lundi 29 novembre 2010

GLADIATOR... L'Espagnol ! L'Espagnol !



Comme beaucoup, je faisais le pied de grue dès sa sortie en salle. Puis, coup de bol... j'ai eu la chance de mater Gladiator dans des conditions pour le moins inoubliables. En effet, je fus invité à une projection de nuit et à ciel ouvert dans les vestiges de l'ancienne cité Gallo-Romaine d' Argentomagus hé hé, ça : c'est le genre de truc que l'on n'oublie pas !
 

J'm'en lave les mains du poste de chef !

L'événement m'avait traumatisé et franchement, je ne pensais pas retrouver l'intensité de ce film dans d'autres conditions. Je me trompais sévèrement, car le Blu Ray dans la version longue dégomme son légionnaire. Primo, l'image demeure fidèle au DVD (un chouïa mieux), mais le Son (surtout en VO)... houlà la . Secundo, quel film, bon sang quel film !
 


Sur ce, passons au pitch : Le général Maximus prépare son armée pour une ultime bataille. Il fait froid, l'air parait aussi irrespirable que tendu et l'empereur Marc Aurèle toise l'endroit d'un regard imperturbable. Soudain, quand le messager sans tête déboule dans le camp Romain, ses guerriers implacables comprennent que la confrontation est inévitable. Bilan des courses Rome 1 Germany 0, ce premier choc visuel scotche littéralement le spectateur au fauteuil et pourtant, il ou elle n'a encore rien vu.


Frime pas... moi aussi j'ai fait des cascades quand j'étais jeune.


Félicité, pour toutes ses victoires, l'empereur (visiblement fatigué par moult Campagnes) propose au valeureux Général de gouverner à sa place. Celui-ci refuse poliment, en prétextant qu'il n'aspire qu'à une urgence "retrouver sa femme et son fils", mais jaloux comme un pou, le vil Commode (qui ne l'est pas en fait) assassine son père en lui faisant porter le chapeau, le casque plutôt et dans la foulée, il envoie une escouade buter toute sa famille. Maximus échappera aux Prétoriens, mais arrivera trop tard et n'empêchera pas le massacre. De plus, grièvement blessé, il va être récupéré à demi-mort par un marchand d'esclave et revendu à Poximo un ex Gladiateur. Celui-ci organise des joutes particulièrement féroces où les combattants sont attachés 2 par 2, pire... certains novices sont triés pour être immédiatement confrontés à de véritables tueurs. Sauf que notre ami Maximus tranche, sectionne, transperce, étête et élimine chaque kamikaze qui ose le défier. D'ailleurs, il ne se nomme plus Maximus, mais l'Espagnol. Devant autant de détermination, Proximo n'a guère d'alternative, il doit illico le présenter comme un big challenger au Colisée. Grâce à la bonté de l'homme, il retrouvera de vieilles connaissances et croyez moi, ça va chier gravos !


 
Les Scènes dans le Colisée sont stupéfiantes !
 

Ok j'la boucle, sait-on jamais ; peut-être qu'un mec aillant dérivé sur un radeau ou muté sur la banquise n'a pas vu ce chef d'œuvre. Pour les autres, c'est pain bénit : Ridley Scott aux manettes, Russel Crowe & Joaquin Phoenix en frères ennemis, Richard Harris & Oliver Reed en gentleman, sans oublier la sublimissime Connie Nielsen dans le rôle de Lucilla (soeur de Commode), que du lourd et que dire des seconds rôles ? De l'ultra lourd ! Rajoutons un scénar béton, des bastons à couper le souffle, des images hallucinantes, un finish à briser le cœur d'un sociopathe et le tout escorté d'une zique de folie.



    Alors caresse ton chien, frotte toi les mains, enquille le Skeud et déclenche les enfers !

Chronique Ciné by J-Mi.

dimanche 28 novembre 2010

La Blague Salace du Père Freddy : Le grand-père vient de décéder.


Le petit-fils va présenter ses condoléances à sa grand-mère de 90 ans et trouve sa Mamie en larmes : Il la prend dans ses bras et la console. Un moment plus tard, la voyant plus calme, le petit-fils en profite et lui demande
- Mamie, comment est mort papi ?...
- C'est arrivé en faisant l'amour, lui confesse la grand-mère.

Le jeune garçon lui répond :
 - Mamie, les personnes de 90 ans ou plus ne devraient plus faire l'amour car c'est très dangereux !!!
Mais la grand-mère lui explique: - Oh, tu sais... nous étions prudents et nous le faisions seulement le dimanche, très calmement, au rythme des cloches de l'église :
" ding " pour la mettre, " dong " pour la sortir...
- Et que s'est-il passé, Mamie ?, demande le petit-fils ....

- Tout se passait pour le mieux, quand soudain !!!! Le marchand de glaces a déboulé en agitant frénétiquement sa clochette !!!!!

samedi 27 novembre 2010

Happy Birthday Pascal !

Surnommé dès son plus jeune âge : l'équarrisseur des Rings, le Fossoyeur du carré de pelouse, le cauchemar du Dob à poil long ou plus communément appelé La Toupie Nogentaise, par une foule d'experts. Cher(e)s ami(e)s, les substantifs me manquent tant l'homme est costaud !


Fier inventeur du tourniquet sauvage, Pascal aime s'habiller en pyjama, sauter dans tous les sens, se rouler sur les tatamis et virevolter autour, sur (et parfois dans) les tables. Ses points forts sont aussi nombreux qu'attachants, car "Physionomiste et doté d'une mémoire d'éléphant", il n'oublie jamais rien. Pratiquant à outrance l'anticipation : il n'hésitera jamais à refermer le coffre de sa bagnole pendant que tu ranges les courses ou de lancer son Malinois toute muselière dehors histoire d'être certain que tu tiennes debout. Aujourd'hui reconverti en pilote de Quad, nous n'avons plus un seul sanglier valide dans la forêt domaniale !

Alors, vous l'aurez capté, un tel phénomène aussi farceur que taquin,
Plastronne forcément... en tête du tableau des meilleurs copains.
                                                                                        Joyeux Anniversaire.

vendredi 26 novembre 2010

WOLFMAN : ou comment garder un Loup Garou... de secours ?


Si tu as aimé le Dracula de FF Coppola, si tu as aimé Van Helsing de Steph Sommers et si comme moi, tu es un Fan des vieux films de Loups Garous qui essayent de s'taper la meuf de Frankenstein. Je te conseille The Wolfman qui vient de sortir en DVD et en Blu Ray à un prix raisonnable.  
 

Magnifiquement réalisé par Joe Johnston à qui nous devons quelques pavés Fantastico-aventuresque "Jumanji - Hidalgo - The Rocketeer ou encore Jurassic Parc partie3" et surenchéri d'un casting aux dents longues, soit : A Hannibal Hopkins, le ténébreux B Del Toro, Hugo Matrix Weaving, la superbe Emily Blunt et Géraldine Chaplin que l'on ne présente plus. Certes, nous pouvions espérer un grand truc. Alors "un grand truc"... il va falloir calmer les chevaux, car même si le film se veut particulièrement soigné (l'image du Blu Ray m'a fait hurler de bonheur sous un clair obscur), je m'attendais à nettement plus de castagne et surtout à un autre type de Loup-Garou. En effet, s'agissant d'un remake, les transformations vont rester fidèles à son modèle tout en embrassant (évidement) la technologie de notre époque.


D'ailleurs, en parlant d'époque, le pitch se veut un chouïa plus alambiqué qu'il n'y paraît. Lawrence Talbot est un acteur de théâtre, mais la mort suspecte de son frère l'oblige à retourner sur les terres de son enfance. Là, il retrouve un père acariâtre, une (très, mais alors très) belle-sœur éplorée, des villageois au cerveau ramolli, des Tziganes bien cool et un inspecteur de Scotland Yard ultra soupçonneux, mais n'écoutant que son instinct, Lawrence mène l'enquête et... décide enfin de porter un vrai prénom d'homme avec les poils, la gourmette et le second degré qui va avec. Mais comme chacun sait, l'aristocrate est cachotier, fouineur et à trop chercher de réponses, il va en trouver !   

Un Loup Garou SDF, Heu... pas Cool !

Au niveau des clins d'œil, nous trouvons quelques flashs du Loup-Garou et du Monstre de Londres, ainsi qu'un esprit Gothique flirtant avec des scènes de pure folie comme celle de l'évasion de Lawrence. Alors, pas de panique, j'vais rien dévoiler. Je vais juste vous divulguer un passage qui bombarde : notre héros est emprisonné dans un HP plus glauque que fonctionnel et le Psy en chef tient une conférence en présence d'un dément (notre héros donc) se qualifiant de Lycanthrope et dès que la lune va se pointer, ça va swinguer dans la chambré. Rien que pour la fuite de l'hosto, le film mérité d'être regardé ! De plus, les effets spéciaux sont particulièrement léchés, du style "Gore, mais pas trop" (qui a dit dommage ?).
- les images de synthèse sont impressionnantes.
-  les bastons crédibles.
-  les fusillades et autres poursuites tiennent la route.

Bad Moon Rising...

Bilan des courses, voici un bon remake à l'esthétique appliquée qui remet un classique sur les rails. Après, au niveau surprise ? Les Tronço-Fans ne  tomberont pas de leur fauteuil. Par contre, les cinéphiles peu enclin aux films Fantastiquo-Horrifiques vont prendre leur pied et y a pas photo même.

Perso, je me suis envoyé 15 minutes de rab grâce à la version Director's Cut, qui parait-il tranche plus (mouais...) tout en regorgeant de plans diaboliques comme la fameuse explication de la passation de flambeau (ici une canne) à laquelle je n'ai rien capté. Enfin bref, on s'en cogne tant le film est sympa et surtout à mater sans rugir de plaisir... hein, chut quoi !

                                                Chronique Blu-Ray by J-Mi

mardi 23 novembre 2010

Le Big Skeud... du Moment !

              HORRIFIC - YOUR WORST NIGHTMARE
Ah, je l'avoue, la jaquette m'a sauté en pleine tronche ! Du coup, il me fallait en savoir plus... néanmoins, j'avais quand même une angoisse sous-jacente, car au vu de cette si belle jaquette, à quelle sauce, j'allais être bouffé ? A grand coup de Psycho Misfitsien ou plutôt digéré par un ersatz de ce bon vieux Rob Zombie ? Ouais, pas évident, sauf qu'à peine sur Play, tout c'est éclairé. Explication :

- Formé aux States en 2008, par un mec au nom qui parle, soit, Dave Slasher. Le style se rapproche d'un Death Metal qui aurait copulé avec un truc hybride du style Psycho-Punk, donc ; le genre de missile que l'on ne rencontre pas en Grande Surface.


VOUS AVEZ DIT : DEATH ROCK ?

 D'entrée de jeu, nous avons affaire à l'intro (type trailer) histoire de baliser la piste, puis "Death Rock" déboule comme son nom l'indique :
- Frais et Rock'N'Roll, on sent illico la vieille école... putain, ça rime et ça décime !
Brain Drain, nous ressert la même chose, mais bon sang que c'est efficace, tout s'enquille parfaitement, le Tempo (très Punk) n'en fait pas trop, le chant demeure entre growl et menaçant, les cordes sont affutées, la basse calibrée et le mec nous réserve même un bon solo des familles, ça y est, j'suis accro ! Du reste, on ne change pas une équipe qui gagne :
- Dead A Midnight ; et pan 4 minutes 47... tiens en voilà une belle pièce ? Avec un Riff aussi béton que connu, (mais ô combien jouissif), ses Solos aux envolées qui débordent et son rythme qui démastique, j'adore !
- The Ultimate Sacrifyx ; propose une (légère) alternance, une batterie plus Death'n'Roll (à 1 minute de jeu, c'est même plutôt costaud, malgré un mix qui ne l'avantage pas) et un gros feeling de bout en bout. Excellent !
- Metal Cemetery ; avec son Intro Vintage (en Solo) et son accélération immédiate, retrouve l'esprit originel d'une Zique de feu, ça Blinde, ça Bétonne, ça tempère, ça ré-accélère et surtout, ça ne débande jamais.
- Temptress Of The Undead ; si t'es Fan de ce style de Zique, accroche ta ceinture, c'est le morceau qui tue !



The Return Of The Devil's Rejects.

Mais ne croyez pas qu'le gaillard se contente de nous servir une identique barbaque, il y a quelques variantes à retourner sur le Barbecue, comme :
- Abnormal Imagery ; lourd, sombre, flippant et au finish...très intéressant.
- Ride On The Lunatic Side ; soit 1 minute 51 dans les griffes de la bête. Le tempo prend son temps, puis il t'envahit, te serre et te balance un solo bien craignos et cela, juste avant de te finir en 2 temps.
- Orgy Of The Blood Parasites ; là encore l'intro va en surprendre plus d'un et hop, 2 minutes 50 dans le train fantôme avec le Dr Satan comme passager.


Allez, j'ai gardé le meilleur pour la fin "Tales Too Terrible To Tell", morceau parpaing à la plage cachée, bourré de groove et bien rentre dedans. Bilan des courses, ce Skeud s'avère super bonard, c'est pile l'engin qui te propulse dans un vieux cinoche qui passe encore des films d'épouvante... en clair, pas de couille, pas d'embrouille, tu poses ton cerveau et tu décompresses. De plus, il s'agit de son bébé, car le mec s'est chargé absolument de tout, respect donc... Seul regret, mais pas des moindres... Slasher Dave évite de s'attaquer à Vanina, pas grave, ça sera pour le prochain et en attendant, écoutez moi ce petit bijou. Sex, Beer and Rock'n'Roll !

lundi 22 novembre 2010

La Blague Cyno du Père Freddy : Dieu & Jésus te regardent !




Il fait déjà nuit. Tout le monde dort sauf un cambrioleur qui s'introduit sans bruit dans une maison qu'il croit vide.  A peine à l'intérieur, il entend derrière lui une voix qui lui dit :
- Tu devrrrrais fairrrrre attention, Dieu et Jésus t'obserrrrrrvent.
Terrifié le cambrioleur se retourne et voit une cage avec un perroquet à l'intérieur. Soulagé il dit : Alors comme ça Dieu et Jésus me surveillent ?
- Oui ils te surrrrrveillent en ce moment même !
- Et toi comment t'appelles-tu ?
- Nazareth répond le volatile.
-
Mais quel est l'idiot qui a bien pu te donner un nom pareil ?

- Cest le même idiot qui a baptisé le Malinois Dieu et le Rott Jésus !!!

dimanche 21 novembre 2010

Le Ring-Sport a la Dent Dure !

Suite à mes explications sur le film d'Alain Jessua << Les Chiens >>, pas mal de messages (et quelques incompréhensions) m'incitent à rebondir sur un sujet épineux << Le Dressage >>. Déjà, il faut bien comprendre que dans le milieu canin, les cynophiles font une différence entre l'éducation et le dressage.


Alors pour faire simple, je dirai que l'éducation aborde simplement les basiques comme une marche au pied (sans souffrir d'une tendinite après 2 promenades), le rappel (bien pratique pour une promenade au parc sans antidépresseur), les positions << assis et couché >>, rapporter et donner un objet (arrête de mâchouiller les bottines neuves à maman), placer le chien en immobilité (sur un tapis, panière et sur le canap pour les furieux) ou réguler les aboiements avant que tes voisins clouent une chouette sur ta porte, enfin bref : obéir quoi ! Pour le dressage c'est la même chose, mais avec une performance (puissance 1000) sur la finition de l'exercice. Exemple : où pour une personne lambda, un gentil Kiki ne doit pas tirer sur sa laisse sous caution de se voir affubler d'un collier à pointe pour Boer-Bull dégénéré. En compétition, il devra se fader tout un circuit avec ou sans laisse (et même en muselière), réaliser des blocages, suivre son Maître la tête collée à son genoux et suivre chacun de ses mouvements, y compris les arrêts (bien souvent assis pour le chien) et naturellement, l'ensemble noté et épluché par des juges au regard de Cyborg. Mais, ne tombez pas de votre chaise en lisant ces quelques lignes, car il ne s'agit que de l'échauffement ! En effet, le parcours ne fait que commencer et place aux festivités : Immobilité inédite, rapports d'objets en toute circonstance, plusieurs Sauts, refuser de la nourriture offerte par un étranger, rechercher une personne sur une zone, aboyer à l'ordre, partir à toute vitesse dans un sens et revenir dès le rappel (au micro seconde), marcher dans tous les sens, intercepter, garder, plonger, nager, pister, identifier, dessouder, défourailler, carburer et j'en oublie surement... vous  suivez toujours ?

OK, voici maintenant 2 types de Sports Canins : il y a ceux qui ne désirent qu'aboutir en pur révélateur Sportif et donc, qui ne sélectionne que peu la race sollicitée. Mais attention, une pratique assidue apportent toujours une grosse pierre à l'édifice. Et, il y a ceux, dont le but primordial demeure la sélection par une génétique appliquée, car pour avoir des Chiens de Compétitions, il faut bien entendu des éleveurs sérieux, méthodiques et réalistes. Alors, hors mis pour les chiens de chasse, de course, de force ou de traineaux et en ce qui concerne la France, l'école de dressage par excellence, se nomme le Ring et le Ring Quésako ? Cette discipline est née, il y a plus d'un siècle en Belgique. Ultra élitiste, ce programme ne pivote que sur un axe fondamental "le Courage". Vous noterez qu'accessoirement une santé de fer est vivement conseillée, ainsi qu'un panel de qualités résumé ici en 4 mots simples << Volonté, réceptivité, ténacité, vélocité >>.



Néanmoins, il existe plusieurs types de Sports Canins incluant des épreuves de mordants dans leurs notations. Ces même notations sont établies par des juges qui, à l'aide d'un règlement précis ont pour mission de départager les équipes (1 Maître + 1 Chien). A savoir qu'une épreuve se dispute sous forme de circuit avec des figures imposées, celles-ci ont obligatoirement sur leur trajet << de l'Obéissance, des Sauts, de l'indentification et des prises sur toile >>. En effet ; selon les pratiques Européennes, il y a quelques variantes créées par la mentalité propre des utilisateurs et si ces différences s'avèrent compliqués pour un amateur, elles sont nécessaires au bon développement d'un cheptel international. Pour cela je prendrais en exemple 2 programmes ayants un titre Mondial à la clé, comme le RCI et le Mondioring, mais nous y reviendrons dans un prochaine dossier. Pour l'instant, commençons par le début, dont les bases nous ramènent au plat pays. La naissance des concours (nous retrouvons des traces en 1893) va engendrer plusieurs fédérations dont l'une (par un heureux glissement de terrain) apportera l'ossature d'un Ring Français, qui sera véritablement élaboré aux environs des années 30. C'est à dire : par de l'Ob, des sauts & du mordant, on note également un travail de garde d'objet et de protection en muselière n'ayant plus cours aujourd'hui. Idem pour la recherche du Maître qui donnera lieu à un exercice d'olfaction. A l'inverse, la Belgique a su garder << l'esprit >> originel d'une sélection brute en développant le courage du chien jusqu'à l'analyser dans ses moindres recoins. Les Hollandais vont pousser le bouchon encore plus loin en axant principalement leur travail que... sur l'efficacité !



Enfin, la France va démontrer que l'on peut garder un mental subtil tout en étant guerrier dans l'âme. Si les 3 nations ont une explication référentielle de leur programme, elles n'aspirent qu'à un but similaire << sélectionner l'élite >>. Par ce biais, le Ring va devenir le programme canin de référence (voire exclusif) étudié par les Eleveurs et si certains vont loucher chez le voisin, qui les en blâmerait ? Certes, outre le fait qu'en Belgique << Ring = Religion >> et surtout... qu'il fut pratiqué de tout temps, la France va développer son propre travail à un point tel : que notre French-Ring (comme le nomme ses aficionados) va devenir la discipline canine la plus populaire, pourquoi ?


Poussée par une armée de fidèles et par une presse spécialisée, dont la revue du Berger Allemand qui deviendra dès 1987 le légendaire "Sans-Laisse" (un Mag avec un grand M qui décortique tous les concours de Dressage), mais également Le Berger Belge (la revue interne du Club), chaque propriétaire de chiens susceptibles de bosser se prend à rêver de performances. Du coup cet engouement massif sera le déclencheur d'une force de frappe inévitable. Certes, l'époque où seule une majorité issue "de la classe ouvrière" pratiquait le dressage est enfin révolue. L'éducation fine, le Dressage sans concession et l'intransigeance du Sport vont prendre le pas. Puis, la fin des seventies avec notamment la création des sélectifs (en 1978, qui reste encore aujourd'hui un procédé infaillible pour sélectionner les meilleures équipes) va  littéralement faire exploser la discipline sur l'ensemble du territoire (découpage des régions, championnats Régionaux, etc...). A cela, s'enchaîne un règlement aussi pensé que précis et voilà, le monstre est en marche. Du coup, les compétitions s'intensifient, les sélections deviennent draconiennes et notre bon vieux Ring se voit qualifier de Moderne. La vieille appellation << chien de Défense et de Police >> se mue peu à peu en Sport Canin. Les costumes de nos Hommes d'Attaques se colorisent et les bleus de travail se transforment en gilet de conduite !!!! Vous l'aurez compris, une harmonisation hexagonale prend forme et pour fusionner totalement, les années 80 seront déterminantes.

- Premièrement : la cynophilie de caractère fait preuve d'énormément de réalisme, les éleveurs, les conducteurs & les Hommes d'Attaques sont déterminés à œuvrer pour une sélection précise << le bon, rien qu'le bon >> quitte à déstabiliser les standards.

- Deuxièmement : les circuits sont d'une extrême difficulté (tant physique que Technique), le chien commence par 3 sauts (très performants), entérinés d'une obéissance au cordeau avant de passer aux choses sérieuses, j'ai nommé ; les épreuves de saisie sur toile. Il doit protéger son Maître, garder un Objet, fouiller un terrain et intervenir sur des attaques lancées où un Homme protégé d'un costume (appelé Homme d'Attaque-HA) doit l'empêcher de l'attraper par une foule de moyens (ce qui comporte de se servir d'ustensiles & autres artifices non dangereux), puis luter, faire preuve de stabilité et cesser au quart de seconde. Sans oublier, l'attaque arrêtée ou l'escorte développant son taux de reflexes avec bien entendu, le tout saupoudré de mise en place aussi tactique.... qu'obligatoire. 

- Troisièmement : La Coupe de France (appelée Finale dans le jargon Cyno) possède une saveur particulière, les organisations deviennent dantesques, il y a un monde fou, l'ambiance est surchauffée, mais tout le monde est réuni dans un unique but : applaudir les 30 meilleurs chiens de France.
- Quatrièmement, le chien de compétition doit faire preuve d'un équilibre de tout instant, car il va officier en présence d'une foule d'inconnus. Il arrive même qu'un cyno conduise le chien d'un pote en compet, car vous l'aurez compris : la star reste quoi qu'il arrive... le chien.


Bilan des courses, le French-Ring passe le siècle avec un succès ô combien jalousé, mais pas de panique tant celui-ci se porte à merveille. La discipline passionne les jeunes et de nouveaux adeptes (Homme comme femme) font chaque année leur apparition. De ce fait, envié, copié et pratiqué par une foule de Nations, nous pouvons affirmer sans prétention aucune : que le Ring Français demeure et demeurera à tout jamais la discipline reine des masses cynophiles.


Sur cette explication, il faut noter : que certaines personnes ont placé les fondations d'un Art aussi moderne que transcendant. Il fut donc logique que le cinéma s'intéresse de très près à ce type de chiens autant sportif, qu'acteur ou cascadeur et qui mieux qu'un Dresseur de haut niveau (Himalayen en ce qui concerne notre homme) comme Mr André Noël pouvait prouver autant d'affirmations ? Plus de 1 000 films à son actif, d'une culture inimaginable et touché par la grâce (car il ne faut pas se leurrer, André avait un Don)... nous assisterons confortablement assis devant notre écran à de multiples exploits. Alors de la Grande Vadrouille, au Chat et la Souris, en passant par le jeu d'échec des 3 Mousquetaires aux plus virulentes cascades, j'ai eu la chance de retenir d'innombrables explications relatées par le Maître et si vous êtes toujours intéressés, nous verrons ça très prochainement.


Cher(e)s Tronçomaniaques, merci pour vos encouragements et pour les Kamikazes qui en veulent toujours plus, il y a Chienplus.com : http://www.chienplus.com/leon_andre/


dimanche 14 novembre 2010

L'Impact Des Loups... Analysé par un Cynophile !



Si aujourd'hui, il y a bien un sujet ambigu (et à la mode) propulsé sur nos écrans, c'est celui "de la vengeance" ! Combien de films ont été traité par une thématique à faire froid dans le dos ? Du plus horrible Rape and Revenge (I Spit on your Grave) en passant par des exécutions sans préavis (Le Justicier), jusqu'au film d'auto-défense pur et dur (Vigilante) avec nettoyage du quartier à la clé. Certes, c'est radical et ça défoule...

Voilà pourquoi, le film d'Alain Jessua tourne sur plusieurs idées, mais en pivotant sur un axe enchevêtré de contradictions. A cela, il faut se remettre dans le contexte et bien soupeser l'époque (1978-79). Une époque qui malheureusement n'a pas tant changé que ça. En effet, confondant l'insécurité à la bêtise, combien de fois j'ai entendu le commun des imbéciles prononcer la phrase qui tue : si ça continue... j'vais prendre un chien !!!! Et voilà, l'archétype même de la stupidité en pleine lumière, que dis-je ? Du joyau rutilant boursouflé d'une crétinerie rayonnante, car avant de prendre un chien : il faut un minimum de connaissance.

Mr G.Depardieu, Mme N.Calfan, Lear & Lilith.  

Et si l'on rentre de plein pied dans le pitch << les citoyens d'une banlieue pépère dresse de furieux cabots pour leur protection >> cette dernière formule va rendre le film particulièrement intéressant. L'image grotesque du gros beauf de base mélangée à celle plus naïve d'une jeune femme violée (qui va péter les plombs), en passant par les clichés d'une jeunesse boutonneusement stupide  (qui va également péter les plombs) se voit pousser à son paroxysme et certes, il s'agit d'une fiction ! Néanmoins, ce type de récit n'a pas vraiment arranger (sociétairement parlant) les véritables Cynophiles, qui (n'ayons pas peur des mots) résident aux antipodes de cette bouffonnerie villageoise. D'ailleurs, d'un point de vu Cynophile (ce qui est mon cas), je pense que pour capter certains passages, il faut de bonnes bases, pourquoi ? Parce qu'il y a des répliques complètements hermétiques pour un non-pratiquant. Exemple : le mordant n'est qu'une autre phase de la sociabilité. Comment le spectateur lambda peut piger ce type d'affirmation ? En fait et c'est aujourd'hui prouvé par l'implication de diverses races en des Sports Canins comportant << des saisies sur toile >> qu'il est impossible de faire "travailler" un chien, sans que celui-ci possède une stabilité caractérielle au Top Niveau. La preuve : outre le fait, qu'un chien affirme son caractère propre, il est aussi dépendant de sa génétique. En effet, un chien de compétition est tributaire d'un atavisme directement lié à sa spécificité. C'est à dire, que si je retourne la phrase de 1978 << le mordant n'est qu'une autre phase de la sociabilité >>. Il faudrait lire en 2010 que l'entraînement d'un chien au mordant sportif  génère un équilibre par la stabilité de sa prise. Ok, la formule n'est pas simple pour un profane, n'empêche que c''est une vérité établie depuis plus de 20 ans.

Je vais prendre à témoins, la race employée pour les cascades (Lilith & Lear dans le film). Il s'agit du Berger Belge Malinois que l'on peut qualifier de prototype même du Chien de Compét. D'ailleurs, tant celui-ci est représentatif, nous ne comptons plus les réalisateurs souhaitant un Malinois pour tourner de simples scènes et bien entendu de multiples cascades. Son air robuste, son étonnant physique, mais surtout sa réceptivité au dressage ont fait de lui l'arme fatale du cinoche. Dans << Les Chiens >>, il s'agit des Malinois d'un Maître Eleveur & Dresseur qui a plus de 1 000 films à son actif, j'ai nommé mon Mentor & Ami Monsieur André Noël (il s'agit du dresseur animalier qui tient le Loup en laisse à la fin).

Mr André Noël.

Là encore, combien de fois, nous avons eu de virulent débat concernant : Les Chiens ? Il me faudrait une place indéfinissable pour vous en parler, mais une chose est sûre... la compréhension de ce film est compliquée. Elle balance plusieurs visages, s'évanouie parfois dans des fabulations ou parachève des phrases toutes faites. Il faut bien comprendre l'impact du cinéma et donc, conserver son aspect sensationnel au péril de flirter avec l'absurde. Je prendrais à témoin le chien blanc raciste de Samuel Fuller dans << Dressé pour tuer >>, du bon gros Portnawak avec quand même une (légère) touche de jugeote, mais qui n'a pas su être exploité étant donné que la culture cynophile aux States n'a d'équivalence que celle du Base-ball chez nous.


Enfin bref, retournons à notre film qui n'évoque absolument pas le racisme, mais qui choque d'une manière différente grâce à la fameuse patte d'un Alain Jessua délivrant un univers à la philosophie malsaine. Ayant déjà un max de classique à son actif (Traitement de choc, Armageddon ou Paradis pour tous), sa façon de tourner développe un schéma presque fantastique (surtout la nuit), assurément engagé et visuellement intéressant. Après, il y a les acteurs : Gérard Depardieu dans un rôle "d'homme étrange" s'avère déterminant, Victor Lanoux en gentil médecin est impérial, quand à Nicole Calfan : elle porte carrément le film sur ses épaules et d'un point de vu purement Cyno, je dirai qu'elle m'a bluffé par sa prestation de conductrice. Bilan des courses : Autant pour un Cinéphile, ce film pose de grosses questions sur l'effet parano de l'auto-sécurité. Autant, il est parfois difficile d'accès pour un non Cynophile. C'est un drôle de film, qu'il faut  absolument voir, mais à mater avec beaucoup de recul et surtout sans condamner les véritables cynophiles, qui n'ont strictement rien à voir avec les béni-oui-oui qui se font trimbaler par leurs clebs.

PS :  Les Chiens a d'ailleurs obtenu le prix du meilleur film au festival International de Moscou en 1979.

vendredi 12 novembre 2010

LE SKEUD DE LA SEMAINE !

                         DEATH ANGEL - Relentless Retribution.


Il m'aura fallu 2 p'tites écoutes pour comprendre que ce missile allait foutre le Souk ! Certes, d'un côté, les puristes criant au blasphème et de l'autre, les bas du front comme le Jeanmichmuch hurlant des "j'adore quand ça bastonne et peu importe comment qu'ça sonne, pourvu qu'ça t'sonne".
 
De plus, d'un côté plus pragmatique, le groupe a connu une méchante scission et autant dire qu'après le départ du batteur et du Bassiste (2 pylônes et le mot est faible) ce n'était pas gagné... Pourtant ça démarre fort, Relentless Revolution annonce la couleur par une Intro Slayerisante et une Basse au taquet, que demander de mieux ? Et bien : je vais opter pour un chant magistralement posé, une ambiance sulfureuse et un monstrueux solo, hé hé voilà de quoi ouvrir d'excellentes négociations. En bref, si le premier morceau surprend, le second ne va pas laisser indifférent les amateurs d'un Thrash cultivant des sonorités modernes. Celui-ci lorgnant même sur une touchette Mélodico-Technique légèrement parsemée, mais chut... n'empêche que ça balance du Riff, ça saccade à tout va et Claws In So Deep va outrageusement se démarquer par une bonne vieille Battle de voix conjuguée d'un magnifique finish à la sèche par le duo Mexicain *Rodriguo Y Gabriela*. Chapeau bas, parce qu' avec 7 minutes 44 pleine tasse :
- Truce passerait presque pour un titre Grind ! OK, nous n'irons pas jusque là, même si l'engin turbine sévère et que dire d'un "Into The Arms Of Righteous Anger" ? Ultra Thrash, Mega Compact et Supra rentre dedans, d'ailleurs la démonstration de Mark Osegueda va en mettre quelques uns sur le cul et plus j'incruste le Skeud et plus j'admire le boulot emmagasiné. Exemple le travail Basse-Batterie d'un "River Of Rapture" que l'on pourrait taxer de << solide ossature >>, alors c'est bien simple : cette première moitié d'album m'a impressionné et cela même, si le bien nommé "Absence Of Light" m'a paru un chouïa trop Metallickien pour être honnête.
 


 OUF ! Sans mollir, This Hate remet les compteurs à Z, ça démonte, c'est caractériel, direct et ça défragmente les neurones (mon préféré avec Truce). Death Of The Meek ainsi que Opponents At Sides sont un brin en dessous (Logique au vu du parpaing molesté juste avant). Puis déboule << I Chose the sky >>, la encore, bon titre, belle rythmique, tempo flamboyant, mais histoire d'être chiant, je dirais qu'un refrain plus furax n'aurait pas gâché la fête (pour un avis plus éclairé, il va falloir jauger le morceau en Live donc). Ce qui ne sera guère nécessaire pour un Where They Lay incitant clairement à ré appuyer sur Play : attaque en Riff calibré, coups de doubles ajustés et banzaï ; toutes les têtes tournent ! Bilan des courses et sans oublier l'acoustique Volcanic interprété et chanté brillamment par le guitariste Rob Cavestany, je plaide coupable. Ce skeud défoule, fout la pêche et s'avère idéal pour commencer la journée. Dernier point ; Jason Suecof qui a bossé sur le Son des DevilDriver, Trivium ou autre All That Remains agit ici comme un membre actif et il va sans dire, que Relentless Retribution crâne à grand renfort d'un bon gros Son ! Trop beugleront les puristes, mouais... l'argument se défend (surtout au casque), mais dans la platine thermostat 12, on peut aisément pratiquer une séance d'aérobic avant de partir au taf et puis, la jaquette, elle est sacrément belle non ?

Soit 12 parpaings d'un bon vieux Thrash qui défragmente les neurones.
Chronique le chant du Grillon :
http://www.lechantdugrillon.fr/Chroniques-Metal-1520-death-angel-relentless-retribution.html


* Rodrigo & Gabriela sont 2 guitaristes évoluant aujourd'hui dans un style Latino. Néanmoins, ils ont également tâté du Heavy et sur scène, ils sont capables (tout en apportant une touche perso) de reprendre du Led Zep, Pink Floyd, Jimi Hendrix, Dave Brubeck ou du Metallica ce qui s'entend légèrement sur Claws In So Deep. Dernière info, Gabriela a une manière très originale de jouer, puisqu'elle apporte également des percus sur les titres. C'est bien simple, la première fois que je les ai vu interpréter Stairway To Heaven, j'ai senti les scolopendres courir sur mon épiderme, à voir en concert absolument.

jeudi 11 novembre 2010

L'Apocalyptique Apocalypto !


 
 Attention chef d'œuvre !
                                               
Ce film étant un pur bijou, il ne se raconte pas... il se découvre, donc : pour éviter de flinguer l'intrigue, voici un pitch minimaliste. L'histoire se déroule en Mésoamérique (péninsule du Yucatán) et raconte le tragique destin d'une tribu Maya (avant l'arrivée des Espagnols), quand soudain, tout bascule pour finir en Survival. De plus, le film est tourné très intelligemment, à un point tel, qu'à chaque minute, on se demande jusqu'où ça va aller ? Alors, l'artistique est là, l'énergie est à son comble, les acteurs sont exceptionnels et l'ensemble libère une fresque démentielle que l'on pourrait classer, dans le Top des inoubliables ! 

 
Sorti en 2006, j'avais louper le coche du cinoche et ce n'est qu'en harcelant mon revendeur de galettes customisées : que l'Apocalypse débarqua dans ma platine. Pourtant, c'était en fin de soirée (avec les yeux pesants une bonne grosse tonne chacun) que j'appuyais sur Play et ???? Où, un très bon film m'aurait plongé dans le sommeil du juste, celui-ci me réveilla à grands coups de tartines sur le museau ! Le marchand de sable ayant pris un javelot entre les 2 yeux, je restais subjugué par une addiction teintée d'aventure et confortée d'un fort relent dramatique, mais pas seulement... car outre un aspect visuel vraiment impressionnant, la trame (accentuée d'un extrémisme religieux épouvantable, pardon pour le pléonasme) va déployer un suspens époustouflant.






Autant dire que j'attendais l'édition Blu-Ray avec l'impatience d'un PitBull Zombie devant le carcasse d'un congénère faisandé ! Puis, coup de bol, quelques temps plus tard, je tombais par inadvertance sur un Import vendu sur Ebay et Hop : Maté dans la foulée, j'ai repris illico une bonne tannée, mais cette fois en HD. C'est bien simple, dès l'ouverture avec la chasse au tapir, j'ai ramassé une branche dans la tronche, je me suis jeté à plat ventre pour éviter les flèches et j'ai même participé à la découpe de l'animal. En un mot : ENORME !




Bilan des courses, après une tête cassée, une blanche & bleue et une couverte d'épines. Mel Gibson nous explique comment ne pas perdre la sienne aux pieds des pyramides. Toute personne n'ayant pas vu ce film, sera puni par "flagellation au bouquet d'orties" sur le popotin ! Nul ne peut fuir sa destinée.

Apocalypto : chronique Blu-Ray by JMi.

mardi 9 novembre 2010

Les Experts Of Bodom !

                                                  
Ce sont les Fans de séries Américaines (comme Bibi) et les Fans de Metal (bonne pioche) qui vont être content, car pas mal de scénaristes proposent d'intégrer des passages "Live" ou mieux, carrément mêler un groupe (qui a dit Bones ?) à l'intrigue et c'est en regardant les Experts à Manhattan Saison 2 (épisode 17, le Silence du Témoin) que mon œil surentraîné décela une affiche pour le moins inédite en arrière plan.

                                                         
Voici le Pitch : tandis-que Mac découvre le corps d'une jeune femme dans un musée, Danny & Flack cherche à élucider le meurtre d'un Golfeur Urbain et soudain apparaît sur un support une image (subliminale) de Children Of Bodom période : Are You Dead Yet ? Maintenant, que j'vous ai mis l'eau à la bouche, j'vous laisse chercher !


Enfin, toujours dans le même coffret (épisode 21, Reconstitution), nous pouvons découvrir un Show de Kid Rock et là, étrangement... on en a rien à battre !
                                                                                 

Pour ceux qui ne connaitraient pas le légendaire groupe de Metal Finlandais, voici une adresse bien utile :
http://www.lechantdugrillon.fr/Chroniques-Metal-1547-children-of-bodom-follow-the-reaper.html

lundi 8 novembre 2010

LOCK JAW - L'Aidant de l'Amère !


Ce genre d'OVNI (illico sortie en DVD) avec l'œil d'un serpent géant sur la couv, c'est pour Bibi ! De plus, les bonnes séries Z (au fait, y a rien après Z ?) ont toujours su trouver la trame imparable pour réaliser le film qui tue. Il faut : un lieu reculé, un homme au passé trouble (qui aurait buté son paternelle alcoolo en mixant Coloriage et magie, par exemple), la famille du Sorcier qui va avec + une gentille voisine (si si ça existe). Puis, vous prenez 6 jeunes écervelés, soit : une nunuche, un musclé, un mec qui ressemble à Harry Potter, une Barbie à la plastique (surtout le cerveau) irréprochable et un crétin. A cela vous ajoutez, le petit frère du crétin (mais chut... je ne voudrais pas péter le suspens) et en voiture Simone !

Vous savez comment sont les jeunes, ils picolent, ils déconnent et occasionnellement, ils écrasent des gens en ligne droite et si possible sur une route déserte. Jusque là, rien que "du classique", mais où ça devient fort, c'est qu'ils restent persuadés d'avoir écrasé un animal (à leur décharge ils ont un 4x4 de 3 mètres de haut), du coup... devinez avec qui vivait la Nana qu'ils viennent de transformer en Margherita ? Bonne pioche, le Mec qui a inventé le Pictionnary grandeur nature et hop ; plus fort que dessinez c'est gagné : ça va brasser dans nos contrées !

Bonsoir, je me suis perdu, c'est encore loin le Loch Ness ?

Et là, vous allez me dire : OK, ce film a l'air épatant, mais pourquoi tu nous parles de Pictionnary ? Certes, ça demande quelques éclaircissements. En fait, au début du film, le parricide a subtilisé un crayon magique et celui-ci, a le pouvoir de réaliser ce que tu dessines, en l'occurrence "un serpent avec une tête de crocodile". Fallait y penser et depuis le temps que j'en rêvais... malheureusement, c'était trop beau ! Pourtant, quelques scènes anthologiques abreuvées de réparties cosmiques vont débouler tel un parkinsonien jonglant avec de la nitroglycérine.

La phrase implacable : (Le musclé appelé aussi Clayton, serrant vigoureusement la main d'Harry Potter) Salut Mec, tu fais d'la muscu ? (HP) Heu... ouais. (Clayton) En salle ? (HP) Noonchhh. (Clayton) Ahh d'un air déçu, mais déçu. En voici une seconde plutôt velue : on va bien s'éclater prof, on va pécher, chasser, tirer sur des petits animaux innocents avec de très gros calibres et boire jusqu'à plus soif (ça partait super bien et puis...) ! (Barbie) C'est quoi ce flingue Clayclay ? Promets moi de ne pas t'en servir bourré ? (et voilà comment on pète l'ambiance). Ouf, heureusement que la Nunuche rattrape le coup, avec un Best Of de répliques directement puisées dans lobotomie magasine !


Tiens, et si on parlait d'ambiance justement : Il fait nuit noire, il y a un immense champ de maïs et alors que tout le monde sait qu'il y a des Varans gros comme des vaches Landaises dans les champs de Maïs et bien... le gars part en ballade ! Pendant ce temps (à la ferme de mémé), nous sommes en plein ébat, la blonde céphalopode tente un semblant de réflexion du style : Grand Fou, tu ne m'as jamais tamponné comme ça ! Aïe c'est trop tard malheureuse, car lui aussi vient d'se faire tamponner comac et par un dard Chernobylien, svp... morte de trouille, Barbie décampe à fond de train dans les maïs. Fort heureusement, avant de partir à sa recherche : les rescapés vont confectionner une arme de destruction massive avec une lampe de chevet et des fourchettes !

La Taille ne fait pas tout !

Cher(e)s Tronçomaniaques : ce film fait froid dans le dos, d'ailleurs j'ai noté plusieurs cris terrifiants lors de la projection (dans mon salon) comme : Ahhhhh, mais qui est le boucher responsable des voix françaises ??? Ou, Naaannn pourquoi autant de si mauvais acteurs dans le même film ? Enfin, mais ralala comment ont-ils fait pour trouver les capitaux ???? Et oui, autant de questions sans réponse qui alimenteront à jamais la légende de Lock Jaw. Bilan des courses : 76 minutes inoubliables. Alors si comme moi, tu ne crains pas : de savoureux dialogues, de prodigieux décors et un monstre zarbi, ce film est fait pour toi, pour moi, pour nous quoi !

On s'est aimé dans les Maïs... T'en souviens-tu mon Anaïs ?
PS, j'ai remarqué qu'un bon Skateur ne lâche jamais son skate, quoi qu'il arrive, respect Man... et puis, le monstre n'est pas tout à fait mort, donc LockJaw 2 pour bientôt. Allez on croise les doigts.

Lock Jaw : Chronique DVD by JMi.