Autant être clair, après
le départ d’Angela… j’ai plié les gaules. J’étais tellement impressionné par la
Dream Team d’un Anthems of Rebellion ou d’un Rise of the Tyrant que je ne
pouvais imaginer un changement ! Avais-je tort ? Sans doute et le
premier à m’avertir ; c’est Baptiste mon n’veu qui en grand Fan de base m’a
dit « la nouvelle chanteuse est excellente, fais l’effort, écoute leur
nouveau disque ». Le mélomane multi-instrumentiste, avait vu Arch Enemy en
Live et il avait trouvé le show très bon. Je gardais l’idée sous le coude, puis
de Death en Metal, je perdais l’information ; lorsque la chronique de Morgan
Rivalin dans Rock’Hard m’a remis sur la piste des aventuriers de l’art perdu.
Un bonheur n’arrivant
jamais seul, j’apprends que Jeff Loomis fait parti du nouveau Line-up, crénom d’un
Riff poilu, il me fallait en savoir plus. Je décolle illico et je trouve le CD en digipack chez mon disquaire attitré. Très beau Digi avec « autocollant, Logo, livret » estampillé
sublime, allez hop j’enquille et je surfe en terrain conquis. L’intro prépare à ce qui va suivre : un bon gros démarrage en trombe et banzaï. La vache ;
ça tamponne, mieux, les changements de rythme sont ultras carrés et les solos
nous engagent vivement à poursuivre. Quant à la bougresse, y’a pas photo :
elle est en voix !
http://www.archenemy.net/en/
Le 1er titre « The
Race » pose le décor, ça va être Rock N Roll et mélodique, j’abdique…
second morceau « Blood in the Water » affiche quelques Riffs de la
mort et un tempo soutenu. La suite sort d’un moule identique avec un The World
Is Yours vitaminé et très mélodique. The Eagle Flies Alone se veut tailler pour
le Live (énorme morceau) fédérateur en Diable, il reste l’un de mes titres
préférés.
Je ne vois pas le temps
passé, lorsque surgit un « Reason To Believe » qui n’aurait pas fait
tâche sur un album de Scorpion. Une bonne vieille Power Ballade des familles chantée
(grognée parfois) par la délicieuse Alyssa et accrochée par un superbe solo, ah
ouais Excellent ! Décidemment, tout y passe, basse, Riff, tempos enfiévrés
(Dreams of Retribution), interlude et solos de hautes volées (celui de « My
Shadow and I » reste un must du genre), l’album malgré quelques variantes
reste compact. On ne sent lasse pas et même, il progresse furieusement après
une dizaine d’écoutes. Will
To Power se termine avec deux grosses pièces « A Fight I Must Win »
& une reprise de GBH « City Baby Attacked By Rats ». Alors, ne
t’inquiète pas si ton doigt réenclenche sur play… c’est normal camarade !
Une prod incroyable, un Son
démentiel et 12 parpaings qui vont t’inviter à twister un Zouk magique en pleine
chambrée. Damned… il m’en ferait presque aimer le Néo-classique !