Réalisé par David Fincher qui,
pour son premier long métrage tape très fort, en allant d’emblée installer une
(pour ne pas dire son) atmosphère si particulière. Pourtant, il ne sera guère
convaincu (d’après la légende, la fin serait même retouchée, voire totalement
changée) du résultat, jusqu’à renier cette version. Alors que voulait-il faire ?
A sa décharge reconnaissons que outre « l’ambiance », il disposait d’un
panel de personnages avec : le Toubib (L’énigmatique Charles Dance), le
Dirlo (Brian Glover le blagueur du Loup Garou de Londres), Danny Webb
(Excellent dans le rôle de Morse), Lance Henriksen (en Guest), Holt McCallany,
Charles S. Dutton ou encore Pete Postlethwaite (que l’on ne présente plus), comment dire... plutôt détonants.
Oh La Vache !
Les différences entre la version
longue et la classique réside sur certains passages écrient dans différentes
conditions (je vous invite à écouter ou lire les commentaires, on pige mieux certaines
idées).
Exemple : sur la version longue, le début nous plonge en plein apocalypse (le décor de la planète fait froid dans le dos), puis l'Alien se réfugie dans le corps d'un bovidé. On voit d'ailleurs les prisonniers sortir la navette de l'eau avec plusieurs bêtes à cornes et du coup, lorsqu’une vache (subitement décédée) se dandine « la tête en bas » dans l’abattoir… on se doute que les descendants de la confrérie Chaussée aux Moines vont morfler sévère.
Exemple : sur la version longue, le début nous plonge en plein apocalypse (le décor de la planète fait froid dans le dos), puis l'Alien se réfugie dans le corps d'un bovidé. On voit d'ailleurs les prisonniers sortir la navette de l'eau avec plusieurs bêtes à cornes et du coup, lorsqu’une vache (subitement décédée) se dandine « la tête en bas » dans l’abattoir… on se doute que les descendants de la confrérie Chaussée aux Moines vont morfler sévère.
Perso, j’ai préféré cette version
avec l’accouchement de la créature quadrupède qui m’a semblé plus intéressante.
Alors que dans la version ciné, c'est un Rottweiler qui se fait gauler.
Ensuite, il y a des passages allongés dans les dialogues (on le sent nettement sur
la VF pas terrible d’ailleurs) et quelques surprises que je tairais histoire de
ne pas vous planter le truc.
Malgré tout, autant, la version longue d'Aliens (celle de James Cameron) s’avère nettement plus spectaculaire, autant celle-là semble s’étirer par moment. Cependant, elle mérite une attention toute particulière, mais l’une comme l’autre valent le coup d'être vue.
Malgré tout, autant, la version longue d'Aliens (celle de James Cameron) s’avère nettement plus spectaculaire, autant celle-là semble s’étirer par moment. Cependant, elle mérite une attention toute particulière, mais l’une comme l’autre valent le coup d'être vue.
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