dimanche 7 juin 2015

La Toile qui Toise : Suite...

    
 
Parlons Cadrage & Cascade et là, je ne vois qu’un terme «  le Top du Top », il parait que la réalisation s’est faite sans image de synthèse « Respect ».  Les cascadeurs sont possédés, les bécanes volent par-dessus les véhicules, des mecs sont accrochés à des perches, les pilotes conduisent en tous sens, il y’a des feux d’artifices, des flammes, des explosions, du sang, du sable et des larmes, le tout chauffé à blanc et filmé à donf ! 
 
 

Les accélérations te collent au siège et le passage dans la tempête est vraiment pas sage, les vilains sont flippants à souhait (ils ressemblent un peu à Chad Gray, le chanteur de Mudvayne période Dig), les véhicules sont d’un autre monde (ça tombe bien) et les paysages sont exceptionnellement mis en valeur. Quant à la mise en scène, le mot « démonstration » ne s’avère pas trop fort ! Parlons scénario, comme je le stipule ci-dessus, il y’a des tiroirs et il faut le visionner plusieurs fois. En effet, passé la seconde et la troisième : on se dit « je n’avais pas vu ça ou je n’avais pas compris tout à fait ça » etc… Autant dire, qu’il faut le mater au moins 3 fois, car j’ai lu quelques critiques nous expliquant que le scénario demeure bas du front et je ne suis pas d’accord. Alors Ok… c’est une attaque de convoi qu’on voit et j’en suis resté sans voix ! Remarquez, lorsque je vais voir Mad Max, je ne vais pas voir la Petite Voleuse, bien que ce soit du Miller. SVP rendons à César ce qui est à George en sommant toute velléité, car Mad Max cuvée 2015 tanne le cul à bon nombre de Blockbuster et autres films du type grande gueule.
 
  
Parlons dialogue : ils sont inutiles et il suffit de croiser le regard d’Immortan Joe pour comprendre ses intentions, de découvrir une Furiosa enragée ou un Max au bord du gouffre pour définir qu’en une séquence tout est dit. En clair, C’est un cinéma qui t’invite à un « ne parle pas et regarde ». D’ailleurs, ce n’est pas la peine d’expliquer quoi que ce soit, il suffit d’observer ! Tout est soigneusement indiqué plan par plan…

Parlons 3D : c’est bien simple, il y’avait du sable dans la salle et rien que pour le passage où les véhicules (dont celui du gars qui joue de la gratte chalumeau) s’entrechoquent : il faut le voir en 3D !  
 
Bilan des courses : Un film de dingue, une image de maboule, des acteurs incroyables et le tout balancé dans un mixeur nucléaire. Je  n’ai qu’un léger et seul bémol « la fin qui m’a laissé sur ma faim », mis à part ça… Born To Be Wild ! 

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