Black President...

                                   … Is GOOD FOR YOU !

Quand People Like You nous expédie un skud, c’est en général Bibi qui s’y colle et oui… tout le monde n’a pas eu la chance de s’abreuver au sein des Sex Pistols, du coup : en matière de distorsion, de Pogo festif et de vociférations revendicatives, j’en connais un rayon. Pourtant, j’avoue que le nom de ce groupe (Américain de surcroît) m’a poussé à la réflexion suivante : Amérique + Black + Président ??? Mauvaise pioche me glisse la biographie, rien à voir avec Mister Obama ah ah, ça t’en Bush un coin non ? 

                                                     Mais alors, seraient-ils ?

Réponse a) des Visionnaires ? b) Anti-Bush ? c) Des Hippies baba cool à la fraise ? Crénom d’un revers de basse lifté dans ta face, les mecs ne rigolent pas et c’est un « Last Fucking Hope » qui déboule avec la douceur d’un pointu de Doc dans les valseuses !

Après ce 1er choc frontal, on enchaîne sans mollir avec un « So negative », qui en remet une sérieuse couche et puis « re pan dans les bourses, voici Not Enough » mon préféré. Nous sommes carrément en présence d’un hymne, mais sans coup de boule la fête est moins saoule, hop ; « Suspect » passe en mode Punk pur & dur, ça latte, ça bute, c’est merveilleux ! Jusqu’où iront-ils ? Ouf, les présidents peuvent s’éclaircir, la preuve « Neon » nous la joue dans un esprit Psycho-mélodiquo-Misfits avec un gros tempo et une gratte de folie. De plus, chaque morceau n’excède pas les 3 minutes, donc quelques variantes ne seront pas de refus. Attention camarade, pas de méprise sur mes termes, car l’album défonce du début à la fin !!!! Trêve de blabla, retour au zinc pour un « Watch you drink » à l’intro vinylo-crépitante et à la basse qui parle (brûlot idéal pour taper le bœuf avec un psycho band toute contrebasse dehors). Que dire ? Accélération fulgurante après 2 minutes de jeu, hum… encore un tube. Auquel nous pouvons ajouter, le tonitruant « Vacate the Vatican », le Clashisant « Hallelujah », le carbonisant « Not amused » et l’étonnant « Ask your Daddy »… Le skeud s’enfile comme un chapelet d’épingles à nourrice, ça suinte le vécu, ça transpire le Live et ça défragmente les artifices, ouais, on sent bien que nos 4 lascars sont dans le sens du vent.

En clair : c’est pile, le genre de gaillards qu’il vaut mieux éviter de contrarier ou alors en perfecto XXL, car capable d’enquiller un Show aussi bien avec Hardcore Superstar que The Exploited, il est clair que l’on va en entendre parler du Président Noir, hé hé cette fois, elle est bien finit cette saloperie de crise. Ah j’oubliais, les musiciens ont traîné leurs guêtres avec Dee Dee Ramones, Soulfly, Goldfinger et autres pèlerins burnés donc, niveau castagne « y a pas photo». 11 titres pour 11 Pastèques, qui dit mieux ? Et comme, nous avons été sympa (surtout moi, si si), les mecs enfoncent le clou avec 2 reprises Elected & Iron Fist. Yesssss ; Black President ou comment concentrer la rage brute en mélodies imparables, GIGANTESQUE !

Chronique By : JMi