mercredi 12 mars 2014

Happy Birtday...

         ... THE NUMBER OF THE STEVE !

 

Bon sang… ça c’est d’la Jaquette, m’étais-je dit à l’époque ! Tiens, je me revois encore débouler dans la boutique de disque à côté de chez moi. Petite, mais efficace, si ma mémoire est bonne : ce magasin était tenu par les parents des Martin Circus (groupe efficacement excentrique des seventies) à Nanterre 92. Plutôt sympas, ils avaient placardé les 4 tronches des Albums solos de Kiss en Poster Géant juste au-dessus des nouveautés Vinyles (c’est également là que j’ai découvert les 1er Maxi 45 Tours Elvis Promised Land ou autre AC/DC Touch to Much) si chers en mon cœur de Rocker. De plus, ils nous laissaient chiner dans les bacs, voire écouter des morceaux (même quand on n’avait pas de thunes, ce qui était souvent le cas) quand soudain… le vendeur m’annonce qu’ils viennent de recevoir à l’instant, le dernier Maiden. J’avoue qu’à l’époque, le départ du chanteur Paul Di Anno n’avait pas été vraiment bien digéré, Fuck Non : Killers nous avait collé la baigne du siècle et cela de sa jaquette de maboul à ses 10 titres pleine gueule ! Autant dire que reprendre derrière Killers c’était déjà chaud, mais avec un autre chanteur ?????

 
Bruce Dickinson, alors chanteur de Samson… je ne connaissais pas ou peu : en fait, je l’avais découvert dans un Clip qui intronisait une scène plutôt sauvage (celle des toilettes) du Film Incubus de John Hough avec John Cassavetes en 1981. La prestation du gaillard n’étant pas passé inaperçu, nous attendions que les Anges sonnent et ô surprise : Invaders nous proposait un voyage plutôt Space ! Cependant, c’est avec l’intro (si souvent imitée) de Children Of The Damned (hymne imputrescible scandé en Live par des Fans en délire) que nous avons reçu le message « The Number of The Beast » serait un grand, un très grand disque. L’info va être confirmée par The Prisonner et à l’instant même où Patrick Mc Goohan nous hurle qu’il n’est pas un numéro… nous savions illico que l’on tenait un monument. Tu penses, l’enchaînement avec un 22, Acacia Avenue (sorte de suite de Charlotte The Harlot titre du 1er Album) et son Riff de la mort nous expédiait plus de 6 minutes en compagnie d’une Basse de Folie. Puis, The Number of The Beast et la fameuse voix de Barry Clayton qui raisonne d’un “Woe to You Oh Earth and Sea” dans le cerveau de chaque Fan qui se respecte, allait enfoncer le clou.

Mais, The Number Of The Beast c’est également le hurlement de Bruce Dickinson qui après la phrase « My Mind and Brings me to Despair » nous prouve que c’est bien lui le patron. Le sacrifice se déroule la nuit et boum, un premier solo immédiatement enchaîné d’un second nous invite à entendre une Basse en fond de cour de pure folie !!! Après avoir obtenu le Feu & la Force, déboule l’intro de Run To The Hills (qui parle du combat des Indiens face à l’envahisseur Européen). Celle-ci nous invite à apprécier le jeu du batteur Clive Burr et bien évidement : quelques passages « Guitares - Basse » sont aujourd’hui gravés dans le marbre. Titre évocateur « Run to the Hills » reste encore l’un de mes morceaux préférés et autant dire qu’à l’époque, il nous avait furieusement scotché la tronche. De plus, hyper débridé pour du Heavy (NWOBHM) traditionnel, on n’en revenait pas de trouver un titre comme Gangland avec son ouverture quasi Trustiène pour finir en apogée sur Hallowed by the Name. Clôturé sur un parpaing double XL… me soulèvera cette réflexion : Putain, quel disque !

La Dream Team en Grande Forme et en Moule-Bite
 
Inusable, incontournable et imparable, bref : Bruce Dickinson avait réussi son examen d’entré devant des fans qui étaient un peu moins cool qu’aujourd’hui. Nous sommes en 1982 et la vierge tombe son pucelage, Eddy part en guerre pour plus de 30 ans de règne sur la planète Heavy !!!
By JMi

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