vendredi 18 avril 2014

Bis And Love...

                             ... Les Sangliers sont nos Amis : Part 1. 

Je me rappelle encore de la couverture de Starfix à la sortie de Razorback : Le Choc d’Avoriaz ! Certes, avec la tronche ensanglantée de Gregory Harrison en gros plan, le regard aussi déterminé qu’inquiet, on s’attendait à un film de maboul et ? Ce fut également le choc dans la salle, bon sang… quel film !



A l’époque, il n’était pas rare d’applaudir de vrais bons films avec des animaux craignos. En effet, des Requins, des Grizzlys, des Pieuvres, des Bisons, des Alligators, des Chiens Furieux et autres Piranhas affamés avaient pris pour habitude de déchirer la toile de nos écrans et nous « les Bisseux » on adorait ça. Du coup, lorsque nous avons entendu parler d’un Sanglier géant qui allait démonter le Bush Australien… inutile de rajouter qu’à l’heure H, on faisait la queue dans la file d’attente.
Je l'aurai un jour, je l'aurai...

L’histoire commence sans mollir : une maison isolée, le soir, le vent, un vieil homme paniqué, un bruit fracasse l’espace-temps et un enfant disparaît. L’ancien a beau expliquer que son petit-fils a été enlevé par un monstre, personne ne le croit. Quelques temps plus tard, une journaliste part enquêter (dans le même endroit) sur un massacre de kangourous et à peine arrivée, elle va se confronter aux autochtones. Le temps passe et n’ayant plus de nouvelle de la jeune femme, son compagnon va se rendre sur place… et là : il va comprendre sa douleur !  
2 gars du cru... 

Russel Mulcahy nous propose (juste avant Highlander) un film typique « estampillé année 80 » conjugué d’une force peu commune, poisseux, flippant et à voir absolument en salle. Certes, je l’ai revu en VHS, puis en DVD et il faut bien le reconnaître, il perd énormément de sa superbe sur une TV. D’abord, les paysages avec comme exemple ; le passage ou le héros divague dans le désert (extraordinaire sur grand écran), les scènes de nuit semblent plus petites, alors que tu te fais bouffer au cinoche et enfin, l'ambiance n'est pas aussi tendue. Fort heureusement, le fameux sanglier n'a pas pris une ride !  
On ne fait pas que des mauvaises rencontres à la campagne.

Ce n’est pas pour rien que le film remportera quelques prix en Australie et lorsque l’on découvre en même temps que le héros (bien malgré lui) la rusticité du décor, on ne s’attendait pas un tel périple. Enfin, le casting est énorme avec Bill Kerr (en vieux baroudeur obsédé par le monstre), Chris Haywood & David Argue (en Redneck déjanté), Judy Morris (en journaliste décidée), Arkhie Whiteley (la fille du chef dans Mad Max 2) & Gregory Harrison (inoubliable Logan dans la série L’Age de Cristal). Bilan des courses, Razorback nous invite à voyager dans l’Outback in Black… alors, penser à prendre une ptite laine.  

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