Réalisé par Brett Kelly
a qui l’on doit l’inoxydable Iron Soldier… comment dire ? Nous sommes
ici en terrain conquis (forêt identique, Effets Spéciaux de maboul, cascades à couper le souffle et des acteurs
que personne ne peut oublier). Y’a pas photo, Brett : c’est un style conjugué d’un bon scénario. Allez hop, on embarque pour le meilleur du
pire.
Le film commence avec 2 nanas à la plage (sans dec ?)...
Elles sont canons, elles sont seules et elles
se demandent si l’eau est bonne, quand étrangement… nous nous retrouvons dans
le couloir d’un laboratoire pour une démonstration de 2 acteurs en Freestyle !!! Manque de bol, au même instant sur l’autre rive, la ptite Tiffany
(pourtant flinguée par ce bon vieux Will dans Men In Black) fait encore la fofolle et à force de remuer l’eau
(pour asperger sa copine, ah les jeunes), elle se fait happer. Plus tard, nous
apprendrons qu’il s’agit d’un Megalodon et vous allez me dire : Damned... c'est un requin préhisto ça ! Yes, mais il vient de remonter à la surface à cause d’incessants forages « honteusement
entrepris dans un lac ». Mais, il était où le Big White pendant tout ce temps ? Suis-je bête, il était bloqué sous une couche
de glace et la foreuse en creusant trop profondément a déclenché un séisme. Force de reconnaître que l’intrigue s’avère
déjà passionnante, sauf qu'en plus... une bande de dangereux malfrats sévissent
dans les parages et d’un coup, ça devient furieusement Rock ‘N’ Roll !
Ici : une photo du fameux Requin d'Eau Douce.
Pas crédible pour une cahuète,
la bande de la fougueuse Barbara décide de traverser le fameux lac pour
planquer leur butin (un tableau) et bien évidement touchée par le requin
préhistorique la barque se renverse. Les joyeux drilles sont à la baille quand
tout à coup, un homme hurle j’ai senti quelque chose me frôler la jambe, donc :
a)
Est-ce qu’un Megalodon dans un étang ça
se remarque ?
b)
Est-ce qu’un Requin de 15 mètres de long
peut te frôler sans que tu te pisses dessus ?
c)
Lors d’une promenade en chaloupe, est-ce
bien raisonnable de placer une toile de Maître dans une bâche ?
Courgea, Crucha et Tanchette sont dans un bateau, le rameur tombe à l'eau ?
Certes, ça fait pas mal
de questions pour un si petit film. De plus, au même moment, une seconde escouade
de jeunes déboule pour profiter du panorama. En 15 minutes, le film bascule du nanar
lambda en Nanar haut de gamme. Les protagonistes savamment triés sur le volet (1
Biactolien mangé d’emblée, 2 écervelées, une scientifique en herbe, une Bad
Meuf, un malabar, un mec qui tapote sans arrêt sur l’épaule de ses amis et un
savant) sont époustouflants, les effets spéciaux sont apocalyptiques et que dire de
la mise en scène ?
Si les plans (interminables) habilement filmés dans la forêt (par devant en gros plan, par derrière dans la clairière, sur les Tongs, à la queue leu leu, etc…) sont d’une justesse foudroyante, n’ayons pas peur des mots : la confrontation des 2 bandes s’avère Wisiène et les retournements de situation marqueront le Septième art au fer rouge.
Si les plans (interminables) habilement filmés dans la forêt (par devant en gros plan, par derrière dans la clairière, sur les Tongs, à la queue leu leu, etc…) sont d’une justesse foudroyante, n’ayons pas peur des mots : la confrontation des 2 bandes s’avère Wisiène et les retournements de situation marqueront le Septième art au fer rouge.
Haut les mains ! Heu... la Maîtresse en maillot d'bain ?
A cela, ajoutons des répliques qui butent « un
requin de cette taille, j’en ai jamais vu », « nous devons retrouver
le tableau et nous tirer d’ici, (réponse) ainsi soit-il », « et si
jamais ils nous ont vu à la télé (réponse) on n’avait nos masques », « ce
n’est qu’un poisson (réponse) un poisson dangereux », « Docteur
vous feriez bien d’enlever cette blouse pleine de sang (il y a du Rick Baker la
dessous) ça pourrait attirer cette bestiole », « le requin a eu son
entrée, à qui le tour… mince elles se sont enfuies dans les bois », « Rich
(prononcé Rittch) arrête de tirer (réponse) laisse tomber, nous devons offrir
les filles en sacrifice à ce requin », enfin du concret !
La DREAM TEAM au Grand Complet !
Dernier bon point, les
décors : Le Centre au milieu de l'île = 3 planches, 2 tôles et un téléphone de 1973. La forêt
dans sa version sombre avec l’agression (au gourdin excellent) du malabar par
une minette de 50 kg et bien sûr « la Plage » The Beach… hommage
vibrant à 300, pléthore de scènes filmées au ralenti (je perds mes tongs, mais
comme par magie, elles reviennent et hop, je suis mouillé, sec, mouillé et re-sec)
qui conjuguées à un finish Dantesque prouve (s'il en était besoin) qu’une Bad-Girl doit rester quoi qu’il arrive
droite dans ses bottes.
En clair : du Haut Niveau. Evidemment, j’ai un passage préféré (repassé en boucle comme un gros maniaque) à 38 minutes quand le Docteur entre dans le lac tout y’est « la venue du requin en grognant svp... suivie du regard interloqué de 2 futurs stars olympiques (mention spéciale pour le costaud) ».
En clair : du Haut Niveau. Evidemment, j’ai un passage préféré (repassé en boucle comme un gros maniaque) à 38 minutes quand le Docteur entre dans le lac tout y’est « la venue du requin en grognant svp... suivie du regard interloqué de 2 futurs stars olympiques (mention spéciale pour le costaud) ».
Naaaan, je n'suis pas la fille cachée de Dyna Meyer & de Mick Hucknall
Alors je vous imagine
trépidant en réclamant plus d’infos ! Que nenni, je me garderai bien de
dévoiler : 1) le thème du tableau perdu et 2) comment, nos aventuriers
vont faire pour déjouer l’appétit de la bête qui est, je vous le rappelle "un Megalodon" (un petit spitch au début nous explique ce qu’est
un Megalodon), il serait cruel de spoiler un dénouement de la mort qui tue.
T'as déjà vu des requins volants, non mais... allo quoi !
Bilan des courses :
le Mega-TOP-lodon du Nanar (il y a même une faute dans le générique de fin), la
pire adaptation Megalodiène de Tombouctou à Portland Maine et que rajouter sur
la Zique ? Sur le Scénario ou sur le déroulement d’une intrigue au suspense
insoutenable. Heureusement qu’à la fin, il est indiqué que c’est une œuvre de
fiction. Du coup, si vous êtes fans de Megalodon, je vous invite à découvrir le
livre de Steve Alten. Il serait d’ailleurs intéressant que les scénaristes
arrêtent de piquer quelques paragraphes de cet excellent bouquin pour en tirer
un (qui a dit plusieurs ?) misérable long métrage. Pour le reste, Jurassik
Shark dure une bonne heure (bizarrement le générique s’avère super long) avec
un beau twist de fin, hum… j’adore. De plus, facile à trouver d’occas, je l’ai
pécho neuf à 1,90 Eur à NOZ et ce n’est pas cher pour une soirée de franche
rigolade.
Pas cher, pas cher... ça m'fait une belle jambe !!!!
Chronique DVD By JMI. Chaudement
conseillé par Tronço…
mouais j'ai des doutes!!!!
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