jeudi 25 octobre 2012

Espionnage… en eau trouble (suite) !


                                                    LE PACTE HOLCROFT

Nous restons dans la période 75-85 pour un second Film qui place « le suspens » en premier lieu et comme si l’intrigue (plutôt tordue pour les 2) ne suffisait pas, nous retrouvons une pléiade d’acteurs exceptionnels.
 
La Légende : parti du Roman époustouflant de Robert Ludlum à qui nous devons également Osterman Week-end (réalisé en 1983 par Sam Peckinpah, rien que ça…) ou la série Bourne (continuée par le génial Eric Van Lustbader à qui nous devons « Le Ninja » un bouquin à lire de toute urgence) il va sans dire qu’adapter un tel brûlot au cinoche, ne sera pas un cadeau. Voyons cela…
 
L’Histoire : Un architecte New-Yorkais «  Noël Holcroft » reçoit un héritage (pour le moins inédit) de son père. En effet, le patriarche n’est autre qu’un Général Allemand très proche d’Hitler… pourtant, il lui laisse une véritable fortune pour faire le bien et réparer ses erreurs. Mais avant, le nouvel héritier doit parcourir l’Europe à la recherche de 2 autres personnes (fils d’officiers Allemands qui se sont suicidés après le fameux pacte) pour entériner la signature. Bilan des courses : quand un ancien du troisième Reich te fait un cadeau – refuse le !


Le Pacte Holcroft sorti en 1985 sera réalisé par John Frankenheimer et dans le rôle principal c’est Michael Caine qui s’y colle. A première vu "du lourd donc" de plus, Anthony Andrews (vu dans le Dessous du Volcan, Haunted ou le Discours d’un Roi), Victoria Tennant (Inseminoid, Pacte avec un Tueur, Strangers Kiss ou la Servante Ecarlate), Lilli Palmer, Mario Adorf,  Michael Lonsdale (que l’on ne présente plus) viennent rejoindre le casting. Parsemé de moments forts comme le démarrage, certains retournements de situation (souvent grâce au jeu de Victoria Tennant) ou le dénouement, vont absorber le spectateur dans l'enquête. A l’inverse, certains resteront un chouïa sur leur fin à cause d’un manque de nervosité générale. Certes, un soupçon de castagne par intermittence (durant la fiesta Berlinoise hein ?) ou une bonne vielle « questionnette à l’ancienne » (à la Marathon Man) auraient apporté un peu de piquant, mais OK… je pinaille, car manipulation, suspens, remise en question, enveloppe cachetée, flingue sous le manteau et guerre des nerfs prouvent que nous sommes quand même dans du vrai bon cinoche.   
 
The Winner Is : Allez… je mettrais un Chtit bonus à la Théorie des Dominos (surtout pour le jeu de Gene Hackman et une réalisation plus Catchy) mais les 2 sont à s’mater ou à revoir d’urgence.

Chronique DVD & Blu-Ray, By : JM

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