mercredi 28 novembre 2018

Putain... C'est encore la Guerrrrrrrrrre !

Frères de Sang 

Le film débute à la « qui veut sauver le soldat Ryan », un vieux Monsieur se remémore sa jeunesse qui passe par la terrible guerre « Nord-Sud ». Certes en Corée dans les années 50, il fallait être fort, une vie aussi dure que rude, pas d’argent, peu de travail et souvent une famille à charge. Dans cet éternel combat ; Jin-soek s'avère être un brillant étudiant, il est constamment encouragé (pour ne pas dire épaulé) par son frère Jin-tae. Malheureusement, tous ses espoirs de réussite vont se volatiliser à cause de la guerre. Les 2 frangins partent pour le front et le lien solide qui les unis va se désagréger aux termes de batailles plus atroces les unes que les autres. 

Du coup on reste dans le classique : escalade de bravoure, scènes chocs, retournement de situation et drame historique… jusqu’au déchirement de la fraterie. A cela vous rajoutez les valeurs Asiatiques où l’ainé tient une grande place dans la famille et des passages de dingos à la mode Coréenne et croyez-moi, ils sont balaises les bougres !


Bilan des courses : 150 minutes intenses (malgré quelques longueurs), un très gros budget, une belle réalisation signée Kang Je-gyu à qui l’on doit Shiri (excellent film) ou Far Away. Les acteurs Jang Dong-gun (que j’ai découvert grâce Friend et sur la trace du serpent) est extraordinaire, Won Bin (que j’ai découvert dans Guns & Talks j’y reviendrai) idem et cerise sur le Jeonggwa, nous aurons même Choi Min-sik en guest. Du bon, du lourd, du comme on aime à condition de supporter quelques scènes plutôt rustiques.  
Héros de Guerre


On reste dans l’explosif avec de bonnes grosses scènes de batailles bien vènéres, sauf que cette fois « une histoire basée sur la vie du Capitaine Gu Zidi » tisse une toile de fond dramatique. En effet, tour à tour soldat, guerrier, forte tête et portant « l’honneur » comme étendard : l’homme n’aura de cesse que de prouver que ses frères d’armes furent d’authentiques héros. 


Le pitch : La Chine en 1948, autant dire en pleine guerre civile se déchire en tous sens. Un bref moment de repos recadre un régiment, certes le Capitaine Gu Zidi se fait remonter les bretelles par le grand chef (qui reconnait en lui un vrai soldat). Séance tenante, lui et sa fameuse compagnie (46 hommes) sont envoyés pour défendre une rive de la rivière Wen. Ils doivent tenir coute que coute et se retirer qu’au son d’un clairon !


De furieux combats en scènes chocs, le film enchaine : bravoure, héroïsme, fidélité et tout ça sous la forme de conflits historiques. Feng Xiaogang (à qui l’on doit La Légende du Scorpion noir) dispose d’un budget confortable pour cette superproduction et ça se voit ! Zhang Hanyu ; l’interprète de Gu Zidi est impressionnant de réalisme « dans son rôle de soldat torturé par la disparition de ses amis », Wang Baoqiang vu dans le craignos « Blind Shaft » reste toujours excellent même en sniper, Liao Fan (Black Coal, Chinese Zodiac) s’avère également de la partie… bref c’est du lourd ! Alors si tu as aimé Qui veut sauver le Soldat Ryan ou Frères de Sang, tu vas adorer les 120 minutes d’un Héros de Guerre qui conserve les mêmes ingrédients avec certes une pincée de propagande en sup.  


Nota : Héros de Guerre est également connu sous son titre Américain Assembly. Enfin, Gu Zidi a réellement existé, il fut abandonné dans un champ de millet (d’où son nom) à l’âge de 3 mois, baptisé par son père, Gu Zidi « Champ de Millet » en Chinois. Il existe une édition collector DVD (2 disques) avec un Making Of, Scènes de tournage, Bande Annonce.  

samedi 24 novembre 2018

Enfin du Concret...


À Noël, les femmes ont demandé pardon à leurs maris pour les erreurs commises au cours de l'année. Ne laissons pas tomber et conservons les bonnes habitudes. 

samedi 17 novembre 2018

On Thaï dans l’Gras !


The Unseeable.

2006 : Alors quelle déambule sur un chemin campagnard, Nualjan enceinte, trouve refuge dans une propriété bourgeoise Thaïlandaise (du genre pension ou auberge). Accueillie par deux femmes (une servante et la patronne), elle va rapidement s’apercevoir que l’endroit est super flippant. Fantômes, apparitions, mensonges, twists et visions cauchemardesques sont au menu de cette belle surprise signée Wisit Sasanatieng.

Certes, le réalisateur nous avait déjà prouvé son savoir faire avec Red Eagle (et Nang Nak également comme scénariste), les Larmes du Tigre Noir ou Citizen Dog. Cette fois, pour notre plus grand plaisir, il filme des superbes actrices dans un huis-clos à la tension dramatique étouffante.
Et qui c'est qui tient la chandelle ? 

Au programme : Histoire "d’amour et de revenants" enveloppée dans une atmosphère terrifiante. Ces 90 minutes d’esthétismes ciselées sont surtout réservées aux fans « d’ambiance » aussi poétique que suffocante.   

Alone

Connu également sous le nom de Faet, ce film de 2008 est excellent. Classifié « épouvante », le mot est justifié tant la terreur s’installe au fil des minutes et nous passons de l’horreur pure à un climat vraiment glauque.

En premier lieu, le Pitch s’attaque aux Siamois, en l’occurrence à deux sœurs et surtout « une » puisque l’autre n’a pas survécu lors de la séparation. Cependant, elles ont vécu jusqu’à leur adolescence et je vous laisse imaginer le traumatisme à surmonter pour la survivante ?
On brise enfin la glace… 

En second lieu, la narration et l’écriture s’avèrent proportionnelles au talent des acteurs et surtout de l’actrice Marsha Vadhanapanich (qui est également une chanteuse) aussi jolie qu’effrayante. Le suspens s’étale crescendo en ajoutant des plans vraiment horrifiques à une teneur schizophrénique au point que le spectateur ne sait plus où il en est. Des pistes sont pourtant disséminées au fil du film Thaïlandais et de « Faux-Semblants » en terreur frontale, nous avons là une quintessence parfaite.

Bravo à Messieurs Prosper Yop : Parkpoom Wongpoom & à Banjong Pisanthanakun, chaudement recommandé par Tronço.

vendredi 16 novembre 2018

La ta ca ta ca tac tac tique... du Père Freddy.

C'est un type qui descend les poubelles.. Arrivé 2 étages plus bas, la jolie voisine l'appelle en petit peignoir :
j'ai un problème avec l'ampoule de ma salle de bain...
Il rentre, change l'ampoule, elle lui offre un verre... le peignoir tombe, direction la chambre… le mec assure comme une bête et deux heures après, épuisée, la voisine lui dit :
- Oh là là ! Comment vous allez faire avec votre femme ?
Ben je vais tout lui raconter, pas de problème... Vous avez du bleu à paupières pour mes doigts ?
Incrédule, la maîtresse lui refile du bleu à paupières et le regarde remonter, tout heureux, décontracté
Arrivé chez lui, sa femme l'attend :
- Deux heures pour vider les poubelles ?

Et le mari, ben voilà, la jolie voisine du 2ème m'a appelé en petit peignoir et me dit
j'ai un problème avec l'ampoule de ma salle de bain... j'ai changé l'ampoule, elle m'a offert un verre... le peignoir est tombé, direction la chambre, on a fait l'amour plusieurs fois....

Sa femme lui attrape la main et lui rétorque : 
Te fous pas d'ma gueule... j'vois bien que t'es allé faire un billard avec tes copains !

Sacré Freddy, le verbe aiguisé et toujours avec la magie au bout des doigts.