dimanche 17 mars 2019

Il est des Nôtres...


J'adore la St Patrick, car c'est la fête de mon peuple.
- T'es Irlandais ?  Non Alcoolique… 

vendredi 15 mars 2019

Est-ce que ça t'a plu ?

ça m'a plu… Averse !


Un auxiliaire de sécurité (dans une usine) souhaite devenir policier. Il va partir sur les traces d’un sérial Killer et chaque minute de son existence sera dépensée dans cette traque, qui va de jour en jour… augmenter son obsession.
Visuellement impressionnant et pour cause, le réalisateur Dong Yu est un chef Op sorti de l’académie du cinéma de Pékin. Du coup, les plans sont magnifiques (surtout les prises aériennes), les décors & le climat vont être réellement intégrés dans l’histoire, mais… à la lecture du pitch, j’avais très peur de regarder un autre ersatz de Memories of Murder et fatalement, le spectre du géant Coréen plane sur les deux heures Chinoises.   

Truffé de métaphores, ce long métrage suggère plus qu’il ne montre, mais encore faut-il à un moment : taper dans la bute ! On nous envoie dans le mur une fois, OK… 2 fois d’accord, sauf qu’à grand renfort de fausses pistes, il va bien falloir articuler une narration et c’est « là » que ça devient compliqué.
En 1) je n’ai jamais vraiment été surpris. Pire, pour certaines scènes j’ai carrément anticipé la situation en pensant « tient, il va se passer tel truc » et bonne pioche !
En 2) Le film débute très sobrement « écran noir, présentation sans musique », puis l’image s’installe en placement mystérieux. Cette place aux mystères est aussi intéressante que pénible, exemple le héros (par le biais d’une photo) demande à une de ses connaissances, s’il s’agit de l’individu suspect qu’elle avait entrevu dans une soirée dansante et la jeune femme ricane au lieu de lui répondre et on nous laisse là-dessus. Il faut donc (presque systématiquement) interpréter les émotions sans aucune certitude et que dire du dernier quart d’heures, surtout la rencontre avec l’homme aux chiens ?
En 3) toutes les références et les « non-dit » vont proposer bout à bout, un film qui se la raconte au lieu de nous emporter dans les méandres d’une bonne vieille histoire flippante.


Bilan des courses : un film magnifique, inspiré, mais sans fin, qui nous laisse sur notre faim…