lundi 22 juin 2015

DE QUOI...

... J'ME MEL !!!!



Le S3-V1 comporte un édito vraiment costaud. Au programme : 15 années à fond la caisse avec les Mad Max, ce qui inclus (évidement) Georges Miller, Mel Gibson (l’article l’Apocalypse selon Saint Mel est excellent), ce bon vieux Vernon Wells, mais également quelques clones Philippins… dans les gencives !!! Niveau Zique, Marilyn Manson, niveau Sport, Michael Jordan, niveau cinoche, les Wachowski - Sly & Schwarzi, du Simpson, des dessins, des affiches, de la folie, des séries taille Magnum, de la VHS et un retour toujours sympathique sur des films légendaires comme DARYL, mais non pas Daryl Hannah (quoi que, quelques photos de notre sirène préférée devant la statue de la liberté… on prend !), je parle du film de Simon Wincer qui réplique heu… ah bin du coup, le nom est prédestiné alors ? 
                                                                 http://rockyrama.com/

mercredi 10 juin 2015

La Toile qui Toise :

                                              FURY ROAD 3D.



Plus d’essence, plus d’eau et presque plus d’air… en effet : le sable pénètre par tous les pores de notre peau et ce nouveau Mad Max nous asphyxie dans bien des domaines. Tour à tour époustouflant avec des scènes de poursuite que ne renierait pas un Peckimpah au mieux d’sa forme, Hallucinant face à des paysages découpés par un peintre obsessionnel compulsif & nous  éblouissant grâce à une Charlize Theron bien loin de son image glamour… qu’on adore. En clair, nous survolons la limite de l’imaginable !
Fury Road ou un Démarrage en Trombe...

Et si je mentionne la belle Charlize avant Tom Hardy, ce n’est pas pour dévaloriser l’acteur, car succéder à Mel Gibson n’est guère à la portée de tous (sur le coup, il s’en sort vraiment bien), mais soyons clair : la Star du film c’est Furiosa et je rajouterais même, que c’est un coup de Maître de la part de Georges Miller et certes, ceci mérite une explication, car Remplacer Mel Gibson, c’est impossible pour la simple et bonne raison, qu’il est irremplaçable, donc ; travailler sur une mise en place en vue d’une (je l’espère fortement) suite ou d’une future trilogie en ne misant pas tout sur l’acteur portant les traits de Max… ça c’est génial.

Imperator Furiosa

Ensuite, lorsque j’évoque une suite et dans l’esprit où Fury Road se passe avant l'excellent (pour ne pas dire le meilleur) Mad Max 2 le Défi, il faut bien se rappeler que Max possède encore son Interceptor et si nous voulons être raccord, il faut éventuellement la réparer cette légendaire bagnole ! Ce qui est largement faisable dans une suite de Fury Road.
Le Légendaire Interceptor.

Cela dit « raccord & Georges Miller » j'ai quand même un doute… perso, je n’ai jamais compris pourquoi on revoyait l’Autogire dans le 3 ? Mais pour être totalement honnête, je n’ai jamais vraiment capté le 3. Alors parlons plutôt du 4 : Poursuivi par des furieux, Max se fait capturer, il est ramené « pieds & poings » liés dans une communauté aussi stricte que barbare commandé par un despote au nom d'Immortan Joe. Celui-ci (interprété par H-K Byrne jouant le rôle du Chef des Aigles de la route dans le 1) se veut défiguré, d’ailleurs à l’instar de ses congénères, il est physiquement touché (il porte un masque respirateur, une armure spéciale, etc…).

le colonel Joe Moore dit « Immortan Joe »

Fort heureusement (pour lui) Max s’avère sain et grâce à son groupe sanguin universel, il sera épargné, mais saigné comme une bête, il servira de « globular » pour d'éventuelles transfusions. Au même moment, une alliée d'Immotan se révolte en volant un camion chargé d' un contenu aussi précieux que mystérieux. Suite à ce subterfuge prémédité, elle  décide de s’enfuir dans le désert via une direction secrète. L’alerte à peine donnée, les horribles partent à l’attaque avec un Max attaché (toujours câblé en transfusion) tel une figure de proue sur le devant d’un navire déchainé : il est muselé, tatoué, très énervé et ça va chier !    
 
2 heures de claques dans la tronche, voilà ce qu’est Fury Road… croyez-moi, le titre est justifié ! Furiosa (alias Charlize Theron) porte également bien son nom, elle drive un gigantesque camion comme moi un karting à la fête du village, elle se bastonne, elle tire sur tout s’qui bouge, elle est outrageusement belle et la seule question que l’on se pose est : si nous étions à la place de Max, est-ce que l’on oserait lui demander de dire camion ? Outre cette question existentielle, parlons scénario : beaucoup plus fouillé qu’il n’y parait, nous trouvons une multitude d’histoires dans l’histoire, un (Mad) Max de clin d’œil et surtout de franches et bonnes idées dont celle du guitariste qui est juste énorme ! Ajoutons à cela un découpage exemplaire, une mise en scène au cordeau et une zique à pleurer.

dimanche 7 juin 2015

La Toile qui Toise : Suite...

    
 
Parlons Cadrage & Cascade et là, je ne vois qu’un terme «  le Top du Top », il parait que la réalisation s’est faite sans image de synthèse « Respect ».  Les cascadeurs sont possédés, les bécanes volent par-dessus les véhicules, des mecs sont accrochés à des perches, les pilotes conduisent en tous sens, il y’a des feux d’artifices, des flammes, des explosions, du sang, du sable et des larmes, le tout chauffé à blanc et filmé à donf ! 
 
 

Les accélérations te collent au siège et le passage dans la tempête est vraiment pas sage, les vilains sont flippants à souhait (ils ressemblent un peu à Chad Gray, le chanteur de Mudvayne période Dig), les véhicules sont d’un autre monde (ça tombe bien) et les paysages sont exceptionnellement mis en valeur. Quant à la mise en scène, le mot « démonstration » ne s’avère pas trop fort ! Parlons scénario, comme je le stipule ci-dessus, il y’a des tiroirs et il faut le visionner plusieurs fois. En effet, passé la seconde et la troisième : on se dit « je n’avais pas vu ça ou je n’avais pas compris tout à fait ça » etc… Autant dire, qu’il faut le mater au moins 3 fois, car j’ai lu quelques critiques nous expliquant que le scénario demeure bas du front et je ne suis pas d’accord. Alors Ok… c’est une attaque de convoi qu’on voit et j’en suis resté sans voix ! Remarquez, lorsque je vais voir Mad Max, je ne vais pas voir la Petite Voleuse, bien que ce soit du Miller. SVP rendons à César ce qui est à George en sommant toute velléité, car Mad Max cuvée 2015 tanne le cul à bon nombre de Blockbuster et autres films du type grande gueule.
 
  
Parlons dialogue : ils sont inutiles et il suffit de croiser le regard d’Immortan Joe pour comprendre ses intentions, de découvrir une Furiosa enragée ou un Max au bord du gouffre pour définir qu’en une séquence tout est dit. En clair, C’est un cinéma qui t’invite à un « ne parle pas et regarde ». D’ailleurs, ce n’est pas la peine d’expliquer quoi que ce soit, il suffit d’observer ! Tout est soigneusement indiqué plan par plan…

Parlons 3D : c’est bien simple, il y’avait du sable dans la salle et rien que pour le passage où les véhicules (dont celui du gars qui joue de la gratte chalumeau) s’entrechoquent : il faut le voir en 3D !  
 
Bilan des courses : Un film de dingue, une image de maboule, des acteurs incroyables et le tout balancé dans un mixeur nucléaire. Je  n’ai qu’un léger et seul bémol « la fin qui m’a laissé sur ma faim », mis à part ça… Born To Be Wild !