samedi 28 février 2015

The Number Of The BIS !

Il y’a des jours comme ça, on ne sait pas pourquoi “tout baigne”.


Alors que je m’approchais de mon magasin préféré, je fus soudainement touché par un éclair de lucidité. Certes, avant de faire rougir la carte bleue, pourquoi n’irais-je pas faire un tour à Noz ? Et là, ô surprise sous mes yeux ébahis, toute une collec de Neo Publishing !

Bloody, Emanuelle, Pervert, le Continent, Inseminoid, du Giallo, du Zombie, de la maison au fond du parc, de la terreur, j’en passe et des meilleurs. Sans mollir, je dévalise le rayon en grognant comme un maniaque et je paye mon forfait d’une poignée de roubles. Regardant tout ça de plus près, je note quelques digipacks dont 2 signés Lucio Fulci. Crénom d’un Mort Vivant Conquistador !!! Je découvre une magnifique édition du célèbre L’Enfer des Zombies & de Frayeurs : Coffret Collector avec le DVD du film en version intégrale, un second avec Bonus et l’ensemble agrémenté d’un beau livret. Comme quoi, NOZ c’est pas naze et si tu zones à Noz, tu passes illico du Neo à l’ancien, voyons cela :
A Table !

L’Enfer des Zombies est sorti en 1979, ce fut un énorme buzz à l’époque. A un point tel que les passionnés de ma génération ont usé la VHS de « South Pacific Vidéo » jusqu’à la corde. Autant dire, qu’au même titre que la fameuse trilogie horrifique (avec Frayeurs & l’Au-delà), L’Enfer restera un sacré film, pour ne pas dire « l’un » des films de référence de toute une époque. Mélangeant Horreur, Aventure, Exotisme & Survival, l’Odyssée débute par un bateau entrant dans le port d’une grande ville. Celui-ci d’apparence vide… erre sur la grande bleue. La Police fluviale intriguée fouille le voilier quand subitement un garde-côte se fait égorger par un homme en état de décomposition. Son coéquipier dégaine, tire et la créature passe par-dessus bord. Puis, le bateau amarré, une jeune femme se voit convoquée par la Police, car elle serait la fille du propriétaire. Bien décider d’enquêter sur la disparition de son père, Anne Bowes accompagnée du journaliste Peter West vont se rendre sur l’île maudite et découvrir « l’horrible » vérité. Damned, ça fout les jetons... 

ça va charcler !

Ajoutez, de bons acteurs « Ian McCulloch, la délicieuse Tisa Farrow (sœur de Mia), Richard Johnson (l’étrange Dr Butcher), Al Cliver (en aventurier), Olga Karlatos (en Infirmière), la bombe Auretta Gay et même Lucio Fulci qui fera une apparition » à un bon pitch, secouez & assurez-vous d’en remettre une couche (comme c’était souvent le cas dans les années 70-80 avec les Italiens) afin de placer votre film au rang des incontournables.  



En effet, si les images basculent du paradisiaque au gore craspec, nous trouvons en plus : 

-          Une touche d’action teintée d’érotisme.

-          Une bonne dose de lutte pour la survie. 

-          Une bonne zique de Fabio Frizzi. 
Evidemment, le trio gagnant ne serait pas totalement complet sans quelques passages épiques dont : un combat entre un Zombie et un Requin (fallait y penser ?), des cerveaux expulsés de la boite crânienne à main nue (pressés comme des oranges), de l’énucléation sans anesthésie, des morsures Romeriènes, du sable fin, des cocotiers, des gros plans à faire zouker un mort vivant et hop… emballé, c’est pesé. Alors, pour les amateurs d’actions horrifiques qui n’auraient pas encore gouté aux délices zombiesques, commencez par L’enfer des Zombies, puis enchainez avec Zombie (Dawn of the Dead) de 1978 et surtout ne faites pas l’inverse, car bien que souligné comme Zombie 2 sur certaines éditions, il n’en est rien. Par contre ; la fin de l’Enfer des Zombies donne un lien intéressant ; afin de poursuivre avec le chef d’œuvre de George A. Romero. 

Saloperie d'Echarde !

Second carton : Frayeurs ! Film primé dans certains festivals, nous passons la seconde avec une réalisation purement horrifique. Certes, ici pas de décor paradisiaque ou de belles Nanas dénudées… on tape directos dans le gore qui tâche et cela d’entrée d’jeu, la preuve :  Au moment où un prêtre se suicide, une jeune femme part en vrille lors d’une séance de spiritisme. Cliniquement morte, le décès est prononcé et l’enterrement commence, mais est-elle vraiment morte ?

Lucio Fulci nous emporte dans un voyage flippant à grand renfort d’effets terrifiants : Pluie d’asticots, tête transpercée, cervelle arrachée, larmes de sang et j’en passe ! Mais attention, outre des scènes chocs, nous sommes en présence d’un authentique film d’horreur avec un suspens de folie et si le réalisateur (surnommé le Poète du Macabre après ce film) soigne chacun de ses plans… reconnaissons que le casting ajoute une étoile à cette Frayeur.
Un peu de Biafine pour la p'tite Dame ?

Commençons par les actrices, toutes excellentes : Catriona MacColl (que Lucio Fulci rappellera), la magnifique Antonella Interlenghi ou encore Janet Âgren. Ensuite, les acteurs : Christopher George (et son jeu à l’américaine), Giovanni Lombardo Radice, Carlo De Mejo, Venantino Venantini, Michele Soavi etc. Rajoutons l’inoubliable zique de Fabio Frizzi et une fois encore, nous avons « là » un incontournable du genre.

Chers Tronço-Maniaques, faites attention si vous décidez d’acheter ces deux perles : prenez bien l'édition collector dans la version "nouvelle copie restaurée (c'est inscrit au dos)" pour Frayeurs, l’image est bonne, le Son est Top et il regorge de bonus sur le second DVD. De plus l’édition digipack est superbe. Quant à L’Enfer des Zombies, j’ai la version Collector également. Celle-ci propose un DVD Bonus + un livret d'une quinzaine de pages. 

Bilan des courses : décompressez, posez votre cerveau et appréciez 2 vrais bons Bis, comme on n’en fait plus ! 

jeudi 26 février 2015

BLAST-MAN, Nous Présente...

                                                      ... LE SCOOP QUI TUE !


Le Monde est Rempli de Bonnes Personnes et Si vous n'en trouvez aucune...

Devenez en UNE !

mercredi 25 février 2015

Le Dahlia Noir...

"Cherchez la femme, Bucky. Souviens-toi de ça"
 
 
Commençons par le Livre : il s’agit d’un must, d’un livre noir, très dur… à titre personnel, c’est un livre qui m’a profondément marqué et qui restera gravé dans mon esprit, mais attention, car il est par moment difficile à suivre. Il ne faut pas hésiter à prendre des notes (notamment sur les noms des protagonistes, parce qu’il y’en n’a beaucoup), voire à le lire 2 fois !
 
L’histoire : 2 Flics, 2 Amis, 2 Boxeurs « Mr Feu & Mr Glace » qui, après un match anthologique vont faire équipe au fameux LAPD. Voilà 2 durs à cuire que la vie n’a pas épargné et des cas tordus ou bizarres, ils en n’ont bouffé ! Pourtant, ils étaient loin d’imaginer l’horreur de leur prochaine enquête… une femme coupée en deux avec le visage cisaillé vient d’être retrouvée dans un terrain vague. Quel criminel a bien pu s’acharner de la sorte ? Nos deux héros vont partir sur une route des plus malsaines où viendra se greffer une foule de personnes, d’indices et de contradictions. Alors, faites attention, car le récit prend aux tripes et plus les pages tournent et… plus nous voulons savoir. En un mot « GEANT ».
 
Essayer de tirer un film d’une enquête aussi complexe : c’est vraiment casse gueule (et même lorsque l’on s’appelle Brian De Palma). Certes, après avoir réuni un casting béton « Josh Hartnett, Aaron Eckhart, Scarlett Johansson, Hilary Swank, Mia Kirshner, Rose Mc Gowan » il reste à créer l’ambiance, celle d’une Amérique torturée (d’après-guerre) où plane corruption, violence & perversion. Sans oublier que le livre est vraiment riche "d’explications ou d’anecdotes", il est également très riche en rebondissement (il y’a même plusieurs histoires dans l’histoire), de ce fait, comment voulez-vous scinder un chef d’œuvre en 120 minutes. Cependant, il y’a de bonnes idées, comme par exemple le début avec la projection de l’homme qui rit (un beau clin d’œil), le combat de Boxe ou le temps que Brian De Palma met à placer ses comédiens. L’image est intéressante, la Zique également… bref, le grand reproche que l’on pourrait faire au film, c’est qu’il n’est pas assez fouillé, à commencer par la vie d’Elisabeth Short (le film ne nous apprend pas grand-chose sur elle). De plus, le scénario se perd en un imbroglio qui nous en dit trop ou pas assez. A la limite, le film aurait pu se réduire à la traque du meurtrier du Dahlia Noir uniquement (c’est-à-dire en laissant les tiroirs fermés). 


Après le casting pourtant prometteur sur le papier s’avère vite étrange dans l’élaboration des protagonistes, car erreur Fatale : il ne faut surtout pas lire le livre avant d’avoir vu le film. Bucky Bleichert est une gueule (avec une dentition surprenante), Lee Blanchart un fou furieux (ce qu’Aaron Eckhart nous montre pas ou peu), quant à Madeleine Linscott (interprétée par Hirary Swank qui en fait des tonnes "parodie plus qu'elle ne joue", surprenant venant d’une actrice aussi douée) son rôle n’est pas réellement développé (sa mère par contre ???) à l'inverse Scarlett Johansson & Mia Kirshner sont excellentes.
 
De plus, ATTENTION SPOILER (ne lisez pas si vous n’avez pas vu le film) : La disparition de Lee est très tirée par les cheveux et que dire des 15 dernières minutes où Brian De Palma prend trop de liberté avec le récit de James Ellroy et limite… ce qui aurait dû être un grand final.

Enfin à l'inverse de nombreux Cinéphiles, j'ai trouvé le film trop court. En clair, il manque 20 à 30 bonnes minutes à son Dahlia Noir (avec un jeu d’acteurs plus intense et quelques scènes chocs). Peut-être verrons-nous un jour, un beau Director's Cut ?
 

Le Dahlia Noir est un fantôme, une page blanche qui exprime nos peurs et nos désirs. Une Mona Lisa de l’après-guerre, une icône de Los Angeles. Ainsi s’exprime James Ellroy en parlant de cette affaire… car c'est une histoire vraie ! Stéphane Bourgouin (spécialiste dans l’étude des tueurs en série et du profilage) passionné par l’énigme reprend l’enquête depuis le début et comme à son habitude, il malmène sévèrement le lecteur en l’emportant dans ses conclusions. Alors qui a tué le Dalhia Noir ? Le 15 janvier 1947, une personne trouve le corps mutilé d’une femme et elle appelle la police. Suite à l’enquête de Stéphane Bourgouin, vous aurez un maximum de pièces : comment la presse est arrivée sur place et comment… cette même presse va s’approprier l’affaire, le Rituel, les regroupements (avec un explicatif grâce à ses tableaux, un travail énorme), les suspects (avec un retour sur George Hodel), les secrets de l’autopsie et de nombreuses enquêtes (il sera même question du fameux Eliot Ness), mais stop, car je préfère vous laisser découvrir : un livre fascinant, superbement écrit et prenant de A à Z.

mercredi 18 février 2015

Mad ma vie...

                                                        ...et quelle vie !
En 1982, je suis très jeune, mais je bosse déjà et me voici à patienter sur un quai de RER entre Rueil & la Défense. Nanterre pas ta raison, me suis-je dit… trouve une occupation et ô surprise à quelques pas, un kiosque deale de nombreux journaux & magazines en tout genre. Je fouine, je feuillète et mes yeux se portent sur la délicieuse Alice Krige, la beauté fatale du Fantôme de Milburn. Damned, qu’est-ce que ce Mag ? Une jaquette de dingue, un magnifique Logo et une présentation incroyable. J’achète illico et depuis je suis accro. Sauf que derrière Mad Movies, il y’a un homme tout aussi incroyable Mr Jean-Pierre Putters qui, pendant de nombreuses années nous fera profiter de ses connaissances, car vous l'aurez compris, Mad Movies n’est pas un magazine comme les autres. Il y’a quelque chose de différent et c’est même difficile à expliquer. Alors pour faire court, nous pouvons parler d’un esprit Mad. Un mélange d’humour et de précision qui apporte au lecteur une vision juste, à un point tel : que même si le film n’est pas sensationnel, tu vas le voir par curiosité ! Autant dire que pour les Fans de ciné fantastique, d’Horreur, de Science-Fiction, etc., Mad Movies reste la référence absolue.


Mr Jean-Pierre Putters revient sur sa jeunesse, ses débuts dans le Fanzina et nous explique comment Mad Movies est né. Puis, il nous embarque dans un voyage hallucinant de numéro en magazine. Certes avec plus de 220 pages, des affiches, des photos, des illustrations et des textes aussi percutants que drôles, c ’est à ce jour un de mes livres de références, on peut le lire plusieurs fois et on apprend toujours quelque chose. Merci Msieur Putters…  

lundi 16 février 2015

Lobby Or Not...

                              ... Loby, That is The Question ?


Alors que je me balade dans les allées marchandes de la Capitale (vers Richelieu Drouot), je découvre une petite boutique axée cinoche avec (rangées sur des tréteaux) des pleines boîtes de « Lobby Cards » à un prix plus que raisonnable. Evidemment, j’en achète par palette… mais malheureusement (nous sommes en 1984) j’en ai perdu beaucoup dans mes multiples déménagements. En voici quelques-unes.  


Kevin Connor en roue libre pour cet excellent Motel Hell ou l'Auberge Rouge version Slipknot : Choisis ton Camp Camarade ?


Un Kurt Russel en pleine forme, un Big John au sommet : N-Y 1997 reste l'un des films les plus marquants de l'an de Grâce 81.


 Baston, Violence & Vengeance sont les 3 ingrédients de ce film (très) brutal. Nous découvrons un tout jeune Sean Penn aux côtés d'Ally Sheedy, de Clancy Brown, d'Esai Morales ou encore d'Alan Ruck.

Il sort en 83 et sera le second électrochoc de Rick Rosenthal après "l'excellent" Halloween 2.