Dans le registre des
Actioner’s, il y a 2 styles : les Films qui dégomment à l’ancienne et les
films où le spectateur en prend plein la tronche. En ce qui concerne The Raid…
nous naviguons (sans gilet de sauvetage) dans la seconde catégorie !
Ultra brutal, sans
concession et direct dans sa conception. The Raid nous invite à une visite
guidée de la ZUP de Jakarta vu par les yeux d’une troupe de Kamikazes. En
effet, une armée de flics furieux décide d’investir un HLM géré par la Mafia. A
la lecture du scénar, tu te dis qu’ça va masser dans l’escalier et soit sans
crainte… ça masse !
Toc, toc, toc... On passe pour les Etrennes.
Le Combat entre le Chef et Mad Dog, un Must du Genre.
D’emblée, le réal
plante le décor : on voit un mec qui se prépare (qui s’entraîne serait plus juste) à affronter la tourmente. Puis,
nous entrons dans le vif du sujet avec l’escouade qui tente d’investir le
bâtiment, mais… hélas pour nos héros, nous découvrons au fil d’une intrigue (qui ne cessera de monter en intensité dans
la première demi-heure) que nos Policiers de choc : a) ne sont pas tous des vieux routiers, b) sont à
la merci de vilaines magouilles et pour corser le tout, le Big Boss du Bloc
propose aux habitants une réduction de loyer pour un nettoyage en règle !
Je chausse du 39. Tu n’sais
pas lire ?
D’accord, le coup du
Building « on nous l’avait jamais fait » et OK le scénario tient sur
la fiche d’une promesse électorale en cours de réalisation et re-OK, Gareth Evans
n’est pas John Mc Tiernam, mais quand même… rien que pour les bastons de Mad
Dog (interprété par un étonnant Yayan Ruhian qui se frite juste pour le Fun) et
les défouraillages en règle (quasi non-stop), The Raid mérite un solide coup
d’œil.
Rajoutons à cela une
vraie bonne zique, un peu d’amour dans
un monde de brute et un casting de maboul : Iko Uwais (découvert dans
Merantau), Joe Taslim (qui a un faux air du grand Ti Lung quand il fait les
gros yeux), Yayan Ruhian (Absolument Phénoménal) Pierre Gruno (en Lieutenant ambigu),
Ray Sahetapy (En Parain impitoyable), Ananda George (en Tueur à la Machette),
Donny Alamsyah (en Frangin torturé) & Verdi Solaiman (en rescapé des
Enfers). Ce qui m’amène à vous prévenir que malgré des acteurs Asiatiques et
pas mal « de clin d’œil » aux pointures du soleil levant, nous sommes
très loin d’une chorégraphie à la John Woo, voire même du fameux City Of
Violence de Ryoo Seung-Wan.
En fait, sur The Raid, nous
sommes dans un film de Baston « pur & dur » qui bombe la guérite
à toutes les idées reçues. A un tel point, qu’afin d’apprécier à 100% ce film,
il est nécessaire d’avoir un minimum de base en Arts Martiaux, car entre les
techniques de Pencak-Silat, de Muay Thaï, de Kung-Fu et l’ensemble mélangé à la
sauce Ju-Jitsu Banzaï… j’ai bien peur que le spectateur lambda ne pige "l’efficacité
réelle" des techniques !
Qui a mis du Bourrin dans mes Lasagnes ? Putain
ça va chier !
Bilan des
Courses : The Raid sera surtout ovationné par les Fans du Mawashi dans les
gencives et pour le reste du monde…
...hé hé, vous allez méchamment déguster !
Chronique Blu-Ray, DVD By : JMi.
Le Blu-Ray est vendu avec le DVD, et ça : c'est TOP ! Bonus : Interview, Avant-Première, Making of et scènes étendues. Excellent +
RépondreSupprimerc'est vrai qu'il est top ce film !! ça ce bastonne grave
RépondreSupprimer