Il n’y’a plus aucun doute :
l’homme le plus cool du monde se nomme Black Dynamite. Ah… la Blaxploitation,
toute une époque ! Lorsque j’étais gamin, j’écumais tous les cinoches de
quartier et c’est à grand renfort de : Shaw Brothers, de Policiers
déjantés, de films de guerre à l’arrache et autre Actionner’s enragés que ma
culture s’est forgée. Certes, comment oublier nos vieux cinés qui « eux »
ne nous vendaient pas le blockbuster du moment « aussitôt vu… aussitôt
oublié », putain non ; là j’vous parle du film qui vous reste gravé
dans le disque dur pendant de très longues années.
Je me rappelle encore de
Big Boss, film interdit aux nains et quand j’étais môme, j’étais vraiment
petit. Du coup, impossible de pénétrer l’autel sacré (même en rêve), mais un
jour, alors que je tapais dans le ballon avec quelques sbires initiés au tacle
par surprise : un grand frère m’annonce que j’ai un excellent Karma. En effet,
Big Boss est à l’affiche dans une petite salle Parisienne avec une interdiction
« moins de 12 ou 13 ans ». On tente et hop, je m’installe sur un
strapontin (véridique) et j’la boucle (nous étions en retard). Autour de nous,
que des Caïds, pas une seule nana et je pense être le plus jeune de la bande.
Le film commence dans un boucan indescriptible, les mecs hurlent comme des
damnés et une étrange odeur venue de quelques volutes avoisinantes plantent le
décor. Bref un souvenir impérissable !
Le Patron... C'est lui !
Alors quel est le lien
entre Big Boss et la Bloixplation me direz-vous ? Je pense que Bruce Lee
fut (en France en tout cas) un extraordinaire ambassadeur pour inviter tous les
amateurs de cinoche (c’est-à-dire : de cultures différentes, de religions
différentes ou de classes sociales différentes) à se rassembler dans une salle
et surtout d’apprécier tout style de Films qu’ils soient Asiatiques, Américains
ou autre. J’en veux pour preuve qu’à la sortie de Big Boss, nous étions tous de la même famille : celle qui respecte les gens !
Cette expérience m’a vraiment marqué, car outre l’extraordinaire qualité d’un cinéma complétement zappé par les médias de l’époque, les mecs sortants de la salle ont vraiment été sympas, des : alors ça t’a plu p’tit ? Hé gamin… un sacré film hein ? le tout avec une tape sur l’épaule ou un geste amical. Les gaillards étaient tous des costauds et ils me parlaient comme si j’étais des leurs, je me suis dit : des mecs aussi cool, doivent se mater des films vraiment cool et voilà, il me fallait savoir.
Cette expérience m’a vraiment marqué, car outre l’extraordinaire qualité d’un cinéma complétement zappé par les médias de l’époque, les mecs sortants de la salle ont vraiment été sympas, des : alors ça t’a plu p’tit ? Hé gamin… un sacré film hein ? le tout avec une tape sur l’épaule ou un geste amical. Les gaillards étaient tous des costauds et ils me parlaient comme si j’étais des leurs, je me suis dit : des mecs aussi cool, doivent se mater des films vraiment cool et voilà, il me fallait savoir.
Mais le plus Cool... c'est lui !
Pour moi ce fut plus
qu’un devoir, mais une mission : dès que j’avais 3 francs 6 sous, j’étais
dans une salle, c’est bien simple… j’y allais même seul ! Cependant, il
n’était pas chose facile de se dégotter un Shaft, un Jim Brown, un Fred
Williamson ou un Jim Kelly, peu importe « la VHS » allait combler mes
lacunes.
Alors attention, car la
Blaxploitation est un ciné vraiment à part : les genres sont multiples et
le plus souvent, comment dire… il faut posséder une bonne ouverture d’esprit. A
titre perso, mes péloches préférées restent les Policiers ou les films d’actions. C’est-à-dire
que le Héros va botter des culs tout en s’tapant de belles nanas. En effet,
ceinture noire d’un max d’arts martiaux, magnant armes blanches, armes à feu et
armes lourdes, toujours tiré à quatre épingles et bien évidemment « Super Cool »
quoi qu’il arrive. Il a une caisse d’enfer et il écoute de la zique Funky. Cette
description pourrait convenir à notre Black dynamite qui n’est pas, comme je l’ai
lu sur divers sites « une parodie », mais bien un hommage. Un vrai, un
bel, un magnifique hommage à un cinéma passé qui me manque terriblement.
Chers Tronço-maniaques, laissez-vous
tenter par un film fun au casting prestigieux : Michael Jai White
(époustouflant cartonne dans des scènes de combat d’enfer), Salli
Richardson-Whitfield (Je suis une Légende), Tommy Davidson, Obba Babatundé,
Kevin Chapman ou Arsenio Hall que l’on ne présente plus. Réalisé par Scott
Sanders d’après un scénario de Michael Jai White, avouez qu’un film estampillé
Black avec un mec qui s’appelle White, c’est plutôt inédit non ? Dernière chose, je
n’ai pas trouvé le Blu-Ray, mais le DVD fait le job avec en sup : une palanquée de Bonus.
La prochaine fois, je
reviendrai sur une Blaxploitation spéciale « Panthère Vénère », de
Cleopatra Jones à Coffy, c’est promis…
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