lundi 24 novembre 2014

Back in Black : Part 1.


Il n’y’a plus aucun doute : l’homme le plus cool du monde se nomme Black Dynamite. Ah… la Blaxploitation, toute une époque ! Lorsque j’étais gamin, j’écumais tous les cinoches de quartier et c’est à grand renfort de : Shaw Brothers, de Policiers déjantés, de films de guerre à l’arrache et autre Actionner’s enragés que ma culture s’est forgée. Certes, comment oublier nos vieux cinés qui « eux » ne nous vendaient pas le blockbuster du moment « aussitôt vu… aussitôt oublié », putain non ; là j’vous parle du film qui vous reste gravé dans le disque dur pendant de très longues années.



Je me rappelle encore de Big Boss, film interdit aux nains et quand j’étais môme, j’étais vraiment petit. Du coup, impossible de pénétrer l’autel sacré (même en rêve), mais un jour, alors que je tapais dans le ballon avec quelques sbires initiés au tacle par surprise : un grand frère m’annonce que j’ai un excellent Karma. En effet, Big Boss est à l’affiche dans une petite salle Parisienne avec une interdiction « moins de 12 ou 13 ans ». On tente et hop, je m’installe sur un strapontin (véridique) et j’la boucle (nous étions en retard). Autour de nous, que des Caïds, pas une seule nana et je pense être le plus jeune de la bande. Le film commence dans un boucan indescriptible, les mecs hurlent comme des damnés et une étrange odeur venue de quelques volutes avoisinantes plantent le décor. Bref un souvenir impérissable !
Le Patron... C'est lui !

Alors quel est le lien entre Big Boss et la Bloixplation me direz-vous ? Je pense que Bruce Lee fut (en France en tout cas) un extraordinaire ambassadeur pour inviter tous les amateurs de cinoche (c’est-à-dire : de cultures différentes, de religions différentes ou de classes sociales différentes) à se rassembler dans une salle et surtout d’apprécier tout style de Films qu’ils soient Asiatiques, Américains ou autre. J’en veux pour preuve qu’à la sortie de Big Boss, nous étions tous de la même famille : celle qui respecte les gens !

Cette expérience m’a vraiment marqué, car outre l’extraordinaire qualité d’un cinéma complétement zappé par les médias de l’époque, les mecs sortants de la salle ont vraiment été sympas, des : alors ça t’a plu p’tit ? Hé gamin… un sacré film hein ? le tout avec une tape sur l’épaule ou un geste amical. Les gaillards étaient tous des costauds et ils me parlaient comme si j’étais des leurs, je me suis dit : des mecs aussi cool, doivent se mater des films vraiment cool et voilà, il me fallait savoir.  

Mais le plus Cool... c'est lui !
Pour moi ce fut plus qu’un devoir, mais une mission : dès que j’avais 3 francs 6 sous, j’étais dans une salle, c’est bien simple… j’y allais même seul ! Cependant, il n’était pas chose facile de se dégotter un Shaft, un Jim Brown, un Fred Williamson ou un Jim Kelly, peu importe « la VHS » allait combler mes lacunes.  


Alors attention, car la Blaxploitation est un ciné vraiment à part : les genres sont multiples et le plus souvent, comment dire… il faut posséder une bonne ouverture d’esprit. A titre perso, mes péloches préférées restent les Policiers ou les films d’actions. C’est-à-dire que le Héros va botter des culs tout en s’tapant de belles nanas. En effet, ceinture noire d’un max d’arts martiaux, magnant armes blanches, armes à feu et armes lourdes, toujours tiré à quatre épingles et bien évidemment « Super Cool » quoi qu’il arrive. Il a une caisse d’enfer et il écoute de la zique Funky. Cette description pourrait convenir à notre Black dynamite qui n’est pas, comme je l’ai lu sur divers sites « une parodie », mais bien un hommage. Un vrai, un bel, un magnifique hommage à un cinéma passé qui me manque terriblement.
Chers Tronço-maniaques, laissez-vous tenter par un film fun au casting prestigieux : Michael Jai White (époustouflant cartonne dans des scènes de combat d’enfer), Salli Richardson-Whitfield (Je suis une Légende), Tommy Davidson, Obba Babatundé, Kevin Chapman ou Arsenio Hall que l’on ne présente plus. Réalisé par Scott Sanders d’après un scénario de Michael Jai White, avouez qu’un film estampillé Black avec un mec qui s’appelle White, c’est plutôt inédit non ? Dernière chose, je n’ai pas trouvé le Blu-Ray, mais le DVD fait le job avec en sup : une palanquée de Bonus.


La prochaine fois, je reviendrai sur une Blaxploitation spéciale « Panthère Vénère », de Cleopatra Jones à Coffy, c’est promis…    

lundi 17 novembre 2014

BLAST-MAN, Nous Présente...

                                   ... Le Scoop Qui Tue !



 
 
Cédille : Invention stupide, inventé par un certain Monsieur Duçon !

mardi 4 novembre 2014

HARRRR…

                                                        ...Pin, Pan, Poon !


Lorsque l’on attaque avec un : Plus Sanglant que Massacre à la Tronçonneuse, il faut assumer !
Allo Amity... ici L'Orca...
 
Hé oui, chers amis. Il ne suffit pas d’embaucher notre bon vieux Gunnar (ou une belle meuf) pour flirter sur les atours d’un méchant classique ! D’ailleurs, plus sanglant que Massacre à la Tronço, heu… sanglant ? Nous n’avons pas vu le même film, car autant massacre est flippant dans bien des domaines, autant « il n’est guère sanglant ». Cela dit, une bonne accroche vaut mieux que pas d’accroche du tout et en imaginant l’imaginable, ce type de slogan un peu trop beau pour être vrai risque néanmoins d’appâter le chaland (dont Bibi qui hypnotisé par une jaquette alléchante se jette dessus comme harponné par un Blu-Ray flambant neuf dans la boutique d’occas). 

Pourtant, ça commençait bien...
...Mais après, ça se gâte ! 

Alors de quoi qu’ça parle ? Tout démarre dans un Pub avec un bon concert Rock des familles, le réal plante le décor et nous découvrons, une p’tite mignonne qui n’a pas « froid » aux yeux (il vaut mieux en Islande). Réveillée en retard, elle cavale à grandes enjambées (décidément quelle santé ?) afin de rejoindre une joyeuse bande, du style « la croisière s’amuse » pour aller câliner les baleines. La pèche étant interdite, nous aurons droit en guise d’introduction-générique à des archives d’époques (du coup l’esprit Massacre est bien là) histoire de guider le spectateur dans ce qui devait arriver. Comme par hasard : une rencontre inoubliable avec une famille de dingos sans travail, toujours nostalgique du bon vieux temps ! Bref, une fois les voyageurs triés sur le volet (la chouette nana, l’arriviste, le couple, les bonnes copines coquines, le mec cool, l’alcoolo, le connard, une Fan de Bjork, le brave Capitaine, l’idiot du village qui n’en est pas un, etc…) embarqués sur le rafiot, nous voguons sur une mer bien calme, quand soudain LE DRAME, que dis-je les Drames !
 
QUAND SOUDAIN : LE DRAME !
 
80 % de l'équipage empoisonné à coup de marteau.
 
Certes, entre un alcoolo irresponsable et un marin entreprenant, la croisière ne s’amuse plus et Mille Millions de Mille Sabords ; ça part en Live. Du coup, ils seront dans l’obligation de demander de l’aide (OK je résume, car je ne veux rien spoiler. D'ailleurs, c’est plus subtile que ça, voire plutôt bien vu) et voilà un mystérieux bateau qui rapplique.

Un plaisancier bien ancré dans le paysage.
 
Vous l’aurez compris, les sauveurs ne sont pas vraiment des enfants de cœur et ça va louvoyer dans les coursives : coup dans la tronche, de surin dans la guibole, tir de fusée au jugé, Coup de 12 en état d'choc et j’en passe… cependant, nous retiendrons un très beau tir de Harpon à distance (pas évident à réaliser en mer agitée) et une excellente actrice Pihla Viitala.

Ici Amity... à vous L'Orca.

Bilan des courses : Les gars ne se sont pas pris la tête et la lance à 2 mains, puisqu’ils ont (habilement) subtilisé plein de petits morceaux de films et surtout les idées récurrentes du film dit « d’horreur » dans une multitude de classiques et hop… le tour est joué ! Pihla Viitala porte le film sur ses jolies épaules, la (première) réalisation de Júlíus Kemp tient la marée, le Blu-Ray (le mien surtout) ne bénéficie d’aucun bonus et d’un grain qui rend le film sympathique, les acteurs sont relativement crédibles (malgré une caricature parfois poussée l’extrême), le scénario glisse quelques morceaux d’humour noire (exemple : c’est un Japonais qui se fait harponner) et l’ensemble donne un film bien bourrin qui se laisse regarder sans déplaisir, car certes : il est plus sanglant que massacre…

lundi 3 novembre 2014

DOUBLE...

                                       ...IMPACT !

 
En voilà un beau Mag : Retour sur des Festoches de la Mort (la bande de Torcy avec moi comme disait Gogol) ou plus axés "Labour" est dans le pré (Le Motocultor J'adore), Le Raismesfest (Aussi), sans oublier : Gigs... Your Ass (Napalm Death, Loudblast, Kreator, etc...)  et puis, comment ne pas acheter un Mag qui regroupe Led Zep, Obituary, At The Gates, Trepalium, Exodus, Sanctuary et Godflesh hein comment ? Quoi ? En argumentant qu'Amaranthe place trop d'Electro dans ses compos ??? Tu rigoles j'espère, car la chanteuse "Elle" n'est pas marante !
 
 
Machine Head ou le retour de la revanche d'un groupe mythique et dire que l'on attend Bloodstone & Diamonds avec l'impatience d'un ni'Hard devant le sapin de Noël n'est pas trop fort ! Tu rajoutes : Chroniques ciselées, Rubriques acérées et Interviews barrées et tu te dis qu'il te faut le N°148. c'est une question de survie pour l'homme et un grand pas pour l'humanité ou le contraire, bref Rock Hard est le Mag Rock...mieux un M'Hard Mag !   http://www.rockhard.fr/
 
PS : Le Mag est vendu avec un Sampler 14 titres.