mardi 29 septembre 2020

Aliens...

                                                 Le Retour de la Revanche du Numéro 2. 


Qui n’a pas rêvé secrètement à une suite du Aliens de Cameron ? Alors fantasme, fabulation, hallucinations collectives ? 

Non mes ami(e)s, ceci est bien réel, que dis-je… palpable puisque le scénario magique fut étalé sur papier !

 

Sorti en 1986, Aliens le Retour nous avait retourné la tête. Film brillant, violent et très guerrier, il nous laissait en compagnie d’Ellen Ripley, de Newt et du Caporal Hicks. Alors que les 3 survivants reviennent sur terre, ils vont être séparés. Voilà le point de départ de cette fulgurante BD écrite par Mark Verheiden & illustrée par Mark A.Nelson. 

L’histoire du Volume 1 est très intéressante, car le scénario se divise en plusieurs histoires. En effet, nous n’avons pas de nouvelle de Ripley, Newt a pété les plombs et se retrouve en psy, quant à Hicks ? Il déconne à plein tube et se retrouve en taule ! Mais comme pour le "Aliens" de Cameron, rien n’est simple : complot, fanatisme et revirement de situation seront également de la partie. J’vous l’donne en 1000, il va falloir remonter dans le vaisseau et s’expliquer avec les Xénos.

Les Plus :

Cette première lecture nous invite à partager un climat plutôt glauque directement puisé dans l’esprit du 1er.

Le Noir & Blanc accentue le côté claustro (toujours du 1er), mais en gardant cette fascination typique de la SF.

Les Moins :

Une superbe édition aurait été vraiment cool, mais bon… nous sommes quand même sur du 160 pages « couverture souple 24 x 17 » et sur papier glacé.

Le prix « 16,95 » un chouia cher à mon goût. Je pense que 14 euros serait plus juste, surtout lorsqu’on sait que le Fan de base va s’intéresser (obligatoirement) aux nombreuses franchises éditées par Vestron. Du coup, c’est formidable de proposer de saines lectures inédites, mais si le lecteur ne peut pas les acheter… ça ne sert à rien. 

 

 

     Bilan des courses : Une excellente BD. 

     Prochainement, est-ce que l’effort sera réciproque ? Est-ce que les Xénomorphes vont morfler ? Est-ce que tu vas nous parler de Ash, des Predators, de Terminator, de Prométheus ou de la Planète des Singes ? Sait-on jamais, car je viens de recevoir le Volume 2  

      By JMi. 

lundi 4 mai 2020

mardi 14 avril 2020

What's in a bird…


               ... J'aimerais qu'on renouvelle mon abonnement à la berlue.



Tu as eu de terribles maux de tête avec Justice League, tu as eu des aigreurs d’estomacs avec Suicide Squad et tu as saigné du nez pendant Bloodshot ? Ami, entends-tu le vol lourd des corbeaux sur nos plaines ? Non tu n’entends rien ??? Alors va vite faire une réserve de Chloroquine parce que là "Amigos" tes poumons vont morfler ! 

  
Pourtant l’idée de départ était sympatoche : un film sur l’émancipation de la canonique folledingue Harley Quinn et cerise dans le cake interprétée par la magnifique Margot Robbie ; nous donnait illico une furieuse envie d’tâter de la batte ou du maillet. Alors peut-être que l’on en attendait beaucoup (idem pour Bloodshot avec Vin Diesel, nom de bleu c’est XXX oui ou merde ?), sans doute beaucoup trop et patatras…

 Y’a quelqu’un qui m’a dit : t’as rien compris, le film se veut féministe ?

OK, allez on rembobine : dans les tuyaux depuis un bon bout de temps, il était question de rendre hommage aux personnages féminins comme Harley Quinn ou Batgirl. Sauf qu’échaudé par Catwoman (avec Hall Berry) & Elektra (avec Jennifer Garner), je restais prudent. Puis, la création des séries Jessica Jones et surtout Daredevil « avec cette fois, une Elektra plus plausible en la personne d’Elodie Yung » me redonna du baume au cœur. Enfin, si l'on rajoute Wonder Woman à l'ensemble, cette fois : mon doute se changeait en pourquoi pas ?  


Réalisé par Cathy Yann (que je ne connaissais pas avant, car je n’ai pas vu son 1er film Dead Pigs qui parait-il est bon), l’histoire démarre par une fiesta de tous les diables où cette bonne Harley noie son chagrin à cause d’une rupture. En effet, l’aventure Joker est finie, du coup l’ensemble des bargeots de la planète n’ont plus la même forme de respect. Harley picole, Harley charge la mule et Harley part en couille. Fort heureusement, elle a du bol, mais alors beaucoup, beaucoup de bol et trop d’incohérences (surtout rythmiques) expédient rapidos certains plans vers un côté cartoonesque ! Est-ce que c’était l’objectif ? On rajoute une histoire centrée sur le sauvetage d’une ado et de la formation des Birds of Prey, en clair une formation Girls Power ! 

Là encore pourquoi pas ? Sauf que Margot en fait des caisses et au fur et à mesure, elle perd l’essence du personnage qui, certes reste Badass, mais n’a plus ce côté inquiétant !


Harley Quinn ce n’est pas Yop là badaboum Circus, mais bien une meuf qui fout les jetons, superbe certes, mais aussi imprévisible qu’instable ! A l’inverse de Suicide Squad (réalisé par David Ayer faut-il le rappeler ?) où l’on note rapidement qu’elle est perchée (et encore, c’est le minimum syndical), je n’ai jamais capté cet aspect du personnage dans Birds of Prey.