Comme stipulé sur l’affiche :
c’est le 9 novembre, qu’une nouvelle calamité frappa les salles obscures. En
effet, après avoir bousillé : Thor (Love and Thunder un must !), les Avengers, She Hulk et j’en passe. C’est
au tour de Black Panther de se faire tirer le portrait et les moustaches. Alors, si on « navet » un doute, on « navet » pas vu ça depuis
Star Wars épisode 09.
Comment peut-on tirer du
faramineux Comics un scénario aussi affligeant, c’est-à-dire : mou du
genou, interminable, sans rythme et quelque-peu éloigné de l’histoire « la Femelle de
l’espèce » qui reste une excellente série (datant de 2009 avec une réédition de l'ensemble des
épisodes réunis dans un Marvel Deluxe en 2022).
Comparons, en commençant
par le début, car à l’inverse du film « T’Challa n’est pas mort ». Celui-ci gravement blessé, vient de tomber dans un guet-apens. Un piège tendu par un Super-Vilain
en armure (mais chut…) hélas, juste après une rencontre avec Namor (ce qui en
fait le coupable idéal). Et Namor… parlons-en ?
NAMOR (avant).
Il s’agit du 1er
Mutant, plus connu sous le nom du Prince des Mers. Le gars possède les océans,
un égo surdimensionné, un caractère qui rendrait sympa Wolverine et un
extraordinaire sens de l’honneur. En clair, il préférerait se suicider plutôt
que de perdre au Monopoly contre la Chose. Alors, se soumettre… Ah,Ah,Ah !
Je vais te soumettre... qu'elle disait la cht'ite Panthère ? Comme quoi avant de
commencer un film, il vaut mieux étudier la psychologie des personnages, car
faire passer Namor pour un Aztèque haché, sournois et aux manières étranges… ce
n’est pas connaître la genèse du Prince des mers. Je ne parlerai pas non plus de
l’ensemble des personnages absents « Tornade, les 4 F, Fatalis, etc »,
quant aux hommes où sont-ils ? C'est Wonder Woman chez les Amazones ou Black Panther ?
Pourtant en 2 h 40, on pouvait envisager de
belles perfs, des renversements, des explications, un chouia d'écologie et surtout (avec Namor) des
bastons à couper le souffle !
NAMOR (Après, il est interdit de rigoler).
Ensuite, au niveau du
film « là » nous frôlons la limite de l’imaginable. Un découpage
bizarre (tant au niveau visuel que narratif) incorporant des situations
aussi prévisibles que consternantes. On glisse par ci, un élément politique. On glisse par là, un fond de morale, une pincée de mythologie "couplée" de seconds couteaux et HOP... la soupe est prête.
J'ai eu l'impression que Ryan Coogler a fait au mieux en conjuguant "un étrange scénario & deux têtes d'affiche (Shuri & Namor)" pas vraiment crédibles. Autant dire que nous sommes très loin du premier volet (qui était
plutôt cool). Bref, le film est exclusivement axé sur un bel hommage à la
mémoire de Chadwick Boseman et c’est une très bonne idée. Cela dit, peut-être
qu’il fallait simplement réaliser un bon film pour lui rendre un bel
hommage… le Fan que je suis en reste
doublement triste.
Bilan des Courses : si tu ne veux pas
user tes yeux, je te conseille plutôt « Black Panther / La Femelle de l’Espèce »
en édition inté-GRAAL chez tout bon libraire.
By JMi.