Au vu du démarrage et après
avoir englouti moult films sur le thème, je pensais (enfin) avoir trouvé la
perle rare… en effet, les premières images sont exceptionnelles : un jeune
caïd (accompagné de son gang) se fait tatouer par un vieux d’la vieille (c’est-à-dire
à l’ancienne), mais que voulez-vous, la méthode Old School pique un chouïa et quelques
échanges houleux vont flotter dans le loft. Soyez sans crainte, les blablas
vont être interrompus rapidos par un messager délivrant une flippante lettre. A
son ouverture (cachetée à la cire) le tatoueur commence à blêmir, bonne
intuition, car en une fraction de seconde, l’ambiance se métamorphose en
punition collective !
L'Ombre du Guerrier ?
Puis, nous découvrons
le jeune héros nommé Raizo, un Ninja qui, orphelin fut entraîné
par le clan Ozunu, alors qu’il avait moins de 10 ans. Celui-ci s’échappera de
sa condition pour combattre une mystérieuse organisation, c’est ainsi que dans
sa lutte contre le crime, il va croiser la route de l’agent Mika Coretti (interprétée
par la sublime Naomie Harris) qui elle aussi suspecte un groupuscule d’assassins
Asiatique, plus communément appelé Ninja.
Slash In The Rain...
Outre des scènes d’actions
pures, ce film rassemble de belles idées qui - conjuguées d’un esprit aussi
historique « les Ninjas ont réellement existé » que Martial, surtout
dans l’Art - nous proposent un long métrage étudié. Les exemples ne manquent pas :
au début « où le Ninja sort de l’ombre, l’image est fascinante », « l’entraînement
où les disciples sont confrontés aux dures réalités de leur futur existence
(certains passages rappellent même 300) », « la fratrie intraitable nous
renvoie à HITMAN » ou encore le premier contrat de Raizo dans les
toilettes d’un Palace. C’est bien simple, en moins de 40 minutes, tu te dis… ça
va cartonner !
Plus fort que M6 et son Pensionnat, voici l'école Ozunu.
Pour la réalisation
tenue de main de Maître par James McTeigue à qui nous devons l’excellent « V
pour Vendetta » & le sympathique « L’Ombre du Mal », il n’y a
rien à redire, c’est carré ! Les acteurs sont également parfaits :
Rain « Chanteur, Mannequin & Danseur-Chorégraphe » (Je suis un
Cyborg & Speed Racer) en Raizo, Naomie
Harris (que j’ai découvert dans 28 jours plus tard et bien sûr Pirates des
Caraïbes), l’inoxydable Rick Yune, la magnifique Linh-Dan-Pham, Randall Duk Kim
(Le Maître des Clés de Matrix) et même le grand Shô Kosugi en Dark Vador du
Clan Ozunu, mais, car il y a un mais…
Je ne connais que 2 livres : Le Kamasutra & le GORIN-NO-SHO
Outre des dialogues
évitables, il y’a quelques plans à éclaircir comme « par qui Raizo est
prévenu pour sauver Mika ? », « pourquoi Mika rentre
chez elle, alors qu’elle sent bien que le piège se referme ? ». Pourquoi
vouloir nous en mettre plein la gueule avec du superflus (le Héros est
invincible, comment a-t-il fait pour survivre après la chute de l’immeuble ?)
et surtout pourquoi vouloir le capturer ? Hélas, cette façon très Américaine
de ramener le film à un public très large va transformer un super projet en simple
bon film et je passe sous silence l’attaque du Dojo par les Forces
spéciales (alors que chacun sait qu’un Ninja est avant tout, un espion haut de
gamme… il n’y a donc pas de guetteurs aux alentours, étonnant non ?).
Enfin dernière bêtise et pas la moindre : les Ninjas se mettent à cavaler
sur la voie publique, pourquoaaaaaa !!!
Les Scènes de Combat sont à la Hauteur !
Bilan des courses :
40 minutes atomiques sauvent une fin bancale. L’image du Blu-Ray s’avère
correcte (les flots de sang en numérique font parfois sourire), le Son pète
bien et les Bonus assurent le minimum syndical.
A voir pour son démarrage haut en couleur !
By JMi
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