Lorsque l’on attaque
avec un : Plus Sanglant que Massacre à la Tronçonneuse, il faut
assumer !
Allo Amity... ici L'Orca...
Hé oui, chers amis. Il
ne suffit pas d’embaucher notre bon vieux Gunnar (ou une belle meuf) pour flirter sur les atours
d’un méchant classique ! D’ailleurs, plus sanglant que Massacre à la
Tronço, heu… sanglant ? Nous n’avons pas vu le même film, car autant
massacre est flippant dans bien des domaines, autant « il n’est guère
sanglant ». Cela dit, une bonne accroche vaut mieux que pas d’accroche du
tout et en imaginant l’imaginable, ce type de slogan un peu trop beau pour
être vrai risque néanmoins d’appâter le chaland (dont Bibi qui hypnotisé
par une jaquette alléchante se jette dessus comme harponné par un Blu-Ray
flambant neuf dans la boutique d’occas).
Pourtant, ça commençait bien...
...Mais après, ça se gâte !
Alors de quoi qu’ça
parle ? Tout démarre dans un Pub avec un bon concert Rock des familles, le
réal plante le décor et nous découvrons, une p’tite mignonne qui n’a pas
« froid » aux yeux (il vaut mieux en Islande). Réveillée en retard,
elle cavale à grandes enjambées (décidément quelle santé ?) afin de
rejoindre une joyeuse bande, du style « la croisière s’amuse » pour
aller câliner les baleines. La pèche étant interdite, nous aurons droit en
guise d’introduction-générique à des archives d’époques (du coup l’esprit
Massacre est bien là) histoire de guider le spectateur dans ce qui devait
arriver. Comme par hasard : une rencontre inoubliable avec une famille de
dingos sans travail, toujours nostalgique du bon vieux temps ! Bref, une fois les voyageurs triés sur le volet (la chouette nana, l’arriviste, le couple, les
bonnes copines coquines, le mec cool, l’alcoolo, le connard, une Fan de Bjork, le
brave Capitaine, l’idiot du village qui n’en est pas un, etc…) embarqués sur le
rafiot, nous voguons sur une mer bien calme, quand soudain LE DRAME, que dis-je
les Drames !
QUAND SOUDAIN : LE DRAME !
80 % de l'équipage empoisonné à coup de marteau.
Certes, entre un
alcoolo irresponsable et un marin entreprenant, la croisière ne s’amuse plus et
Mille Millions de Mille Sabords ; ça part en Live. Du coup, ils seront
dans l’obligation de demander de l’aide (OK je résume, car je ne veux rien spoiler. D'ailleurs, c’est plus subtile que
ça, voire plutôt bien vu) et voilà un mystérieux bateau qui rapplique.
Un plaisancier bien ancré dans le paysage.
Vous l’aurez compris,
les sauveurs ne sont pas vraiment des enfants de cœur et ça va louvoyer
dans les coursives : coup dans la tronche, de surin dans la guibole, tir de
fusée au jugé, Coup de 12 en état d'choc et j’en passe… cependant, nous retiendrons un très beau
tir de Harpon à distance (pas évident à réaliser en mer agitée) et une excellente actrice
Pihla Viitala.
Ici Amity... à vous L'Orca.
Bilan des courses : Les
gars ne se sont pas pris la tête et la lance à 2 mains, puisqu’ils ont
(habilement) subtilisé plein de petits morceaux de films et surtout les idées
récurrentes du film dit « d’horreur » dans une multitude de
classiques et hop… le tour est joué ! Pihla Viitala porte le film sur ses
jolies épaules, la (première) réalisation de Júlíus Kemp tient la marée, le
Blu-Ray (le mien surtout) ne bénéficie d’aucun bonus et d’un grain qui rend le film sympathique, les
acteurs sont relativement crédibles (malgré une caricature parfois poussée
l’extrême), le scénario glisse quelques morceaux d’humour noire (exemple : c’est un Japonais
qui se fait harponner) et l’ensemble donne un film bien bourrin qui se laisse
regarder sans déplaisir, car certes : il est plus sanglant que massacre…
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