mercredi 26 décembre 2018

Hit The Road Jack...


Film phare dans la carrière de Big John, celui-ci reste quand même un OVNI du cinéma d’aventure, car Fantastique sans trop l’être, aussi mystérieux qu’intrigant, déroutant mais très intelligemment mené (le héros par exemple n’est pas conventionnel), bourré de « clin d’œil », d'Arts Martiaux et surtout visuellement heu… complétement fou ! 
Au Volant… je ne dépasse jamais la Vitesse du Regard !

Le pitch : Jack (camionneur) et son copain Wang vont à l’aéroport chercher une très jolie jeune femme (aux yeux verts, chose rare pour une Asiatique). Malheureusement, celle-ci est convoitée par un puissant sorcier ! Je n’en dirai pas plus, afin de ne rien révéler à la jeune génération de cinéphiles qui n’aurait pas vu ce classique. Attendez-vous à du lourd, du musclé, du déjanté et le tout saupoudré d’un humour Carpentesque, avec : Kurt Russel, Kim Cattrall, Dennis Dun, James Hong, Victor Wong, Carter Wong, Jeff Imada, etc. Vous rajoutez une zique d'enfer et Banzai !
Le bestiau sort en Steelbook avec une palanqué de Bonus. Indispensable !  

Vous allez garder la boutique, remettre une bûche dans l'feu et si, nous ne sommes pas revenus demain matin : Appelez le Président !

mardi 25 décembre 2018

Noyeux Joël !


Et qu'est-ce qu'on dit ? Merci Darkmovies !
https://www.facebook.com/MrDarkMovie/

samedi 1 décembre 2018

Les Patient(e)s Zarbis, du Dr Lecter.

                                            Aujourd'hui : La bébêtte qui monte !


Les Gars… N'exagérons rien ! 
- Oh mon Dieu : Elle est énorme ? 
N'oubliez pas que c'est ce qu'elles disent également lorsqu'elles croisent une araignée dans la salle de bain. 

mercredi 28 novembre 2018

Putain... C'est encore la Guerrrrrrrrrre !

Frères de Sang 

Le film débute à la « qui veut sauver le soldat Ryan », un vieux Monsieur se remémore sa jeunesse qui passe par la terrible guerre « Nord-Sud ». Certes en Corée dans les années 50, il fallait être fort, une vie aussi dure que rude, pas d’argent, peu de travail et souvent une famille à charge. Dans cet éternel combat ; Jin-soek s'avère être un brillant étudiant, il est constamment encouragé (pour ne pas dire épaulé) par son frère Jin-tae. Malheureusement, tous ses espoirs de réussite vont se volatiliser à cause de la guerre. Les 2 frangins partent pour le front et le lien solide qui les unis va se désagréger aux termes de batailles plus atroces les unes que les autres. 

Du coup on reste dans le classique : escalade de bravoure, scènes chocs, retournement de situation et drame historique… jusqu’au déchirement de la fraterie. A cela vous rajoutez les valeurs Asiatiques où l’ainé tient une grande place dans la famille et des passages de dingos à la mode Coréenne et croyez-moi, ils sont balaises les bougres !


Bilan des courses : 150 minutes intenses (malgré quelques longueurs), un très gros budget, une belle réalisation signée Kang Je-gyu à qui l’on doit Shiri (excellent film) ou Far Away. Les acteurs Jang Dong-gun (que j’ai découvert grâce Friend et sur la trace du serpent) est extraordinaire, Won Bin (que j’ai découvert dans Guns & Talks j’y reviendrai) idem et cerise sur le Jeonggwa, nous aurons même Choi Min-sik en guest. Du bon, du lourd, du comme on aime à condition de supporter quelques scènes plutôt rustiques.  
Héros de Guerre


On reste dans l’explosif avec de bonnes grosses scènes de batailles bien vènéres, sauf que cette fois « une histoire basée sur la vie du Capitaine Gu Zidi » tisse une toile de fond dramatique. En effet, tour à tour soldat, guerrier, forte tête et portant « l’honneur » comme étendard : l’homme n’aura de cesse que de prouver que ses frères d’armes furent d’authentiques héros. 


Le pitch : La Chine en 1948, autant dire en pleine guerre civile se déchire en tous sens. Un bref moment de repos recadre un régiment, certes le Capitaine Gu Zidi se fait remonter les bretelles par le grand chef (qui reconnait en lui un vrai soldat). Séance tenante, lui et sa fameuse compagnie (46 hommes) sont envoyés pour défendre une rive de la rivière Wen. Ils doivent tenir coute que coute et se retirer qu’au son d’un clairon !


De furieux combats en scènes chocs, le film enchaine : bravoure, héroïsme, fidélité et tout ça sous la forme de conflits historiques. Feng Xiaogang (à qui l’on doit La Légende du Scorpion noir) dispose d’un budget confortable pour cette superproduction et ça se voit ! Zhang Hanyu ; l’interprète de Gu Zidi est impressionnant de réalisme « dans son rôle de soldat torturé par la disparition de ses amis », Wang Baoqiang vu dans le craignos « Blind Shaft » reste toujours excellent même en sniper, Liao Fan (Black Coal, Chinese Zodiac) s’avère également de la partie… bref c’est du lourd ! Alors si tu as aimé Qui veut sauver le Soldat Ryan ou Frères de Sang, tu vas adorer les 120 minutes d’un Héros de Guerre qui conserve les mêmes ingrédients avec certes une pincée de propagande en sup.  


Nota : Héros de Guerre est également connu sous son titre Américain Assembly. Enfin, Gu Zidi a réellement existé, il fut abandonné dans un champ de millet (d’où son nom) à l’âge de 3 mois, baptisé par son père, Gu Zidi « Champ de Millet » en Chinois. Il existe une édition collector DVD (2 disques) avec un Making Of, Scènes de tournage, Bande Annonce.  

samedi 24 novembre 2018

Enfin du Concret...


À Noël, les femmes ont demandé pardon à leurs maris pour les erreurs commises au cours de l'année. Ne laissons pas tomber et conservons les bonnes habitudes. 

samedi 17 novembre 2018

On Thaï dans l’Gras !


The Unseeable.

2006 : Alors quelle déambule sur un chemin campagnard, Nualjan enceinte, trouve refuge dans une propriété bourgeoise Thaïlandaise (du genre pension ou auberge). Accueillie par deux femmes (une servante et la patronne), elle va rapidement s’apercevoir que l’endroit est super flippant. Fantômes, apparitions, mensonges, twists et visions cauchemardesques sont au menu de cette belle surprise signée Wisit Sasanatieng.

Certes, le réalisateur nous avait déjà prouvé son savoir faire avec Red Eagle (et Nang Nak également comme scénariste), les Larmes du Tigre Noir ou Citizen Dog. Cette fois, pour notre plus grand plaisir, il filme des superbes actrices dans un huis-clos à la tension dramatique étouffante.
Et qui c'est qui tient la chandelle ? 

Au programme : Histoire "d’amour et de revenants" enveloppée dans une atmosphère terrifiante. Ces 90 minutes d’esthétismes ciselées sont surtout réservées aux fans « d’ambiance » aussi poétique que suffocante.   

Alone

Connu également sous le nom de Faet, ce film de 2008 est excellent. Classifié « épouvante », le mot est justifié tant la terreur s’installe au fil des minutes et nous passons de l’horreur pure à un climat vraiment glauque.

En premier lieu, le Pitch s’attaque aux Siamois, en l’occurrence à deux sœurs et surtout « une » puisque l’autre n’a pas survécu lors de la séparation. Cependant, elles ont vécu jusqu’à leur adolescence et je vous laisse imaginer le traumatisme à surmonter pour la survivante ?
On brise enfin la glace… 

En second lieu, la narration et l’écriture s’avèrent proportionnelles au talent des acteurs et surtout de l’actrice Marsha Vadhanapanich (qui est également une chanteuse) aussi jolie qu’effrayante. Le suspens s’étale crescendo en ajoutant des plans vraiment horrifiques à une teneur schizophrénique au point que le spectateur ne sait plus où il en est. Des pistes sont pourtant disséminées au fil du film Thaïlandais et de « Faux-Semblants » en terreur frontale, nous avons là une quintessence parfaite.

Bravo à Messieurs Prosper Yop : Parkpoom Wongpoom & à Banjong Pisanthanakun, chaudement recommandé par Tronço.

vendredi 16 novembre 2018

La ta ca ta ca tac tac tique... du Père Freddy.

C'est un type qui descend les poubelles.. Arrivé 2 étages plus bas, la jolie voisine l'appelle en petit peignoir :
j'ai un problème avec l'ampoule de ma salle de bain...
Il rentre, change l'ampoule, elle lui offre un verre... le peignoir tombe, direction la chambre… le mec assure comme une bête et deux heures après, épuisée, la voisine lui dit :
- Oh là là ! Comment vous allez faire avec votre femme ?
Ben je vais tout lui raconter, pas de problème... Vous avez du bleu à paupières pour mes doigts ?
Incrédule, la maîtresse lui refile du bleu à paupières et le regarde remonter, tout heureux, décontracté
Arrivé chez lui, sa femme l'attend :
- Deux heures pour vider les poubelles ?

Et le mari, ben voilà, la jolie voisine du 2ème m'a appelé en petit peignoir et me dit
j'ai un problème avec l'ampoule de ma salle de bain... j'ai changé l'ampoule, elle m'a offert un verre... le peignoir est tombé, direction la chambre, on a fait l'amour plusieurs fois....

Sa femme lui attrape la main et lui rétorque : 
Te fous pas d'ma gueule... j'vois bien que t'es allé faire un billard avec tes copains !

Sacré Freddy, le verbe aiguisé et toujours avec la magie au bout des doigts. 

mercredi 16 mai 2018

La Blague Amphibie du Père Freddy...



Un plongeur à bouteilles est en train de contempler la faune sous-marine. Il est à -15 mètres lorsqu'il remarque un mec à côté de lui, en apnée...
Aucune bouteille d'oxygène ou quoi que ce soit de l'équipement du plongeur traditionnel.
Le plongeur à bouteille descend alors à -20 mètres mais se fait rapidement rejoindre par le gars en apnée.
Alors, un peu vexé, le plongeur descend a -30 mètres ...
Mais ne tarde pas à voir l'apnéiste se rapprocher de lui.
Enervé, il saisit sa craie et son petit écritoire waterproof et il écrit :
- QU'EST-CE QUE VOUS FOUTEZ SI BAS SANS EQUIPEMENT ?
Et l'autre lui prend la craie et écrit :
- je me noie, connard !

mardi 3 avril 2018

Blast-Man, nous présente...

                                        Le Scoop Qui tue !


Le 1er Avril est le seul jour où les gens vérifient une info avant de la croire. 

mercredi 7 mars 2018

L'Empereur...

                                               ... D'Amato Ketchup !


mardi 6 mars 2018

Le Captain nous Explique...

         Chers Amis attention avec le jeu des différences !


Exemple : Quelle est la différence entre une femme de ménage, une Sorcière et une femme coincée ? 

L'emplacement du balai... évidemment !

mardi 27 février 2018

Pas de Boogie Woogie...



Voilà un film qui va trancher, en 1) ceux qui vont aimer, en 2) ceux qui vont détester. Il n’y aura pas de demi-mesure et pour cause : plus de deux heures d’un long, que dis-je… très long calvaire !

Rien ne sera épargné aux spectateurs et le chemin traumatisant de l’héroïne n’a d’égal que le cauchemar de la condition féminine dans l’Ouest Américain au 19ème siècle. Certes, la vie n’est pas un long fleuve tranquille et Liz (Joanna en vérité) va nous narrer en 4 actes « Revelation, Exodus, Genesis & Retribution » son périple que l’on pourrait définir entre « survival, western & film d’horreur ». Alors, l’idée des 4 actes est excellente, car montée de façon intelligente on se retrouve impliqué directement dans le déroulement de l’histoire. Après, cette méthode est aussi à double tranchant, pour la simple raison qu’un cinéphile acharné va automatiquement se projeter et anticiper certains plans de l’histoire. Du coup, pour le surprendre… il faudra être très inventif. Sauf qu’inventif ne veut pas dire « escalader cran par cran » des sommets de cruauté ? Hélas, nous n’échapperons pas à cette surenchère.


C’est dommage, car le film n’avait pas besoin de tout ça. En effet, rien que la base du pitch, « Une jeune mère de famille mène une vie tranquille (dans une ferme reculée) avec ses 2 enfants et son mari. Lorsque débarque dans la petite ville, un Révérend aussi inquiétant que rigide. Liz reconnait l’homme (en fait un psychopathe) qui la traque depuis son enfance », suffisait à nous foutre les boules. Alors pourquoi cet homme harcelle cette femme ? D’où vient-il ? D’où vient-elle ? Qui est-elle vraiment ? De nombreuses questions vont se bousculer et c’est là, que le découpage en 4 actes demeure intéressant. 
Réalisé par Martin Koolhoven, Brimstone est Interdit au moins de 16 ans, car le film s’avère d’un sadisme rare. Evidemment, on pense à La Nuit Du Chasseur (avec quelques clins d’œil appuyés au chef d’œuvre de Charles Laughton), mais également à Shining avec des vues aériennes de toutes beautés et au Revenant pour le côté tenace de la jeune femme interprétée par Dakota Fanning (que j’avais découvert dans Man on Fire). A ses cotés ; Guy Pearce (Toujours très impressionnant), Kit Harrington (Jon Snow dans Game of Thrones), Carice Van Houten (Chanteuse & actrice : Black Book, Black Death, Game of Thrones également), Emilia Jones (époustouflante dans le rôle de la jeune Joanna), mais également de nombreux seconds rôles (éparses) qui vont s’entrechoquer dans cette cruelle aventure…

Bilan des courses : un excellent film qui, s’il n’avait pas voulu en faire trop serait aujourd’hui consacré tel un classique. Vous l’aurez compris, je me place dans la catégorie de ceux qui ont aimé. En clair : un choc ! 

samedi 17 février 2018

Damned... c'est l'Hiver !


Alors que je faisais mes courses, ô surprise : un déstockage « Blu Ray DVD » trônait en milieu de travée. Je fouine et je déniche Pompéi en 3D, non pas que je sois ultra fan, mais je voulais voir l’irruption et le tsunami en 3D. Horreur-malheur, la galette ne fonctionne pas, je rapporte l’objet en sollicitant un échange. Sauf que trouver un choix conséquent dans mon hyper, c’est un peu comme acheter des poireaux à la FNAC. Pas moyen de trouver un truc bandant, quand je tombe sur Wind River et son accroche qui tue « Une traque sans merci, servie par une mise en scène brillante ».

Film de Taylor Sheridan dont je ne connaissais que Sicario (que j’ai trouvé super) me rassure. Emballé c’est pesé et regardé le soir même : Le Wyoming, la nature sauvage et un chasseur (Jeremy Renner) qui découvre le corps d’une jeune Amérindienne. Il prévient les autorités et l’enquête commence. Aussitôt, le FBI lui envoie un agent (Elizabeth Olsen), nana futée certes, mais peu habituée aux températures extrêmes. Accompagné d’un vieux routier, le trio va s’engager en terrain aussi froid que glissant. Bilan des courses, un excellent film… Ah ouais vraiment Top !

Alors attention, ne vous fiez pas trop à l’accroche « une traque sans merci », car elle peut porter à confusion. Il s’agit plus d’une traque psychologique et cela même si traque "physique"; il y’a. En clair : Wind River n’est pas un film d’action traditionnel, il s’étend nettement plus sur une approche dramatique qui de minute en minute, s’étire sur le Thriller. Un peu dans l’esprit des Chiens de Paille de Sam Peckinpah où l’on sent que ça va barder, mais avant… il y’a énormément de préparation. Le suspens monte crescendo et quand ça démarre, c’est vraiment intense !


De plus, ce que j’ai noté dans ce film, c’est que le réalisateur développe une histoire inspirée d’un fait réel, il n’y a pas de parti pris, pas de jugement, juste une narration. L’image est superbe, l’intrigue top, l’interprétation est impeccable avec Jeremy Renner, Elizabeth Olsen, Kelsey Chow, Jon Bernthal (The Punisher), Graham Greene, Julia Jones ou encore Hugh Dillon (Flashpoint série). Soyez prudent quand même, enfilez un snorkel pour le froid et un gilet pare-balle pour la dernière demi-heure. By JMi.

jeudi 15 février 2018

La Blague de St Valentin du Père Freddy.


          "Deux amies discutent :

- Alors, ta soirée d’hier, bien ?
- Bon sang… c’était un désastre. Mon mari est arrivé à la maison, il a mangé en quatre minutes un « dîner » que j’avais passé l’après-midi à préparer. Puis il m’a sauté en trois minutes, s’est retourné sur le côté et s’est endormi en deux minutes. Et toi ?

- Oh c’était incroyable ! A peine arrivé, il m’attendait. Puis, il m’a invité pour une soirée très romantique. Après le dîner nous avons marché pendant une heure. Rentrés chez nous, il a allumé toutes les bougies de la maison et nos préliminaires ont duré une heure ! Après, nous avons fait l’amour pendant des heures et après, nous avons discuté une bonne partie de la nuit. C’était merveilleux !

Au même moment, les deux maris discutent :

- Alors camarade, ta soirée de hier ?

- Ouais génial ! Quand je suis arrivé, la bouffe était prête. J’ai mangé, on a baisé comme des bêtes et je me suis endormi. Et toi ?

- L’enfer ! J’étais rentré tôt pour fixer l’étagère de la cuisine, en démarrant la perceuse, le courant a sauté, impossible de le remettre. Quand elle est rentrée, la seule solution pour ne pas me faire engueuler, c’était de l’emmener au resto. Le dîner a coûté tellement cher que je n’avais plus assez d’argent pour payer le taxi du retour. Il a fallu marcher une heure pour rentrer ! Arrivés à la maison, forcément, toujours pas d’électricité ; j’ai dû allumer des putains de bougies pour qu’on y voit quelque chose dans la baraque. Cette histoire m’a foutu tellement en rogne que ça m’a pris des heures pour conclure. Finalement, super énervé ça m’a pris des plombes pour m’endormir et pendant ce temps-là : ma femme n’a pas arrêté de parler…

dimanche 11 février 2018

Le Captain nous explique :

 
                                
Mes jeunes amis attention, car le pire des Cons : C'est le Vieux Con !

Et pourquoi Captain ? 

Parce que l'on ne peut rien contre l'expérience... 

jeudi 8 février 2018

Quand t'es dans le désert...


Au programme : du sang, d’la sueur et d’la poussière, bref un beau Match entre 2 bons films qui suintent la castagne en terrain découvert !

Allez, on attaque dans l’brutal avec une annonce plutôt fun : Un Thriller sombre et violent qui revisite les codes du Western. Par le réalisateur virtuose d’OPEN GRAVE porté par les performances percutantes des Patrick Wilson, Ian McShane, Jim Belushi et John Leguizamo. Première question : c’est quoi ce film où y’a pas d’meuf ? En fait, il y’en a pas beaucoup certes, mais il y’a Lynn Collins vue dans Blood Creek, X’Men Origins/Wolverine ou John Carter et ça compte ! Pour le reste, c’est une histoire d’hommes avec des flingues, des machettes et une palanquée de cartouches.

Vous l’aurez compris, le film tourne (à 90 % puisqu’il y’a une légère histoire d’amour) sur le sujet épineux du trafic de munitions et donc des règlements de comptes qui vont avec. Le pitch : en Arizona, il existe une petite ville où des Cartels achètent en masse des balles de toutes sortes (certaines traversent les gilets), mais un beau jour… le vieux Shérif du Bled découvre le pot aux roses et déboulonne un jeune mec. En fait, le conducteur planque les munitions dans des pièces de bagnole en vrac et ni, vu ni connu, il les transporte à l’arrière de son Pick Up. Sauf que ça va partir en Live : le driver liquidé, son complice dessoude le livreur, pique le pognon et s’enfuit (avec un autre Pick Up, étonnant non ?). Le cartel, pour se venger leur envoie un tueur à gage extrêmement consciencieux. Le vieux Shérif (quelques temps sur la touche) sera aidé par son remplaçant (un gars du cru) qui n’est pas venu faire de la représentation.



Expliqué comme ça, on salive, mais… si d’un côté nous trouvons de très bonnes choses : le panel des personnages est vraiment bien, Shérif usé & furieux, tueur méticuleux, flic déterminé, Roublard jovial, coup de flingue surprise, carambolage, suspens & Happy End !
Hé... on ne fait pas les gros yeux !

Le côté moins cool, c'est que parfois ça craint dans l’désert... et pourquoi ça (me hurle un coyote à foie jaune) ? Parce que le film manque franchement de rythme mon jeune ami ! En clair, c’est un faux film d’action avec comme référence lointaine « No Country For Old men ». Certes, nous en sommes loin, alors que dire ? Une série B sympathique qui aurait pu être un pur film destroy bien vénère, si le réal n’avait pas voulu faire un truc au scénar confus. Allez, mention spéciale à Ian McShane qui reste excellent en vieux d’la vieille.

Bilan des courses : un film sympatoche, mais pas transcendant.     


Vous reprendrez bien un peu de désert ? Oh oui avec plaisir, mais vous auriez quelques choses de plus corsé !!! Hum… voyons cela : Au sud de la Californie, il y’a le fameux désert de Sonora et c’est par là, que des Mexicains tentent de gagner les Etats-Unis. Caché à l’arrière d’un véhicule, un groupe de clandestins traverse les grandes étendues, quand... Manque de bol, la vieille bagnole se casse la fiole !

Nous pourrions continuer avec « pas d’Parasol, Paracétamol & Survival », mais vous l’aviez compris. Si ta voiture tombe en panne, il te faudra continuer à pied. Sauf que, c’est loin, il fait chaud et pour enjoliver l’affaire, un beauf raciste dégomme tout ce qui bouge sur son passage.


Si ça continue... je vais leur montrer ma batte secrète !
Dés le départ, on sent que l’idée est bonne. Hé hé… instaurer une chasse à l’homme dans cette contrée hostile ne pouvait qu’enthousiasmer un nombre considérable de Fans de « cinoche de genre ». Mais, il y’a des conditions comme… proposer un rythme soutenu ou suffocant, se servir à fond des décors et surtout, étoffer un chouia les personnages. Par exemple, le Sniper Fou est très bien interprété par Jeffrey Dean Morgan, mais pourquoi en est-il arrivé là ? Vu le look du gaillard, on imagine certes, mais on aurait aimé en savoir un peu plus sur ce mec abonné au rôle de furieux (Negan dans Walking Dead). Idem sur le Shérif que l’on voit au début, élargir un peu son rôle aurait peut-être apporté un volume supplémentaire. A l’inverse, nous avons quelques renseignements sur les Mexicains, mais là encore, il aurait été juste de décrire rapidement leur situation (climat social ou politique) et donc pourquoi, ils en sont là. Alors je dis bien décrire pas analyser, car le bon côté du film réside dans le fait qu’il ne perd pas de temps, ne pinaille pas sur des détails, c’est du brutal et c’est très bien comme ça… on est dans le survival ne l’oublions pas !


Putain... c'est chaud Koh Lanta c't'année !


Qui dit Survival, dit code et là, ils sont respectés. Que dis-je… certains passages sont même très très chauds ! De plus, il y’a un point vraiment fort dans ce film, c’est le chien : un Malinois. Alors s’il n’est pas exploité à 100% (par ses performances j’entends, exemple : à un moment les gars se réfugient sur une paroi et ce type de paroi n’arrête pas un Malinois), il nous propose de très belles choses. Alors pour les non-cynophiles qu’est-ce qu’un Malinois ? Il s’agit d’une variété de Berger Belge (il y’en a 4, le Laekenois poil dur et frisé, le Groenendael poil long noir, le Tervueren poil long fauve charbonné) sélectionné pour son étonnante réactivité, combativité, résistance, etc. le Malinois est aujourd’hui, le chien le plus demandé par les Armées, la Police, les Administrations, etc. en clair, c’est un chien hors norme.


Je pourrais vous en parler des heures, car je suis un passionné de cette variété de Berger Belge et force est de reconnaître, que les dresseurs ont bien travaillé sur ce film. Les attaques sont crédibles, la vitesse du Malinois n’est pas exagérée et son comportement se veut réaliste. Du coup, il y’avait énormément d’ingrédients pour faire monter la sauce et elle est montée.




Bilan des courses : le film de Jonas Cuaron a de gros points positifs : l’interprétation s’avère excellente avec Jeffrey Dean Morgan, Gael Garcia Bernal, Alondra Hidalgo, Diego Catano & Marco Pérez en tête. L’ambiance reste flippante même dans les plages d’accalmie, la zique de Woodkid est envoutante, quant à Traqueur le Malinois… il est énorme ! Les points négatifs : il y’en a peu, mais il y’en a. Déjà, il est très court et ça se ressent dans la dernière partie (on se demande où le réalisateur veut en venir ?). Desierto aurait mérité ; 10 minutes supplémentaires afin d’étoffer son scénario (qui reste à l’instar d’un Survival très classique) et surtout, pour nous fracasser la tronche d’un finish aussi épique, qu’inoubliable. Cela dit, il est bien au-dessus de Desert Gun…  By JMi