mardi 11 janvier 2011

The Expendables, le retour des 7 Sa... lopards !


Ils sont 7 : Barney, Lee, Yin, Toll, Hale, Gunnar & Tool (hélas à la retraite). Ils sont des mercenaires au grand cœur, ils sont fous furieux, ils conduisent des bécanes d'enfers, ils sont tatoués, vaccinés, ils aiment le Rock'n'Roll et n'hésitent jamais à se bastonner à l'ancienne, car en fait... c'est bien de cela qu'il s'agit, soit : un film d'action bien Old School avec des héros qui en imposent !
 


Merde... qu'est-ce que j'fous avec Rambo et le Transporteur ?

Autant être clair d'entrée de jeu, j'ai adoré The Expendables et cela de la cave au grenier. Il y a tout dans ce film, enfin il y a tout ; pourvu que l'on aime ce type de film. C'est à dire, un truc bien bourrin qui décalamine, qui défouraille, qui bombarde et qui ne s'excuse pas ! D'ailleurs le scénar est taillé sur-mesure : une île d'Amérique du Sud, un dictateur, des trafiquants et un groupe de furieux pour faire le ménage.



A cela, il faut rajouter  : 2 belles filles à sauver (une de l'oppression, l'autre d'un sombre connard), + une mission commandée par un mec plutôt space, sur ce sujet << le dialogue Bruce Willis, Sly et Schwarzie vaut son pesant de testostérone  >> et enfin, ne pas oublier de réunir un casting de malade pour un film de malade. Nous l'avions rêvé, Sylvester Stallone l'a fait !

Hors mis, les scènes ultra spectaculaires. Sly n'a rien négligé, décors Tip Top, grosse carrosserie, Zique qui dessoude et même les dialogues furent savamment orchestrés. D'ailleurs, nous frôlons souvent les sommets de la vanne atomique, extrait : (le Boss) comment 2 Pros ont pu passer la sécurité, flinguer 41 soldats et réussir à filer ? Avec de l'aide bien entendu, celle d'une jeune fille qui espère voir son père et ses acolytes 6 pieds sous terre... du mauvais Shakespeare ! (Le dictateur) On ne tue pas sa famille, et le boss de répondre venez passer les fêtes chez moi.




Z'en voulez une autre ? OK, Gunnar balance un pain maousse à Gary Daniels en lui éructant à la gueule une vanne inoxydable << la vie est une grosse blague et si tu ne veux pas que ta vieille moustache retourne dans les années 60, il va falloir montrer un peu de respect >> puis se tournant vers Steve Austin en le braquant d'un énorme calibre, il lui balance un << tu veux un lifting mon garçon >>. Alors outre le fait que Steve Austin ne vaut pas 3 Milliards, les répliques accumulées sur cette heure quarante colmatent le découvert. Pour le reste, je ne vous fais pas un dessin, car c'est du lourd !



Une mise en scène méga rythmée (qui ne plaira pas aux esthètes), des combats Shaw Brotherien (Corey Yuen en tête de gondole) à l'image du passage où Jason Statham & Sly carburent les militaires en compagnie de Gisele Itié et que dire des combats dans le dépôt souterrain ? Un mixe énormissime entre Kung-Fu (à la Bruce Lee) et un truc barbare bien réaliste.



Naturellement, quelques petits hommages aux grands standards ne seront pas oublier comme : les 2 éclaireurs sont ornithologues tel un Christopher Walken dans les chiens de guerre (film monstrueux à voir absolument), un Mickey Rourke embarqué dans l'un de ses légendaires speech ou un Dolfi encore plus déjanté que d'habitude (c'est lui, le vrai Punisher et y a pas photo). Bref, il n'y a aucun temps mort, Jason Tatane, Jet Li et autres Free-Fighters  annihilent en un clin d'œil toute une armée, mais l'escarre de la plus belle cicatrice revient à Terry Crew qui possède un must de pétoire et ça, c'est très très fort !



Bilan des courses : un nouveau film de Stallone c'est comme un nouveau Skeud d'AC/DC, tu sais ce qui t'attend et tu n'es jamais déçu !


PS, n'ayant pas vu le film en salle, j'ai acheté illico le Blu-Ray et sans aucun doute, l'unité spéciale demande du bon matos pour l'apprécier à sa juste valeur, donc un bonne téloche et un gros ampli ne seront pas de trop. De plus, l'image tient vraiment la route (un peu trop, tant les scènes gores en deviennent cartoonesque), quant au Son ? Il tue sec et net !




Amateur d'Actioners burnés, ce film a été fait pour toi. Vivement la suite...

Chronique Ciné, DVD, Blu-Ray By JMi. 

3 commentaires:

  1. Le Blu-Ray dispose d'une foule de Bonus : Commentaire audio, le Making of, la post-prod, la sortie en salle, vision commentée, interviews, prises ratées, entretient avec les doubleurs, avant première, bande annonce, etc... néanmoins, je n'ai vu qu'une scène coupée. Par contre, la BO swingue chantmé, outre les compos de Brian Tyler, nous trouvons : Georgia Satellites (Keep Your Hands To Yourself), Creedence (Keep on Chooglin & Born on the Bayou), Mounten (Mississipi Queen), Thin Lizzy (The Boys are Back in Town). En résumé, je ne sais pas ce que vaut le DVD, mais le Blu-Ray est mortel !

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  2. tu poses ton cerveau, tu mets l'ampli à fond et tu te laisses porter. Hé hé, enfin un bon vieux film qui sent bon les années 80. J'ai adoré !

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