dimanche 2 octobre 2011

Le Capitaine Spaulding nous explique : LOGIQUE et/ou LEGAL ?

Vaste débat philosophique et afin d'être le plus précis possible. Laissez moi vous conter l'histoire d'un ptit mariol : Après avoir raté son examen de droit, un étudiant va en confrontation avec le correcteur et lui dit : Comprenez-vous quelque chose à cet examen ?
- Evidement, sinon je ne serais pas enseignant !
Ok, alors j'aimerais faire un deal avec vous ?
- De quoi s'agit-il ?
C'est simple, si vous pouvez me donner la bonne réponse à cette question, j'accepte la note et vous n'entendrez plus jamais parler de moi. Par contre, si vous échouez vous vous engagez à me donner la note maxi ?
- D'accord qu'elle est ta question ?
Qu'est-ce qui est légal, mais pas logique. Logique, mais pas légal et en plus, ni logique ni légal ?
Après une longue réflexion, le Prof envisagea toutes les possibilités et rien à faire. Du coup, il fut obliger de changer la note, mais en étant très frustré, il décide de soumettre la question à son meilleur élève et ce dernier lui répondit :
Cher Professeur, vous avez 65 ans et vous êtes marié à une femme de 30 ans, ce qui est légal, mais pas logique. De plus, votre épouse a un amant de 25 ans, ce qui est logique, mais pas légal. Mais le fait que vous ayez donné un 20/20 à l'amant de votre femme, alors qu'il s'était copieusement planté... n'est ni logique, ni légal !

 Hé hé merci Captain grâce à vous tout est plus clair.

samedi 1 octobre 2011

Bercy... 100% Indus d'Ecoute !

RAMMSTEIN ENFLAMME BERCY !

Alléché par l'article d'Olivier, il était temps de s'en rendre compte par nous même et quand... je dis nous ? C'est qu'il y a une raison, vous l'aurez compris : chez nous, le Metal - c'est familial et hop : ma compagne, mon n'veu, mon bauf, mon cousin et sans oublier la ptite Elo (toute heureuse d'accompagner la furious familly) font route pour Sin City.



Nous ne sommes pas vraiment à côté, mais qu'importe... un show de Rammstein, c'est toujours chaud et n'y tenant plus ; nous voici à proximité de Bercy. Damned, une armada de camions à la stature imposante sont garés sur un parking réservé au Staff, hé hé nos Teutons flingueurs auraient-ils apportés du matos ? Tous cela est de bon augure, il ne nous reste plus qu'à trouver une place. Sur ce sujet, pas de panique nous l'avions retenu et ouf ! Au vu du monde, nous avions bien fait... car, après l'énorme ascension des gradins par la face Nord, il n'y a plus moyen de bouger.
RAMMSTEIN / COMBICHRIST


Comme l'explique Olivier dans son report à Nantes (visiter le Chant du Grillon, pour découvrir son article), la faune est hétéroclite. Punk, Goth, Metalleux (de styles divers), Hardos et j'ai même vu un T'Shirt Reggae (un mec perdu sans doute). Alors, pendant que les tapageurs de Combichrist nous déboulonnent les esgourdes, je z'yeute les alentours et y a pas à dire, Bercy reste quand même une salle à part. Les lumières caresses la fosse, le public jump comme un seul homme et les << boum-boum >> electro-Indus nous arrachent les tympans. L'ambiance est d'entrée de jeu énorme... pourtant, le Son est franchement discutable ! Qu'importe, contorsions-nous en rythmes tribaux, pétons tous ensemble un câble et surtout pour ces quelques instants ; oublions nos aléas quotidiens. D'ailleurs, le Combi possède un chouette combo, les mecs molestent leurs instruments comme si leur vie en dépendait et le chanteur, ainsi que le clavier nous démontrent que le Headbanging n'est pas qu'une affaire Metallique, ouais plutôt musclés les 2 gaillards ! Alors, non camarade ce n'est pas une Rave qui tombe dans les choux, au contraire :
- un remake de The Who version 2009 nous sera proposé avec (un chouïa moins de) fougue et la grosse demi-heure proposée à grand renfort de Raaaaaammstein hurlé par le Front-man commence à faire son effet !

 

Le POPB s'illumine en confirmant mes dires : la salle est pleine comme un œuf... heu d'autruche, dans pareil cas, il ne faut pas se déshydrater. Cathy nous apporte une bière, rien qu'une pour Bibi (vu qu'il drive), remarque elles sont bien servies et à 7 euros par tête de gondole, ça calme. Putain, j'oublie toujours qu'à Paris, il faut savoir multiplier, du coup j'ose pas demander un casse dalle et j'attaque à belles dents mon perfecto.

                                                    BERCY OU CYBER ?


J'ai à peine le temps de déguster, qu'un lascar attaque un immense mur à la mailloche. Le bougre est suivi d'un second, puis du colossal Till... qui lui préfère doubler << chalumeau - coup de latte >> et banzaï !!!!!! Rammlied résonne tel un psaume à la fureur :
- La scène est monstrueuse, les spots défigurent l'édifice, la foule scande à l'unisson des Rammstein-Rammstein, mais le groupe n'en a cure et enchaîne 2 autres morceaux sans débander, puis Till lache de sa voix rauque un << bonsoir Paris >>... soyons clair, Liebe ist Für alle Da sera rudement présenté, à un point que nous attendons les classiques avec impatience (sic). OK, ça peut se comprendre tant le groupe n'a cessé de tourner avec ses anciens titres. Mais fort heureusement, ils vont surgir avec toute la panoplie : lights de dingue, pyrotechnie à gogo, ziquos aux taquets et une danse endiablée de Flake. Calmé par Till, casqué d'un lance flamme pour << Fueur Frei >>, il pourra enquillé son fameux bang bang qui résonne à la triple X, énoooorme passage. Le lugubre Wiener Blut déboule comme la misère sur le monde, pourtant c'est Frühling in Paris (obligatoire en ce lieu) qui enfoncera le clou. Le public accompagne le chanteur dans les << non, je ne regrette rien >> et là ; les copains : ça le fait avec les poils dressés ! Croyez-moi, rien que pour ce titre, il fallait être présent, après ce ne fut qu'un déluge de folie, de flammes et de décibel. Le mixe << nouveaux morceaux & anciens >> fonctionnent du Feu de Dieu et quand sont enchaînés Benzin, Link 2,3,4 et Du Hast, le Pit se voit carrément violenté. Des colonnes brulantes fusent de toute part, la scène se mue en une inquiétante usine, Flake sera bien entendu sacrifié (pas de panique, il sera ressuscité en Bee-Gees) pour la bonne cause et comme si ça ne suffisait pas : l'intro de Pussy résonne enfin dans le Dancing. Cette fois plus de pitié, Till s'empare d'une quequette de Brontosaure et arrose la foule pour un bain de mousse hyper sexuel, alléluia...

EINER, ZWEI, DREI, VIER ...

C'est ce que l'on nomme un gros rappel : l'implacable Sonne enquille les festivités, martial à souhait on n'en prend plein les mirettes. Haifisch & surtout Ich Will replongent Bercy dans les ténèbres. Heureusement, qu'une magnifique ballade en canot réchauffera âmes et cœurs. Très attendu, l'homme de la mer se déplace sur une marrée humaine et le moment fut aussi intense que chaleureux. Flake voguera sur des flots de bras levés et franchement quel autre groupe... aurait pu avoir cette idée ? Alors, que la plupart des spectateurs pensaient que la messe était dite !!! Les fans de la première heure n'entendent pas la clôture de cette manière.

The Finish !

Après de maintes suppliques (à plein poumons quand même) leurs prières seront exaucées et où, j'attendais un Rammstein Lost Highwaytien trèèèèès enflammé, je découvrais une créature aux ailes maléfiques ! Les premiers sifflets du tube interplanétaire << Engel >> vont décharger une adrénaline épileptique. Le public n'en revient pas et quand les ailes de l'enfer se mettent à cracher des flammes, Bercy prend une allure de rôtissoire et ; il n'y a plus d'échappatoire... il est clair que nos cousins Germains veulent nous bouffer. L'étonnant morceau va s'étirer en feu d'artifice, rappelant à l'hexagone que Rammstein reste le leader de sa catégorie. Suite à cette étonnante prestation, les musiciens viendront saluer une foule totalement vouée à leur cause d'un : MERCI, FOUZETES INCROAAYABLIN !
Mouais, je ne sais pas qui fut le plus incroyable de la soirée, allez sur ce, je vais me rafraichir les sourcils... Auf Wiedersehen !