Je ne vais pas y’aller
par 4 chemins (vu que c’est tout droit par l’autoroute), pour me faire monter à
Paris (oui, chez les ploucs on dit monter), il faut au moins la venue de
Slayer, Napalm Death, AC/DC ou des Stranglers, mais… une reformation des Gun’s
N roses ça peut l’faire aussi ! Alors « reformation »
n’exagérons rien, il s’agit d’une grosse partie des Gun’s et pour faire court
Slash & Axl. Sauf que mon préféré fut (et reste toujours) Duff, pour Bibi
y’a pas photo c’est lui le plus Rock’N’Roll de la bande et le titre qui
balancera tout seul comme un grand confortera mon avis.
Du coup, que faire ?
C’est loin, cher et en plus, il n’y a pas Izzy… cependant, je devais bien ça à
ma fille chérie qui, toute petite fut bercée avec Appetite for Destruction.
Allez ; on fait chauffer le Touran et c’est parti : 2 h30 de route,
puis arrivé à Paris re 2h30 de cul à cul, de parechoc à coup de klaxon,
d’olibrius qui te doublent dans tous les sens et d’imbéciles motorisés qui
slaloment comme dans la guerre des étoiles. Bref, de quoi se chopper un ulcère
en une après-midi.
Nous arrivons au stade de France et bon sang… je l’avais vu de
l’extérieur, mais je n’étais jamais entré, donc le premier mot qui me vient à
l’esprit est Impressionnant ! Arrivé à la bourre (ratant les premières
parties) nous nous positionnons dans les gradins, nous voyons l’édifice se
remplir et juste à côté ; la scène balance des morceaux couplant image
& son version Looney Tunes quand soudain : Duff déboule sur un It’s So
Easy des familles.
Axl est en voix, Slash en
grande forme et le groupe se solidifie au fil des morceaux : Mr
Brownstone, Chinese Democraty, Welcome to the Jungle & Double Talking Jive
passent comme papa dans maman. On calme
le jeu avec un Better qui tombe comme un cheveu sur la soupe, pour enchainer
sans mollir d’un Estranged un chouia plus couillu, mais c’est la reprise des
Wings « Live and let die » qui va relancer la machine.
Une machine hyper bien
huilée, qui enquille un best-of : Rocket Queen (avec un excellent solo de Richard
Fortus) ou You Could Be Mine, mais c’est surtout New rose (reprise de The
damned) qui va tout démonter ! D’ailleurs des reprises, il y’en aura
beaucoup et certes entre This is Love, Civil War, Yesterdays, Coma, My Michelle
& le monstrueux Sweet Child Of Mine, on sera surpris d’être étonné « Black
Hole Sun, Knockin ‘On Heaven’s Door (avec des longueurs de piano à la
November the Rain, mais bon il y’en a qui aime) le Parain, Wish You Were Ere, un
ptit coup de Jimmy et le concert s’achève avec un Nightrain anthologique.
Il fait nuit et le SDF est magnifique, ça tombe bien car déboule « Sorry »,
1er titre en rappel, puis « Patience » et « Whole
Lotta Rosie » d’AC/DC ! Ah ouais… énorme, c’est très très fort et qui
plus est, les Gun’s jouent depuis plus 2 heures. Axl s’est changé un max de
fois, Slash reste inoxydable (il nous gratifiera même d’un poirier en fin de
concert, ah ces gymnastes !), Duff domine toujours son sujet et le reste
du groupe suit aux taquets la bande de joyeux drilles. Sauf que les Gun’s
savent faire monter la température avant le décompte final : Don’t Cry,
The Seeker des Who et un finish « feu d’artifice époustouflant de force, d’émotion
et d’énergie » façon Paradise City nous colle au bastingage !

Les Gun’s sont venus, on
a vu, ils ont vaincu…
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