... Les Sangliers sont nos
Amis : Part 1.
Je me rappelle encore de
la couverture de Starfix à la sortie de Razorback : Le Choc d’Avoriaz !
Certes, avec la tronche ensanglantée de Gregory Harrison en gros plan, le
regard aussi déterminé qu’inquiet, on s’attendait à un film de maboul et ?
Ce fut également le choc dans la salle, bon sang… quel film !
A l’époque, il n’était
pas rare d’applaudir de vrais bons films avec des animaux craignos. En effet,
des Requins, des Grizzlys, des Pieuvres, des Bisons, des Alligators, des Chiens
Furieux et autres Piranhas affamés avaient pris pour habitude de déchirer la
toile de nos écrans et nous « les Bisseux » on adorait ça. Du coup,
lorsque nous avons entendu parler d’un Sanglier géant qui allait démonter le Bush
Australien… inutile de rajouter qu’à l’heure H, on faisait la queue dans la
file d’attente.
Je l'aurai un jour, je l'aurai...
L’histoire commence sans
mollir : une maison isolée, le soir, le vent, un vieil homme paniqué, un
bruit fracasse l’espace-temps et un enfant disparaît. L’ancien a beau
expliquer que son petit-fils a été enlevé par un monstre, personne ne le croit.
Quelques temps plus tard, une journaliste part enquêter (dans le même endroit) sur
un massacre de kangourous et à peine arrivée, elle va se confronter aux
autochtones. Le temps passe et n’ayant plus de nouvelle de la jeune femme, son
compagnon va se rendre sur place… et là : il va comprendre sa douleur !
2 gars du cru...
Russel Mulcahy nous
propose (juste avant Highlander) un film typique « estampillé année 80 »
conjugué d’une force peu commune, poisseux, flippant et à voir absolument en
salle. Certes, je l’ai revu en VHS, puis en DVD et il faut bien le reconnaître,
il perd énormément de sa superbe sur une TV. D’abord, les paysages avec comme
exemple ; le passage ou le héros divague dans le désert (extraordinaire
sur grand écran), les scènes de nuit semblent plus petites, alors que tu te
fais bouffer au cinoche et enfin, l'ambiance n'est pas aussi tendue. Fort heureusement, le fameux sanglier n'a pas pris une ride !
On ne fait pas que des mauvaises rencontres à la campagne.
Ce n’est pas pour rien
que le film remportera quelques prix en Australie et lorsque l’on découvre en
même temps que le héros (bien malgré lui) la rusticité du décor, on ne s’attendait
pas un tel périple. Enfin, le casting est énorme avec Bill Kerr (en vieux
baroudeur obsédé par le monstre), Chris Haywood & David Argue (en Redneck
déjanté), Judy Morris (en journaliste décidée), Arkhie Whiteley (la fille du
chef dans Mad Max 2) & Gregory Harrison (inoubliable Logan dans la série L’Age
de Cristal). Bilan des courses, Razorback nous invite à voyager dans l’Outback
in Black… alors, penser à prendre une ptite laine.
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