôme du Bengale), puis : les séries TV « Walking Dead en tête de gondole », les Archives « Rick Baker & David Cronenberg » (Enorme, à lire de toute urgence), EFX « Le Dragon du Lac de Feu (que j’ai eu la chance de voir au cinoche quand j’étais jeune), La Crypte « Le Plus Fort du Cinéma Gore » (une quinzaine de pages exceptionnelles), Le Film Culte (Jonathan que je ne connaissais pas & Shocker un must du genre), sans oublier toutes les rubriques habituelles.
                             En clair : un Ecran, vraiment Fantastique !
By JMi

samedi 22 février 2014

BLAST-MAN :

           Nous Présente le Scoop qui Tue !



Le plus difficile dans l'ouverture d'esprit...


C'est la gestion des courants d'Air.

vendredi 21 février 2014

Attention...

                            ... INFO DE DERNIERE MINUTE !

mercredi 19 février 2014

Metaluna N° 6...

 
 

Le Numéro 6 est une tuerie ! Au programme : Les affaires non classées (Bordel ; plus fort que Cold Case), Joe Dante (non ? Si si…), des meufs à oilp (Non ? si si…), les colonnes de Burel (ça tombe bien), Des Dessins Mortels, de trèèèès gros Livres, des Affiches qui claquent, Christophe Bec, Aux Yeux des Vivants, De la BD à donf, Dans l’Atelier de Druillet (Enorme), Klaus Schulze (perdu c’est pas l’mec qui chante confidence pour confidence), Caroline Munro & Martine Beswick sont dans un bateau, Benighted (un de mes groupes préférés), Phil Mucci, Action piquante, Du Metal, de la Baston décryptée, encore du Metal, La Guerre de Trois, Une Jaquette de VHS (Non ? Si si…), un Roman feuilleton, des dédicaces, Slash qui se lâche, la Reine du Mal, des cicatrices qui font pas mal, Bad Tripes, Noël Godin, un Max de Chros et puis Gwar ou conduire… il faut choisir.  

lundi 17 février 2014

Butcher Babies...

 
La parité bon Dieu… la Parité, y’a qu’ça de vraie ! 2 nanas et 3 mecs, pas mal pour un début, d’autant plus que les donzelles ont bouffé du tigre. Alors chers amis, je dis attention, car fortement inspiré par Wendy O Williams (vestimentairement parlant), les bougresses ne sont pas que 2 bombes, certes non !!!! Elles assurent vraiment (et en live, ça envoie sévère), après en ce qui concerne la zique, nous restons en terrain connu, soit : Chant double, de bons gros Riffs, une Basse de mutant et un batteur qui m’a collé une bonne tarte. Visiblement à l’aise dans plusieurs domaines (musicaux les domaines hein… bande de pervers), nous retrouverons toute la panoplie d’un groupe qui se cherche, voyons cela : Axe Wound qui nous délivre un départ à la cool (guitare sèche, cloche et ambiance Despérados) va vite s’effacer pour nous envoyer quelques influences, allant du Puncky Thrash au Neo Metalcorien (avec une voix claire exaspérante, pourquoiaaaa cette voix mièvre, tapez dans la bute les filles) en passant (fort heureusement) par des intonations Otepiène (à 2 minutes 14 c’est flagrant) sans oublier un ptit clin d’œil aux cinglés de Mudwayne en fin de titre, hé hé ça n’mange pas d’pain. Bref, Après un premier morceau trop propre pour être honnête arrive enfin, le parpaing qui va nous mettre la tête à l’envers « Mr SlowDeath ». Rappelant, la rage des Plasmas : les Riffs sont bourrins à souhait, ça groove sévère et Chrissy Warner fait parler sa batterie avec une maestria peu commune, Excellent !
 
            BUTCHER BABIES - EP - BUTCHER BABIES
 


Enchaîner après Mr SlowDeath ne va pas être simple, mais « Jesus Needs More Babies For His War Machine » confirme par un démarrage plutôt Rock’N’Roll ce qui nous laisse entrevoir un bon gros titre des familles, mouais (la voix va vous rappeler quelqu’un surtout aux vieux comme Bibi), quel dommage de ralentir le tempo (à 2,40 pour nous balancer un truc pseudo horrifique) quant à la reprise… No Comment ! C’est vraiment dommage, car il y avait de l’idée, cependant… un bon solo, ce n’est pas mal de temps en temps. Enfin, National Bloody Anthem restera archi classique dans sa construction. Là encore quelques inspirations sont trop palpables, mais qui s’en plaindrait ?

 
Bilan des courses : le groupe Américain nous livre un clip de Ouf, qui m’a permis de découvrir un premier EP prometteur (avec un Batteur démentiel) et puis, s’appeler Butcher Babies… c’est plutôt encourageant, à suivre.  
Chronique EP By JMi

vendredi 14 février 2014

Enfin du Concret :


                                  ça vaut bien un p'tit Bisou...

mercredi 12 février 2014

Hum... Linda !

      - TOUTES LES COULEURS DU BIS -

 

Tu me fais tourner la tête… voilà une chanson célèbre outrageusement piquée à un film non moins célèbre ou le contraire, en fait, je ne sais plus, j’étais jeune à l’époque. Sauf que pour nous raviver de beaux souvenirs : un furieux, nous a refait toute la filmographie, que dis-je… une partie de la vie de la Belle Linda. Au programme, Edito, Bio, Photos, c’est beau.
                                        Mais attention, c’est chaud !
Un superbe travail à engloutir sans modération et Pour le commander c'est ici : http://www.sinart.asso.fr/
Et pour en savoir plus ,c'est là : http://touteslescouleursdubis.blogspot.fr/

mardi 11 février 2014

PUB :

                          ET... C'EST PAS FINI !

lundi 10 février 2014

THE PLASMATICS...

                        - COUP D’ETAT -

 
Mixage parfait entre le Punk corrosif et le Metal, les Plasmas vont nous envoyer leur Skeud dans la gueule avec la joie d’un Free Fighter en colère, ouille !!!! Alors les Plasmatics, c’est qui, c’est quoi et pourquoi ? Groupe formé grâce ou à cause de Rob Swenson en 77. Le combo reste classique 2 grattes, une basse, un batteur et une chanteuse taillée dans le granit. Wendy O Williams est d’une insolente beauté, mais elle adore par-dessus tout faire exploser une bagnole sur scène, découper les guitares de ses Zickos à la tronço et se fritter avec qui l’emmerde. Vous l’aurez compris, voici le groupe qui va déclencher The polémique. N’oublions pas que nous sommes en 1980 (époque grand guignol) et que chaque groupe essaye de nous en foutre plein les naseaux, mais Là… le show des Plasmatics frôle l’outrageusement spectaculaire !
Fous ta Cagoule de l'Est à L'Ouest même à Vesoul !
 
Wendy chante (trèèèèès furieusement) simplement vêtu d’un short-string avec 2 rubans adhésifs sur le bout des nénés, ses potes sont également attifés façon Pacino dans Cruising et vous allez me dire OK, mais la Zik la dedans ? Certes, après un New Hope burné à souhait et un Beyond Béton (avec l’hymne Masterplan qui restera un monument Keupon), les Plasmas vont enrichir le côté Metal tout en conservant la rage de leur début et ça donnera un détonnant Coup d’Etat !
 Smell Of Female ...
 
Soyons clair, pour leur quatrième méfait, ils se sont surpassés : Tu prends une tartine de riffs aphrodisiaques, que tu étales sur des tempos monstrueux et tu demandes à Wendy d’en rajouter une couche et hop ! Ça, gravillonne, ça vocifère et ça déménage vraiment top chantmé… 10 titres, 10 tubes à reprendre en cœur le dimanche à la messe :
-          Put Your love in me, Stop et Rock n Roll déboulent comme un chariot en flamme.
-          Lightning et No Class seront bigrement appréciés par Les Motorheadistes.
-          Quant à Path of Glory et sa fameuse mélodie que beaucoup pensent avoir inventé, cette fois, nous nageons dans le bonheur !

J'ai la Tronço qui me démange...
Que rajouter de plus, si ce n’est qu’il te faut ce missile, car si il est dédicacé au pervers puristes que nous sommes (surtout Djé), il est surtout le bilan d’une époque et puis, je me souviens de mon passage sous les drapeaux : j’avais une photo dans mon casier et avec Pat-the-Clash (un fan Hardcore) ça nous avait bien aidé. RIP Wendy…

 PS : W-O-W tournera dans un film de Taule "Reform School Girl - Les Anges du Mal 2" et cela, bien avant Prison break.

samedi 8 février 2014

Vous allez venir avec moi...

MORT OU VIF !!!!!
 
 
En Voilà un Mad qui l’est beau ! Certes avec un énorme dossier sur Robocop qui ne serait pas séduit ? Sauf que les bougres auraient pu s’la jouer ptit bras… que nenni et vas-y que j’te balance un report sur La Bête, la Belle & le Clodo et Z’y va que j’te retourne un Mawashi façon Raid II en plein dans ta face, avec en sup : Les dents de la mer version Cutter, Dead Man en N & B, Phil Tippett, Le Film Décrypté, Les Légendes du Fantastique « Spécial John Boorman », les Chroniques habituelles (Notules, Courrier, DVD, dont une triplette plutôt nature de Jess Franco, Blu-Ray, PlayMad, MeloMad, Sang D’encre avec 2 Missiles : L’Excellent Darkness N°14 & le Midi-Minuit Fantastique Maxi Volume 1), Un Quartier Lemaire toujours aussi passionnant (perso, il s’agit de ma rubrique préférée), Monster Zone, pas mal de « bonnes » surprises (surtout vers la fin du mag) et houlà… j’allais oublier un Run Run (Hommage) Shaw vraiment Top. Mad Movies et tire, PAN : Touché coulé le Jean-Mich…
Pour en savoir + c'est ici :  http://www.mad-movies.com/

jeudi 6 février 2014

ALIEN...

          - UN PASSAGER SPECIALEMENT SPATIALE -


En 1979… je traîne ma vie en banlieue et plus précisément dans les Hauts-de-Seine ou les Yvelines. Pourquoi ? Parce qu’à l’époque, certaines villes possédaient des Cinoches vraiment cool. C’est ainsi qu’entre Nanterre, Rueil, Chatou, etc… je visitais sans relâche la moindre séance. De plus, il était rare de tomber sur un multiplex (celui de la Défense n'était pas encore opérationnel et celui de la gare venait à peine de faire son apparition), au pire tu avais 2 salles comme à l’ancien Ariel de Rueil (qui était à l'opposé d'un "6 salles" placé du côté gare, c'est à dire mon quartier, ce qui était toujours prétexte à une bonne ballade), au mieux une seule : mais mortelle !
  

Du coup avec mon voisin et pote de toujours William, on se pointe pour une visite guidée dans l’Nostromo et franchement, on ne savait pas à quelle sauce on n’allait être bouffé. En fait, nous étions simplement passionnés de films Fantastiques et très curieux. Nos faits d’armes remontaient aux vieux SF, en passant par Rencontre du 3ème Type, quelques Shaw Brothers de derrière les fagots et bien entendu, une multitude d'Actioner's archis bourrins. Bref, nous avions entendu parler d’Alien… il nous fallait le voir illico.  
 

En ce qui nous concerne "subjugués", je pense que le mot n’est pas trop fort ! Alien dans une bonne salle déclenche chez le spectateur (Fan j’entends) un mélange d’épouvante et de fascination. Le genre de sensation assez étrange… en clair : imagine que tu t’chopes une trouille bleue et que malgré tout « tes yeux ne peuvent quitter l’écran ». D’ailleurs, je me rappelle que certaines personnes flippaient graves à trois sièges de nous. Pourtant, nous n’étions qu’une trentaine de personnes, ce qui rendait la salle encore plus froide (les couleurs inquiétantes de la planète, puis de l’intérieur du Nostromo cavalaient sur les murs, l'expérience fut très impressionnante) et lorsque Kane examine les œufs ce fut un grand moment de Rock ‘N’Roll, les gens se sont mis à hurler, c’était aussi terrible qu’excitant !
 

Cependant, lorsque l’on regarde Alien avec du recul, ce film est assez rudimentaire, soit : un scénario simple, très efficace et particulièrement rude. Allez hop, on décolle... Un vaisseau interstellaire appelé Le Nostromo remorque une cargaison de minerai direction "la terre". L’équipage endormi va être réveillé par l’ordinateur de bord nommé « Maman ». Celui-ci a reçu un signal d’une planète avoisinante et le code de procédure oblige les astronautes à vérifier s’il n’existe aucune vie extra-terrestre.

Nos 7 aventuriers de l’espace vont exécuter l’ordre à leurs risques et périls. Trois des leurs vont partir en reconnaissance, mais l’un sera soudainement agressé par une créature qui viendra se coller à son visage et pour ceux rester à bord… que faire ?

La Légende stipule que pour cette scène : les acteurs n'étaient pas au courant.  


Malgré les réticences de Ripley (Sigourney Weaver), le Loup est entré dans la Bergerie. Il est trop tard, le Xénomorphe Junior se déplace à la vitesse de Bip Bip et du coup, la chasse est ouverte !

Malheureusement pour l’équipage, celui-ci développe une défense de combat peu Orthodoxe : s’il est touché « son sang » (qui s’avère être de l’acide) peut bousiller le navire. De plus, son apparence, lui permet de se camoufler aisément et histoire de boucler la boucle… il grandit à vue d’œil.

Tu T'appelles Ash et t'as jamais vu Evil Dead ? Non mais... Allo quoi !


Comme vous le remarquez sur cette belle image, une seconde lame est affutée avant que le poil ne se rétracte et notre ami « le Xénomorphe » va se faire un devoir de dessouder (Un par Un) chaque membre de l’équipage. D'abord surpris, puis terrorisés… les résidents du Nostromo vont établir une contre-attaque à grand renfort de plans (plus ou moins stratégiques), de pièges et de lance-flammes.

 
Bien évidemment, je tairais le dénouement dans le cas où de jeunes cinéphiles n’auraient pas encore maté ce chef-d’œuvre. Le seul indice que je me dois de formuler est : que d’un spectaculaire film de Science-Fiction, nous passons directos à un Slasher plutôt cosmique !

 Viens faire un Bibi !

Ah... cette photo nous avait gravement perturbé à l'époque !
 
Aujourd’hui Alien (à l’instar de The Thing, Warning ou X’Tro pour la catégorie : E-T craignos) s’avère être l’un des Films phares d’une génération d’obsessionnels. Pire, capable de regarder les 117 minutes en boucle, les Fans n’hésitent jamais à revoir Alien sous toutes ses formes (Classique ou Director’s Cut), voire à investir les cinoches en cas de rediffusion et certains diront que je m’avance en proclamant que :

- seule une Fan-Base « de cinéphiles, dit de Genre » peut se targuer d’une telle reconnaissance pour un film de cette qualité.

Certes, les Fantastiquo-Fans vont au cinéma, achètent la galette, les rééditions, collectionnent les bonus, les figurines et s’informent via la presse spécialisée. En clair, s’il devait ressortir avec 2 minutes supplémentaires, les Fans d’Alien casseraient leur tirelire… Ce type d’attitude est parfois difficile à expliquer aux cinéphiles qui ne seraient pas viscéralement touchés par cet univers. Pourquoi ?  
   

L’image, la musique, les décors, le déroulement et l’ambiance de ce film ont créé « un avant et un après Alien ». Qui oublierait les visions torturées de H.R Giger ou la Zique de Jerry Goldsmith ? Qui ne serait pas fasciné par le travail de Ridley Scott et qui ne serait pas séduit par la construction millimétrée d’un scénario aussi bonnard qu’avant-gardiste : le Nostromo, puis le vaisseau du Space-Jockey, la fécondation d’un mec, la découverte soudaine d’un Androïde, l’ordinateur « Maman », le Xénomorphe bourré de particularités de défense et surtout ; 7 acteurs exceptionnels.  Bilan des courses : Alien ne sera pas qu’un passager sur la route de votre culture cinématographique, mais bien le déclencheur qui vous fera crier dans l’espace-temps de l’émerveillement émotionnel...

By JMi 

mercredi 5 février 2014

ALIEN Part 1 :

   La Quadrilogie en Blu-Ray qui fait peur !


Avec son boitier en relief, en voilà un bel objet me suis-je dit ? De plus, à l’instar de la saga Star Wars, je suis certain que l’intérieur du coffret n’est pas mal non plus… Bonne pioche ! Le précieux dans ma mimine, j’allais enfin bouffer de l’Alien en version longue, mais avant je devais me préparer psychologiquement à un visionnage qui avait (jadis) angoissé un max d’adeptes de ma génération.  




Bon sang… le prix "déjà" fait super peur, mais après avoir expliqué à ton banquier tous les bienfaits que ce merveilleux coffret va t'apporter. Tu pourras (comme Bibi) rejoindre la caste des nantis, afin d'embarquer pour un voyage au delà du fantastique. Soit : 6 ogives, les 4 films dans un max de versions et gratos (enfin presque) un camion benne de Bonus. Sans dec, ce coffret vaut vraiment le coup.


Je Reviendrai !
Alors commençons par le début, car le premier Alien est sans nul doute le plus flippant. A cela une raison évidente, l'intrigue se déroule quasi intégralement à l'intérieur d'un vaisseau spatial. En moins de 30 minutes, la claustrophobie ambiante empoigne le spectateur et ne le lâche plus. Certaines scènes sont d'ailleurs nerveusement  très éprouvantes. Voici le pitch : le Nostromo est un imposant navire commercial qui rentre sur terre, mais en plein retour, l'ordinateur de bord réveille les 7 occupants (2 femmes & 5 hommes, tous et toutes administrés à une tâche précise) afin de visiter une planète non-identifiée. Un petit groupe part en reconnaissance et découvre un énorme vaisseau dont la calle est bondée de gros œufs protégés d'un halo menaçant. Suite à cette excursion, un des membres se fait agresser par une créature qui se colle sur son visage et ses équipiers n'ont pas d'autre choix que de le soigner à bord... mais ils sont très loin d'imaginer, qu'ils viennent de faire entrer l'un dès monstres les plus craignos du cinoche de Science Fiction.


A peine l'homme infecté (John Hurt) installé (tant bien que mal) dans le bâtiment, le film change radicalement d'atmosphère. Le spectateur quitte son fauteuil de fan de Science Fiction classique, pour le fauteuil de dentiste d'un graveleux film d'horreur. Le Nostromo prend des couleurs de maison hantée et si le croquemitaine n'est pas armé d'un surin ou d'un harpon, il a une double mâchoire, des dents de Tronçonneuse, il grandit à vu d'œil et cerise sur le gâteau... il est impossible de le poinçonner, car son sang dégage de l'acide qui ferait sombrer le rafiot. Bref, une vraie saloperie !

J'vous en foutrais d'la PMA...
  
Vous l'aurez capté, l'ambiance tourne vite au cauchemar et quand ce type de mauvais rêve s'avère estampillé Ridley Scott, il est clair que personne n'en sort indemne. Filmant tour à tour des visages, des situations, des moments vertigineux et autres passages de folies pures : certaines scènes de ce premier Alien sont aujourd'hui devenues cultes, comme « La découverte du personnage éclaté dans le vaisseau, la chasse aux œufs, la scène monstrueuse du déjeuner, le Capitaine Dallas pistant la bestiole dans les conduits d'aérations, l'explication musclée entre Ellen Ripley & l'Officier Hash, la course poursuite pour rejoindre la navette et bien entendu le finish apocalyptique ». Y a pas photo, le film de 1979 est un monument !

Oh le con… il a sifflé tout l’Actimel !

Bilan des courses : J'ai visionné Alien des dizaines de fois et force est de reconnaitre que je suis toujours subjugué. D'ailleurs, au niveau des versions, j'ai vu la traditionnelle (alors que j’étais très jeune) au cinoche et il va sans dire que sur grand écran ça tue, mais sur une bonne téloche avec les potards dans le rouge, ça le fait aussi. Ensuite, il y a la version Director's cut qui propose quelques explications, comme : la colère de l'équipage face au refus de Ripley à ouvrir le sas de sécurité pour sauver le malheureux Kane et surtout que deviennent les personnes attrapées par la créature ? Franchement cette version (qui plus est en Blu-Ray) m'a retourné la tête, les décors sont hallucinants, l'image est époustouflante, le Son comme la Zique démontent et si l'on rajoute un casting de maboul « Tom Skerritt, H.D Stanton, Yaphet Kotto, Ian Holm, Veronica Cartwight & Sigourney Weaver », englué par un suspens démoniaque : Quel Fan ne serait pas comblé ?  Ouais, énorme, je ne vois pas d'autre mot... 


Bilan des courses : un film hargneux, flippant, esthétiquement parfait et visionnaire.

Aliens...


               Le Retour : Le Plus Warrior !



Le frangibus, qui à l'époque revenait du Canada avait eu la chance de visionner Aliens avant nous. Après l'avoir lapidé à la brique réfractaire pour cause de « manque de tact évident ». Le bougre nous raconta quelques passages aussi épisodiques que consistants. Son enthousiasme était tel que nous avons été obligé de le fustiger par brassée d'orties sur les testicules... histoire de le faire taire. Puis, nous avons attendu, attendu et attendu encore, jusqu'à ce jour béni : Enfin la version cinéma d’Aliens serait bientôt diffusée en France !


KILL'EM ALL


Confié à James Cameron qui revenait du carton Terminator, le gaillard va nous en remettre une charge avec un deuxième volet aussi fulgurant qu'hallucinant. En fait, il faut revenir à la fin du prem's où Ripley avait éjecté (à coup de harpon Extra-Terrestre) la créature dans l'espace. Du coup, elle s'était endormie avec Garfield pour le voyage du retour. Secourue in extremis, on lui apprend que sa ballade a duré 57 ans et pire... la fameuse planète visitée par le Nostromo est aujourd'hui colonisée. Malgré ses remarques, les investisseurs font la sourde oreille, sauf qu'un beau matin : le contact est rompu. L'administration affolée demande à Ripley de retourner sur les lieux de son cauchemar, mais cette fois avec une escouade de Marines et là, ça va chier !

Il va Falloir Entrer dans La Reine !

Immédiatement, le spectateur est littéralement aspiré dans l'aventure. Pas une minute de répit, pas même une seconde d'inattention, Aliens t'emmène dans une folie pour la survie de l'humanité. Sigourney Weaver est plus belle que jamais, ça cartonne dans tous les sens, les effets spéciaux sont fabuleux, l'intrigue est mortelle et jusqu'à la fin, tu t'attends au pire... et bon sang : quel choc ! 



Comme pour Alien, il y a une version Longue et c'est celle-ci, qu'il faut regarder. Bien meilleure que la traditionnelle, elle propose des scènes inédites et surtout, nous avons (enfin) des images des Colons. De plus, puisque l'idée est lancée, parlons de l'image... que dire : sublime, énorme, incroyable, voire Cameroniène ? Le Son aussi d'ailleurs (Les rafales de lasers ricochent sur les murs à t’en dégommer un abat-jour ), bref du très Lourd !

Ajoutons à cela, un casting aux petits ognons : Sigourney Weaver, Michael Biehn, Lance Henriksen, Paul Reiser, Bill Paxton, Jenette Goldstein, Mark Rolston et la petite Carrie Henn dans le rôle de Newt. Une bonne dose de flip et un max de trucs intéressants, du style : quand Bishop (le synthétique) annonce à Ripley qu'il reste 15 minutes avant l'explosion finale, le compte à rebours n'est vraiment pas loin des 15 minutes. Alors bonne chance à vous et sus à l'envahisseur !


Bilan des courses : Mieux qu'une suite, un film intense, guerrier et bigrement réalisé.   
  
By JMi.

mardi 4 février 2014

ALIEN PART 2 : LA QUADRILOGIE DE L’ESPACE !

                  ALIEN 3 : Le Plus Mystique...



 Rescapés de l’enfer : Ripley, Newt, Hicks & Bishop naviguent dans l’espace, lorsque qu’un incendie éjecte leur navette de secours. Celle-ci atterrit sur une planète-prison qui sert de refuge à des criminels. A son réveil, Ripley est accueillie par le Docteur Clemens qui après l’avoir soigné, lui intime l’ordre de se raser entièrement (à cause d’une infection). Malheureusement, suite au Crash, il lui apprend qu’elle demeure la seule survivante. Perdue au milieu de nulle part, Ripley cherche à comprendre la cause de cette catastrophe, mais les détenus voient en « elle » un sujet de discorde (tu m’étonnes, une seule Nana dans un pénitencier de mecs et elle s’appelle Sigourney Weaver)… quant au même moment : un Rottweiler se sent comme ballonner et bien sûr, pas la moindre pastille Rénnie sur le Site. Je ne vous en raconte pas plus, mais ce qui va suivre est du grand Art !


Réalisé par David Fincher qui, pour son premier long métrage tape très fort, en allant d’emblée installer une (pour ne pas dire son) atmosphère si particulière. Pourtant, il ne sera guère convaincu (d’après la légende, la fin serait même retouchée, voire totalement changée) du résultat, jusqu’à renier cette version. Alors que voulait-il faire ? A sa décharge reconnaissons que outre « l’ambiance », il disposait d’un panel de personnages avec : le Toubib (L’énigmatique Charles Dance), le Dirlo (Brian Glover le blagueur du Loup Garou de Londres), Danny Webb (Excellent dans le rôle de Morse), Lance Henriksen (en Guest), Holt McCallany, Charles S. Dutton ou encore Pete Postlethwaite (que l’on ne présente plus), comment dire... plutôt détonants.   

Oh La Vache !

Les différences entre la version longue et la classique réside sur certains passages écrient dans différentes conditions (je vous invite à écouter ou lire les commentaires, on pige mieux certaines idées).

Exemple : sur la version longue, le début nous plonge en plein apocalypse (le décor de la planète fait froid dans le dos), puis l'Alien se réfugie dans le corps d'un bovidé. On voit d'ailleurs les prisonniers sortir la navette de l'eau avec plusieurs bêtes à cornes et du coup, lorsqu’une vache (subitement décédée) se dandine « la tête en bas » dans l’abattoir… on se doute que les descendants de la confrérie Chaussée aux Moines vont morfler sévère.




Perso, j’ai préféré cette version avec l’accouchement de la créature quadrupède qui m’a semblé plus intéressante. Alors que dans la version ciné, c'est un Rottweiler qui se fait gauler. Ensuite, il y a des passages allongés dans les dialogues (on le sent nettement sur la VF pas terrible d’ailleurs) et quelques surprises que je tairais histoire de ne pas vous planter le truc.

Malgré tout, autant, la version longue d'Aliens (celle de James Cameron) s’avère nettement plus spectaculaire, autant celle-là semble s’étirer par moment. Cependant, elle mérite une attention toute particulière, mais l’une comme l’autre valent le coup d'être vue.


A écouter tes conneries, j'me suis chopé une Otite !


Bilan des courses : un film sombre, très anxiogène, qui par son dénouement rappel le 1er avec une dynamique de rédemption sous forme d’un casting de folie.