Avec son boitier en relief, en voilà
un bel objet me suis-je dit ? De plus, à l’instar de la saga Star Wars, je
suis certain que l’intérieur du coffret n’est pas mal non plus… Bonne pioche !
Le précieux dans ma mimine, j’allais enfin bouffer de l’Alien en version
longue, mais avant je devais me préparer psychologiquement à un visionnage qui
avait (jadis) angoissé un max d’adeptes de ma génération.
Bon sang… le prix "déjà"
fait super peur, mais après avoir expliqué à ton banquier tous les bienfaits
que ce merveilleux coffret va t'apporter. Tu pourras (comme Bibi) rejoindre la
caste des nantis, afin d'embarquer pour un voyage au delà du fantastique. Soit
: 6 ogives, les 4 films dans un max de versions et gratos (enfin presque) un
camion benne de Bonus. Sans dec, ce coffret vaut vraiment le coup.
Alors commençons par le début, car le premier Alien est sans nul doute le plus flippant. A cela une
raison évidente, l'intrigue se déroule quasi intégralement à l'intérieur d'un
vaisseau spatial. En moins de 30 minutes, la claustrophobie ambiante empoigne
le spectateur et ne le lâche plus. Certaines scènes sont d'ailleurs
nerveusement très éprouvantes. Voici le
pitch : le Nostromo est un imposant navire commercial qui rentre sur terre,
mais en plein retour, l'ordinateur de bord réveille les 7 occupants (2 femmes
& 5 hommes, tous et toutes administrés à une tâche précise) afin de visiter
une planète non-identifiée. Un petit groupe part en reconnaissance et découvre
un énorme vaisseau dont la calle est bondée de gros œufs protégés d'un halo
menaçant. Suite à cette excursion, un des membres se fait agresser par une
créature qui se colle sur son visage et ses équipiers n'ont pas d'autre choix
que de le soigner à bord... mais ils sont très loin d'imaginer, qu'ils viennent
de faire entrer l'un dès monstres les plus craignos du cinoche de Science
Fiction.
A peine l'homme infecté (John
Hurt) installé (tant bien que mal) dans le bâtiment, le film change
radicalement d'atmosphère. Le spectateur quitte son fauteuil de fan de Science
Fiction classique, pour le fauteuil de dentiste d'un graveleux film d'horreur. Le
Nostromo prend des couleurs de maison hantée et si le croquemitaine n'est pas
armé d'un surin ou d'un harpon, il a une double mâchoire, des dents de
Tronçonneuse, il grandit à vu d'œil et cerise sur le gâteau... il est
impossible de le poinçonner, car son sang dégage de l'acide qui ferait sombrer
le rafiot. Bref, une vraie saloperie !
Vous l'aurez capté, l'ambiance
tourne vite au cauchemar et quand ce type de mauvais rêve s'avère estampillé
Ridley Scott, il est clair que personne n'en sort indemne. Filmant tour à tour des
visages, des situations, des moments vertigineux et autres passages de folies
pures : certaines scènes de ce premier Alien sont aujourd'hui devenues cultes,
comme « La découverte du personnage éclaté dans le vaisseau, la chasse aux œufs, la scène
monstrueuse du déjeuner, le Capitaine Dallas pistant la bestiole dans les conduits
d'aérations, l'explication musclée entre Ellen Ripley & l'Officier Hash, la
course poursuite pour rejoindre la navette et bien entendu le finish
apocalyptique ». Y a pas photo, le film de 1979 est un monument !
Oh le con… il a sifflé
tout l’Actimel !
Bilan des courses : J'ai visionné
Alien des dizaines de fois et force est de reconnaitre que je suis toujours
subjugué. D'ailleurs, au niveau des versions, j'ai vu la traditionnelle (alors
que j’étais très jeune) au cinoche et il va sans dire que sur grand écran ça
tue, mais sur une bonne téloche avec les potards dans le rouge, ça le fait
aussi. Ensuite, il y a la version Director's cut qui propose quelques
explications, comme : la colère de l'équipage face au refus de Ripley à ouvrir
le sas de sécurité pour sauver le malheureux Kane et surtout que deviennent les
personnes attrapées par la créature ? Franchement cette version (qui plus est
en Blu-Ray) m'a retourné la tête, les décors sont hallucinants, l'image est
époustouflante, le Son comme la Zique démontent et si l'on rajoute un casting
de maboul « Tom Skerritt, H.D Stanton, Yaphet Kotto, Ian Holm, Veronica
Cartwight & Sigourney Weaver », englué par un suspens démoniaque :
Quel Fan ne serait pas comblé ? Ouais,
énorme, je ne vois pas d'autre mot...
Bilan des courses : un film
hargneux, flippant, esthétiquement parfait et visionnaire.
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