mercredi 15 avril 2020
mardi 14 avril 2020
What's in a bird…
... J'aimerais qu'on
renouvelle mon abonnement à la berlue.
Tu as eu de terribles
maux de tête avec Justice League, tu as eu des aigreurs d’estomacs avec Suicide
Squad et tu as saigné du nez pendant Bloodshot ? Ami, entends-tu le vol lourd
des corbeaux sur nos plaines ? Non tu n’entends rien ??? Alors va vite faire une
réserve de Chloroquine parce que là "Amigos" tes poumons vont morfler !
Pourtant l’idée de départ
était sympatoche : un film sur l’émancipation de la canonique folledingue
Harley Quinn et cerise dans le cake interprétée par la magnifique Margot
Robbie ; nous donnait illico une furieuse envie d’tâter de la batte ou du maillet. Alors
peut-être que l’on en attendait beaucoup (idem pour Bloodshot avec Vin Diesel,
nom de bleu c’est XXX oui ou merde ?), sans doute beaucoup trop et patatras…
Y’a quelqu’un qui m’a
dit : t’as rien compris, le film se veut féministe ?
OK, allez on rembobine :
dans les tuyaux depuis un bon bout de temps, il était question de rendre hommage
aux personnages féminins comme Harley Quinn ou Batgirl. Sauf qu’échaudé par
Catwoman (avec Hall Berry) & Elektra (avec Jennifer Garner), je restais
prudent. Puis, la création des séries Jessica Jones et surtout Daredevil « avec
cette fois, une Elektra plus plausible en la personne d’Elodie Yung » me redonna du baume au cœur. Enfin, si l'on rajoute Wonder Woman à l'ensemble, cette fois : mon doute se changeait en pourquoi pas ?
Réalisé par Cathy Yann
(que je ne connaissais pas avant, car je n’ai pas vu son 1er film Dead Pigs qui
parait-il est bon), l’histoire démarre par une fiesta de tous les diables où
cette bonne Harley noie son chagrin à cause d’une rupture. En effet, l’aventure
Joker est finie, du coup l’ensemble des bargeots de la planète n’ont plus la
même forme de respect. Harley picole, Harley charge la mule et Harley part en
couille. Fort heureusement, elle a du bol, mais alors beaucoup, beaucoup de bol
et trop d’incohérences (surtout rythmiques) expédient rapidos certains plans
vers un côté cartoonesque ! Est-ce que c’était l’objectif ? On
rajoute une histoire centrée sur le sauvetage d’une ado et de la formation des
Birds of Prey, en clair une formation Girls Power !
Là encore pourquoi pas ? Sauf que Margot en fait des caisses et au fur et à mesure, elle perd l’essence du personnage qui, certes reste Badass, mais n’a plus ce côté inquiétant !
Là encore pourquoi pas ? Sauf que Margot en fait des caisses et au fur et à mesure, elle perd l’essence du personnage qui, certes reste Badass, mais n’a plus ce côté inquiétant !
Harley Quinn ce n’est pas
Yop là badaboum Circus, mais bien une meuf qui fout les jetons, superbe certes,
mais aussi imprévisible qu’instable ! A l’inverse de Suicide Squad (réalisé par
David Ayer faut-il le rappeler ?) où l’on note rapidement qu’elle est
perchée (et encore, c’est le minimum syndical), je n’ai jamais capté cet
aspect du personnage dans Birds of Prey.
Suicide Birds.
D’ailleurs, pour être honnête, je n’ai pas
capté grand-chose tant ça part dans tous les sens. Par moment on ressent un petit
semblant subversif (guibolles éclatées à pieds joints, Barbe enflammée, découpage de visage
par Zsasz ou ça discute scatologie entre meufs) mais si tu veux lorgner sur
Deadpool (et pas seulement sur la narration ou les Flash-Back), tu ne peux pas
rester politiquement correcte, il faut obligatoirement que ça dérape…
- Et par un autre moment, si l’esprit se veut ultra féministe « les garçons sont tous méchants et les Girls just want to have fun comme disait Cindy », il faut a) développer de vrais arguments ou b) piocher cette essence de rébellion dans de vrais films d’actions féministes comme Kill Bill ou Sucker Punch !
- Et par un autre moment, si l’esprit se veut ultra féministe « les garçons sont tous méchants et les Girls just want to have fun comme disait Cindy », il faut a) développer de vrais arguments ou b) piocher cette essence de rébellion dans de vrais films d’actions féministes comme Kill Bill ou Sucker Punch !
(Spoiler) Parce que là mes ami(e)s, quand je dis que les garçons sont tous de vrais connards, je pèse mes mots : pas un mec n’est positif : le lourdingue de service dans la boîte, celui qui veut abuser d’elle quand elle est ivre, les super-vilains (tous des mecs), le chef de la police ambigu, les taulards qui se font exploser la tronche même le vieux restaurateur (super gentil en apparence) va la balancer pour du pognon, bin ma Zette… un réalisateur masculin te sort un film inverse, du style "toutes les nanas" sont des garces ? Les chiennes de garde érigent directos un bûcher place de la Concorde, mais là ça va LOL ? C’est ce qu’on appelle la nouvelle parité !!!
Ce qui nous amène au
dernier point « les personnages », parfois inexistants (transparents serait plus
juste). Parfois limites dans leur jeu d’acteur (ou différents de la BD), j’en
veux pour preuve que même Ewan Mc Gregor rame comme un malade pour essayer
d’être crédible. Alors ont-ils ou ont-elles été sous exploités ? La
question peut se poser lorsque tu as Mary Elizabeth Winstead, Daniel Bernhardt et
surtout Rosie « Perdita Durango » Perez.
Vous allez me dire Suicide Squad avec les Will Smith, Viola Davis, Jai Courtney, Jared Leto etc. ne t’avait pas mis la puce à l’oreille ? Certes, même si le scénario n’a pas filé des maux de tête au réal, il avait au moins le mérite d’être visuel (constitution de l’équipe, mission, bastons, explosions, remise en question, club de monstres, costumes, etc.) et j’arrête les fans de Suicide qui vont me dire « tu n’as pas vu la bonne version ». Je les ai toutes maté : la theatrical cut, la director’s cut, l’extended cut, la dans ton cut et même la Fan edit (qui avec la 3D) reste la plus cool !
Je possède cette édition Steelbook avec la Version Longue + la 3D.
Vous allez me dire Suicide Squad avec les Will Smith, Viola Davis, Jai Courtney, Jared Leto etc. ne t’avait pas mis la puce à l’oreille ? Certes, même si le scénario n’a pas filé des maux de tête au réal, il avait au moins le mérite d’être visuel (constitution de l’équipe, mission, bastons, explosions, remise en question, club de monstres, costumes, etc.) et j’arrête les fans de Suicide qui vont me dire « tu n’as pas vu la bonne version ». Je les ai toutes maté : la theatrical cut, la director’s cut, l’extended cut, la dans ton cut et même la Fan edit (qui avec la 3D) reste la plus cool !
- Suicide Squad -
Comme quoi, il ne suffit pas de mettre des grosses têtes d’affiches + un budget maousse pour que ça fonctionne. Du coup, Suicide Squad & Harley Quinn resteront sympathiques pour les jeunes et c'est tant mieux, mais nous les Fans de cinoche burné, on s’la pose sur l’oreille. Voyez-vous on me demande souvent la différence entre « une purge et un Nanar » et bien, un Nanar on rit avec. Là on ne rit pas du tout : c’est nié, c’est gnangnan ( à l’image de la création des Birds of Prey un grand moment) et les répliques sont insupportables, bref on frôle la purge ! Le pire, c’est qu’au départ, on espère, on n’y croit et on s’accroche, comme en témoigne la scène de baston en prison qui reste hélas… le seul moment vraiment jouissif sur 1 heure 40 minutes et n’ayons pas peur des mots, cette scène sauve le film de la catastrophe. Je vous ferai grâce de la bataille finale et d’une fin qui ne t’incite guère à aller voir le 2… si suite, il y’a ?
Comme quoi, il ne suffit pas de mettre des grosses têtes d’affiches + un budget maousse pour que ça fonctionne. Du coup, Suicide Squad & Harley Quinn resteront sympathiques pour les jeunes et c'est tant mieux, mais nous les Fans de cinoche burné, on s’la pose sur l’oreille. Voyez-vous on me demande souvent la différence entre « une purge et un Nanar » et bien, un Nanar on rit avec. Là on ne rit pas du tout : c’est nié, c’est gnangnan ( à l’image de la création des Birds of Prey un grand moment) et les répliques sont insupportables, bref on frôle la purge ! Le pire, c’est qu’au départ, on espère, on n’y croit et on s’accroche, comme en témoigne la scène de baston en prison qui reste hélas… le seul moment vraiment jouissif sur 1 heure 40 minutes et n’ayons pas peur des mots, cette scène sauve le film de la catastrophe. Je vous ferai grâce de la bataille finale et d’une fin qui ne t’incite guère à aller voir le 2… si suite, il y’a ?
Ah si seulement le film avait été du niveau de cette scène ?
Bilan des courses : Le
divorce est vérifiable, d’un côté tu as Joker et de l’autre Harley Quinn. Deux
types de films… deux types de cinéphiles. By JMi.
dimanche 12 avril 2020
lundi 6 avril 2020
The Expert - The Specialist !
A priori, rien ne pouvait
distinguer THE EXPERT (sorti en France sous le titre THE SPECIALIST pour ne pas
confondre avec le film de Stallone) d'un énième DTV destiné à boucher un trou
dans une étale poussiéreuse du vidéoclub du coin. Pourtant, et malgré le nom de
Rick Avery au poste de réalisateur, le film est le projet d'un seul homme :
William Lustig, alias Big Bill, l'homme derrière les cultissimes MANIAC et
MANIAC COP.
Mais revenons un peu en
arrière. Lustig sort de 2 déceptions cinématographiques.
Pour commencer, MANIAC
COP 3 qui s'est fait déposséder du film par ses financiers. S'il reste de ce
3ème volet une série b sympathique bien que maladroite, Big Bill souhaitait une
ambiance proche de la Hammer, un acteur noir comme Forest Withaker et filmer au
cœur même de Harlem. Mais ses producteurs (dont Joel Soisson, producteur
visionnaire des suites vidéos de HELLRAISER et THE PROPHECY...) lui imposent
Robert Davi (déjà présent dans le 2ème opus et qui fera sa star capricieuse) et
un tournage à Los Angeles. Des aveux de Lustig, celui-ci passera plus de temps
à regarder le Saturday Night Live à la télé à côté du combo ! Il finira par
quitter le tournage et sera absent de la salle de montage (Aux États-Unis, le
film sortira avec le pseudo Alan Smithee).
Puis, le réalisateur
optionne un script et commence la préparation de son nouveau film, qui a pour
nom TRUE ROMANCE. Mais le jeune auteur, ancien employé de vidéo-club (un
certain Quentin Tarantino) ne peut s’empêcher de montrer son travail à son
idole Tony Scott (TOP GUN, LE FLIC DE BEVERLY HILLS 2) qui se prend de passion
pour les mésaventures de Clarence et Alabama. A 2 semaines du tournage, Big
Bill est remercié et mis à la porte contre un chèque. Tony Scott conservera
néanmoins la fin écrite par Lustig et Roger Avary.
Ayant gardé contact avec
les producteurs de TRUE ROMANCE, les frenchies Roger et Samuel Hadida (ONLY THE
STRONG, KILLING ZOE), le réalisateur de MANIAC s'attaque à un nouveau projet.
Avec son partenaire financier Andrew Garroni, ils rachètent les droits de BRUTE
FORCE, un film de 1947 de Jules Dassin se passant dans le milieu pénitentiaire
et retrouve son compère Larry Cohen (l'homme à la filmo impressionnante, créateur
de la série LES ENVAHISSEURS, réalisateur, entre autres, de EPOUVANTE SUR NEW
YORK, BLACK CAESAR, L'AMBULANCE et co-scénariste des MANIAC COP) pour accoucher
d'un scénario, aidé par l'écrivain Max Allan Collins (auteur du graphic novel
LES SENTIERS DE LA PERDITION).
Le résultat, sorte de 12
SALOPARDS à la sauce VIGILANTE, voyait un groupe d'ex-Bérets verts infiltrer
une prison pour aller exécuter les condamnés à la chaise électrique dont l’état
venait d'abroger la peine de mort.
Lustig envisage un
casting de « tronches » comme on en fait plus : Fred Ward (REMO, TREMORS) et
Lance Henriksen (ALIENS, CHASSE A L'HOMME) en tête suivi de Charles Napier
(RAMBO 2, MANIAC COP 2), Robert Forster (VIGILANTE, JACKIE BROWN) et
l'inénarrable Fred Williamson (BLACK CAESAR, UNE NUIT EN ENFER).
Malheureusement, et c'est là que les ennuis vont commencer, le casting paraît
trop vieillissant et lourd à gérer pour les producteurs et préfèrent miser sur
un meilleur « investissement » en la personne de Jeff Speakman.
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