lundi 22 mai 2023

Wakanda : Faut Pas Rêver !

 

Comme stipulé sur l’affiche : c’est le 9 novembre, qu’une nouvelle calamité frappa les salles obscures. En effet, après avoir bousillé : Thor (Love and Thunder un must !), les Avengers, She Hulk et j’en passe. C’est au tour de Black Panther de se faire tirer le portrait et les moustaches. Alors, si on « navet » un doute, on « navet » pas vu ça depuis Star Wars épisode 09.

 

Comment peut-on tirer du faramineux Comics un scénario aussi affligeant, c’est-à-dire : mou du genou, interminable, sans rythme et quelque-peu éloigné de l’histoire « la Femelle de l’espèce » qui reste une excellente série (datant de 2009 avec une réédition de l'ensemble des épisodes réunis dans un Marvel Deluxe en 2022).

 

Comparons, en commençant par le début, car à l’inverse du film « T’Challa n’est pas mort ». Celui-ci gravement blessé, vient de tomber dans un guet-apens. Un piège tendu par un Super-Vilain en armure (mais chut…) hélas, juste après une rencontre avec Namor (ce qui en fait le coupable idéal). Et Namor… parlons-en ? 

 

                                               NAMOR (avant).

Il s’agit du 1er Mutant, plus connu sous le nom du Prince des Mers. Le gars possède les océans, un égo surdimensionné, un caractère qui rendrait sympa Wolverine et un extraordinaire sens de l’honneur. En clair, il préférerait se suicider plutôt que de perdre au Monopoly contre la Chose. Alors, se soumettre… Ah,Ah,Ah ! 

                           Je vais te soumettre... qu'elle disait la cht'ite Panthère ?
                    

Comme quoi avant de commencer un film, il vaut mieux étudier la psychologie des personnages, car faire passer Namor pour un Aztèque haché, sournois et aux manières étranges… ce n’est pas connaître la genèse du Prince des mers. Je ne parlerai pas non plus de l’ensemble des personnages absents « Tornade, les 4 F, Fatalis, etc », quant aux hommes où sont-ils ? C'est Wonder Woman chez les Amazones ou Black Panther ? 

Pourtant en 2 h 40, on pouvait envisager de belles perfs, des renversements, des explications, un chouia d'écologie et surtout (avec Namor) des bastons à couper le souffle !  

                           NAMOR (Après, il est interdit de rigoler).
 
 

Ensuite, au niveau du film « là » nous frôlons la limite de l’imaginable. Un découpage bizarre (tant au niveau visuel que narratif) incorporant des situations aussi prévisibles que consternantes. On glisse par ci, un élément politique. On glisse par là, un fond de morale, une pincée de mythologie "couplée" de seconds couteaux et HOP... la soupe est prête.  



J'ai eu l'impression que Ryan Coogler a fait au mieux en conjuguant "un étrange scénario & deux têtes d'affiche (Shuri & Namor)" pas vraiment crédibles. Autant dire que nous sommes très loin du premier volet (qui était plutôt cool). Bref, le film est exclusivement axé sur un bel hommage à la mémoire de Chadwick Boseman et c’est une très bonne idée. Cela dit, peut-être qu’il fallait simplement réaliser un bon film pour lui rendre un bel hommage…  le Fan que je suis en reste doublement triste. 

                          
  

Bilan des Courses : si tu ne veux pas user tes yeux, je te conseille plutôt « Black Panther / La Femelle de l’Espèce » en édition inté-GRAAL chez tout bon libraire.

 By JMi.

dimanche 21 mai 2023

Prince Magique :

                                          et le Grand Gagnant est ?

PREM'S : celui qui a le cou de Jabba the Hutt (ça c'est joué contre le mec qui a le menton de Jar Jar Binks).

samedi 20 mai 2023

Qu'est-ce que t'as LUG dernièrement ?

 

Fan de Strange devant l’éternel Stan Lee, j’étais tout gamin ; lorsque devant l’entrée de ma cave… une drôle d’inscription "WAMPUS" ! Qui était ce fameux WAMPUS ? Un vampire, un monstre, un mec pas cool ? C’est en découvrant Marvel en petit format que j’entendais parler de Fantask, de Strange, de Wampus et ô surprise : de censure !

                       Vous noterez une petite ressemblance avec Shalla-Bâl
 

Mais remettons le contexte dans l’époque, car nous sommes à la fin des années 60 début 70. Nos héros s’appellent Zembla, Blek ou Akim et nous allons passer de gaillards en peau de bête à des lascars qui grimpent sur les murs, qui s’étirent, qui s’enflamment ou qui, par le biais d’énergie cosmique surfent sur les planètes. Inutile de préciser qu'au pied de ces découvertes, la claque fut également cosmique ! 

Cependant, en bon aventurier des arts perdus, il fallait en savoir plus et donc, qui était ce satané Wampus ? 

                                           Les Monstres Attaquent la Ville
 

Là encore, comprenez bien qu’on se rendait chez notre marchand de journaux (je me rappelle d’une petite boutique qui vendait plein de trucs, ça allait des clopes aux bombecs) en comptant nos pièces, pour ne pas dire… nos piécettes. Du coup, on faisait gaffe à ne pas acheter une BD en carton. De plus, la formule « argent de poche + le billet filé en douce par tata Suzanne » allait être exclusivement investie dans l’achat de quelques numéros et puis, plan B… une fois lus, on se les prêtait (erreur de débutant, car rarement rendus). 

 


C’est donc, après le 1er Fantask qu’arrive Wampus : Une créature extra-terrestre polymorphe (une sorte de The Thing) super-moche, de couleur blanche avec des gros yeux flippants. Capable d’imiter n’importe quel être vivant au contact de l’eau, l’humanoïde sème la mort partout où il passe. Mais, un homme connait son existence et il va tenter ; tel le David Vincent local de lui barrer la route. Il s’agit de Jean Sten, mais selon l’avis des Metalleux de l’époque, il rame Sten ! Bref, l’histoire étant bien cool, je n’en dirai pas plus.  

Alors où est le problème ? Certes, le récit s’avère un peu chaud (pour l’époque), la bestiole est aussi craignos que toxique, mais de là à censurer ? En premier lieu, un bandeau « Pour Les Adultes » sera affiché sur la couv et en général, ça ne sent pas bon. Bonne pioche… Wampus dans l’bus, 6 arrêts et puis s’en va, laissant sur leur faim une masse de fans en larmes. 

                                                Publication du Numéo 11 à 18.

Chers amis, à cette époque, il fallait marcher dans la grotte toute torche éteinte, car la censure pouvait couper la lumière et parfois, on l’apercevait de nouveau, au bout (mais alors tout au bout) du tunnel. En effet, grâce à FUTURA (une revue publiée début des années 70) nous aurons la joie de redécouvrir notre bestiole de l’espace dans « L’AUTRE » une sorte de remake bien lice et n’ayant pas la saveur de l’original : imaginez un humanoïde ressemblant au Surfer qui aurait chouré les fringues d’Actarus. Malgré une histoire sympathique, la créature ne fait plus peur et ça craint !


Sauf que les gars ne vont pas lâcher l’affaire et c’est dans le Ombrax du mois d'aout 1983 (numéro 211 page 112) que nous allons retrouver Wampus, puis nous aurons également des rééditions dans de beaux albums. Ouf, l’histoire a un début et une fin, là est l’essentiel…

Malheureusement, la commission de censure sur les publications destinées à la jeunesse va abattre son Mjolnir implacable sur ce qui nous faisait fantasmer, c’est-à-dire : de la baston, de la S-F, des monstres, des Mutants, des Vilains et de magnifiques héroïnes aux courbes généreuses… ce fut un drame ! 

Pas moyen d’expliquer avec des mots choisis, notre fascination pour ce style de comics ou notre passion débordante pour des dessins apocalyptiques ! A la place, nous avons eu droit à des : Tu ne convoiteras pas la BD de ton prochain, tu ne liras point les aventures du Surfer contre Méphisto, pire : tu ne connaîtras jamais la fin de Wampus et bien, c'est raté !

 

               PS, je n'ai jamais su qui avait inscrit Wampus sur le mur de la cave.

Pourtant, « nous » les gamins d’une époque, on trouvait ce type de récit mortel et les dessins incroyables. Ha ha ha, sacrés censeurs, imaginez leur tronche… lorsqu’Elvifrance a débarqué ?