METALLICA - PART 1
Y’a-t-il un aspect
commercial ? Populaire ? ou avant-gardiste ? Lorsqu’un groupe
couillu sort un disque noir ? Rappelez-vous, oui surtout les mecs de
mon âge : on ne misait pas un kopeck après le décès de Bon et arrive Back in
Black ! AC/DC se refait une santé et le Vinyle se vend par palette. Soit 11
ans plus tard, Metallica nous refait le coup de la pochette noire qui replace
le vrai Son, la rage et l’Riff au bon endroit…
Alors le vrai Son,
pourquoi ?
-
1) on ne peut pas dire que les mixages (de
leur précédant disque) rendent hommage à une zique aussi brutale que radicale.
Certes, une Prod un chouïa juste, mais sincère surtout pour Ride & Master
qui propulsera Metallica comme le fer de lance du mouvement « Thrash Metal »
avec Slayer.
-
2) une rage toujours solide, pourquoi ?
Si la zique du Black Album n’est pas aussi rentre-dedans qu’habituellement, les
textes « eux » sont très intéressants.
-
3) enfin le Riff au bon endroit, pourquoi ?
Parce que chaque morceau est un petit bijou de composition. Alors adieu la prod raide comme la justice et place à l’entente pour tous !
La preuve en est par un
démarrage très alléchant « Enter Sandman » et son Intro de pure
folie. Nous étions habitués aux intros de dingo, mais là… les mecs ont fait très
fort ! Le titre pénètre illico dans ta tête, peut-être dû à un écho de
Harvester of sorrow ? Je ne sais pas… mais le parpaing est Heavy à
souhait, flippant et bon sang, je rêve ou on entend la basse ? Sad But
true enfonce le clou, ultra lourd et approfondi d’un texte conjugué d’un solo
aussi craignos que classieux (pour beaucoup le meilleur morceau du skeud). Puis
Holier Than You nous rappelle que Metallica est un groupe de Thrash qui tabasse et fort heureusement, le Black Disc sera parsemé de morceaux "bien speed"
comme on aime « Through the Never & The Struggle Within ». Il est
d’ailleurs bouclé par ce dernier, Thrash un jour ; Metal… toujours.
Bref, nous roulons sur
une route cabossée et c’est cool, mais soudain : on s’prend un cactus dans
le pare-brise. Autant dire qu’avec « The Unforgiven » … ce fut la
surprise du chef. Damned, une balade guitare sèche & castagnettes, c’est
quoi se délire un hymne aux Mariachis ? Putain non, ça revient du bon côté
de la barrière avec un bon Riff des familles, mais bon… voilà James qui chante « presque »
d’une voix claire et l’ensemble sonne très très propre. Chers amis, c’est ce
que l’on nomme un Hit radiophonique, mouais pourquoi pas ? Surtout que
parti dans leur lancée, ils vont nous en faire péter un autre avec "Nothing Else
Matters" (la légende raconte que c’est James Hetfield qui signe le solo). Allez,
on enchaine avec du Ravi Shankar sous stéroïdes, Wherever I May Roam (à écouter
au casque) réveille les Metalleux comateux d’un Unforgiven, heu… plus que pardonnable.
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