jeudi 28 septembre 2017

Rock Hard.



Pour la rentrée, Rock Hard nous balance un super N° 179 et je pèse mes mots. Certes, ça faisait quelques temps que je n’avais pas acheté l’un de mes magazines préférés et ô surprise, l’entame me rétame ! Qu’est-ce que je lis… certains Metalleux seraient devenus aussi tristes qu’intolérants ? Merdovski, m’écriais-je en Polonais, moi qui vantait l’esprit Metal (combien de fois prouvé lors de multiples soirées plutôt Rock N Roll) en ces termes : les Nanas & les Mecs qui écoutent du Metal sont les personnes les plus cool que j’ai rencontré. Ok parfois déconneurs ou tapageurs, mais toujours sympas, intéressants, prévenants et très ouvert d’esprit donc. Une page se tourne alors ?  Fort heureusement, le Metal c’est Mental et ce bon vieux Mag nous en donne la preuve : des Interviews, des chroniques, des reportages, des Concerts, des News, sans oublier un CD qui déboite !
Pour en savoir + c'est par là : http://www.rockhard.fr/

samedi 16 septembre 2017

Les Gun's...

                                                      ... Welcome to The SDF !



Je ne vais pas y’aller par 4 chemins (vu que c’est tout droit par l’autoroute), pour me faire monter à Paris (oui, chez les ploucs on dit monter), il faut au moins la venue de Slayer, Napalm Death, AC/DC ou des Stranglers, mais… une reformation des Gun’s N roses ça peut l’faire aussi ! Alors « reformation » n’exagérons rien, il s’agit d’une grosse partie des Gun’s et pour faire court Slash & Axl. Sauf que mon préféré fut (et reste toujours) Duff, pour Bibi y’a pas photo c’est lui le plus Rock’N’Roll de la bande et le titre qui balancera tout seul comme un grand confortera mon avis.


Du coup, que faire ? C’est loin, cher et en plus, il n’y a pas Izzy… cependant, je devais bien ça à ma fille chérie qui, toute petite fut bercée avec Appetite for Destruction. Allez ; on fait chauffer le Touran et c’est parti : 2 h30 de route, puis arrivé à Paris re 2h30 de cul à cul, de parechoc à coup de klaxon, d’olibrius qui te doublent dans tous les sens et d’imbéciles motorisés qui slaloment comme dans la guerre des étoiles. Bref, de quoi se chopper un ulcère en une après-midi.  


Nous arrivons au stade de France et bon sang… je l’avais vu de l’extérieur, mais je n’étais jamais entré, donc le premier mot qui me vient à l’esprit est Impressionnant ! Arrivé à la bourre (ratant les premières parties) nous nous positionnons dans les gradins, nous voyons l’édifice se remplir et juste à côté ; la scène balance des morceaux couplant image & son version Looney Tunes quand soudain : Duff déboule sur un It’s So Easy des familles.


Axl est en voix, Slash en grande forme et le groupe se solidifie au fil des morceaux : Mr Brownstone, Chinese Democraty, Welcome to the Jungle & Double Talking Jive passent comme papa dans maman.  On calme le jeu avec un Better qui tombe comme un cheveu sur la soupe, pour enchainer sans mollir d’un Estranged un chouia plus couillu, mais c’est la reprise des Wings « Live and let die » qui va relancer la machine.


Une machine hyper bien huilée, qui enquille un best-of : Rocket Queen (avec un excellent solo de Richard Fortus) ou You Could Be Mine, mais c’est surtout New rose (reprise de The damned) qui va tout démonter ! D’ailleurs des reprises, il y’en aura beaucoup et certes entre This is Love, Civil War, Yesterdays, Coma, My Michelle & le monstrueux Sweet Child Of Mine, on sera surpris d’être étonné « Black Hole Sun, Knockin ‘On Heaven’s Door (avec des longueurs de piano à la November the Rain, mais bon il y’en a qui aime) le Parain, Wish You Were Ere, un ptit coup de Jimmy et le concert s’achève avec un Nightrain anthologique.


Il fait nuit et le SDF est magnifique, ça tombe bien car déboule « Sorry », 1er titre en rappel, puis « Patience » et « Whole Lotta Rosie » d’AC/DC ! Ah ouais… énorme, c’est très très fort et qui plus est, les Gun’s jouent depuis plus 2 heures. Axl s’est changé un max de fois, Slash reste inoxydable (il nous gratifiera même d’un poirier en fin de concert, ah ces gymnastes !), Duff domine toujours son sujet et le reste du groupe suit aux taquets la bande de joyeux drilles. Sauf que les Gun’s savent faire monter la température avant le décompte final : Don’t Cry, The Seeker des Who et un finish « feu d’artifice époustouflant de force, d’émotion et d’énergie » façon Paradise City nous colle au bastingage !


Les Gun’s sont venus, on a vu, ils ont vaincu…