mercredi 10 janvier 2018

Double Détente !

Ou plutôt… dur à la détente. En effet, nous allons parler du duo gagnant où s’illustre un Val Kilmer ; qui visiblement déjeune au même restaurant que Steven. Alors que s’est-il passé ?  De Top Secret à Top Gun, en passant par Willow, les Doors, Tombstone, Heat, Le Saint, Planète Rouge, Les Disparues, Spartan, etc. Bref l’ami Val nous avez habitué à du solide et tout à coup, nous nous retrouvons de l’autre côté de l’île sans Moreau, mais toujours avec un Docteur. Damned, notre Cœur de Tonnerre préféré aurait-il pris la foudre ? Etrange constat tant l’homme nous a fait rêver dans de merveilleux films et d’ailleurs rien que son nom, nous faisait acheter le DVD.



C’est ce que j’ai fait, alors voyons cela : Le Docteur Nicholas Pinter invité en Bulgarie pour participer à une conférence va se retrouver impliqué dans une sombre affaire. Celui-ci étant confondu avec un agent du nom de John Charter devra prouver son identité et démêler tous les fils qui le relient au pire des complots. Alors qui est-il : un brave Docteur ou un Agent ? Pour prouver son identité, il fera équipe avec une jeune femme aussi énigmatique que séduisante. Certes, sur le papier ça s’annonce fort sympathique.

Tu recommences un film comme ça et on va s'occuper d'toi.


Aux manettes Dennis Dimster (que l’on connaît nettement plus comme réal de séries que comme réal d’actioner) nous livre le minimum syndical. C’est-à-dire, sans épicer les meilleures scènes d’une couleur Hot ou d’un zest d’énergie ; ce qui est pour le moins étrange avec un tel casting ? Pour le reste, idem : les méchants cavalent après notre Docteur en hurlant ce « Val qu’il meurt » et notre mystérieuse Kathrine (interprétée par la séduisante Izabella Miko vue dans les Vampires du Désert ou Coyote Girls) tente désespérément de se raccrocher aux maigres branches d’un scénario très (trop) simpliste. Du coup, le martelage de vente « par son sujet et son traitement efficace DOUBLE IDENTITY s’inscrit dans la lignée des aventures de Jason Bourne » peut paraître "après visionnage" un chouia prétentieux ! 


Bilan des courses : Double Identity aurait dû être bien cool, malheureusement le côté « il faut faire ce film et nous allons le faire » malgré un manque d’argent, de profondeur, d’envie et d’imagination va saloper le peu de bonnes initiatives. Donc (et seulement pour les Kamikazes), à réserver pour la seconde séance de fin de soirée tranquillou sous la couette.


Second DTV : Riddle en Français « L’Enigme » qui aurait pu s’appeler aussi : pourquoi ? Certes, autant Double Identity est raté mais il se regarde, autant celui-là est comment dire… étonnant ! Premièrement, le projet à la base c’était quoi ? Deuxièmement, lorsque l’on manque de matériel, il ne faut pas se lancer dans des trucs incroyables. Bref, si tu joues en D2 et que tu joues bien, ce n’est déjà pas si mal. La D1, ça reste pour les Pros et même dans le Bis. D’ailleurs, il y’a de merveilleux films estampillés Bis, bien mieux que des films à gros budget et puis, il y’a des films sympas, Z, Nanaresques, moyens, loupés ou bâclés. Certes la liste est longue, mais pour celui-ci, il faudrait inventer un autre terme.

Pourtant, là encore sur le papier ça se défend : Quelques temps après sa disparition, une jeune femme Holly Teller part à la recherche de son petit frère « Nathan » handicapé mental. La dernière fois qu’il fut aperçu, c’était dans une station-service. En effet, le pauvre était en balade (musclée la balade en voiture) avec deux imbéciles du bled et abracadabra… touchée au plus profond de son âme, la jolie blonde va commencer (à l’instar du spectateur) un long périple. Elle sera vite accompagnée par une seconde beauté qui tentera de la rapprocher des 2 pilotes en herbe. Du fait, après s’être entretenue avec les 2 génies… ses recherches vont l’amener à visiter un vieil hôpital psychiatrique qui recèle bien des secrets. Inédit quand tu nous tiens !
Ne m'dites pas qu'ils ont osé sortir le DVD ?
Hé si mon enfant, ils l'ont fait...

Avec une tagline de la mort qui tue « Un thriller efficace, un mystère fascinant, l’Enigme promet le grand frisson ». Inutile de préciser que le seul Grand Frisson reconnu reste celui de Mel Brooks, mais à cœur vaillant rien d’impossible et Val que vaille que vient faire notre Val dans cette galère ? Et bien rien justement, il joue le rôle du shérif qui sait des choses, qui n’est pas dupe, mais qui préfère se taire, parce que… parce que vous n’avez qu’à regarder le film !!!
Aux commandes : John O. Hartman et Nicholas Mross, la très mimi Elisabeth Rose Harnois (elle a jouée dans de nombreuses séries, mais également dans Solstice pour les amateurs de grand frisson donc), Val Kilmer (le shérif bougon), Diora Baird (la délicieuse copine, Massacre à la Tronço le commencement, La Nuit des Démons & 30 jours de nuit la suite) ou encore William Sadler que l’on ne présente plus. D’où ma question pourquoi ?
Au Bord du Gouffre !


Bilan des courses : le film commence le plus classiquement possible, patauge un chouia, essaye de repartir sur de bonnes bases, tente de nous faire peur, re-patauge et change diamétralement de direction pour finir en ersatz de film d’horreur. Avouez qu’il fallait oser ? Alors prudence camarade, pas de blague hein… il ne faut pas regarder ces deux films le même jour/soir. Seul un grand Maître peut supporter ce genre de secousse, bonne chance à toutes et à tous. 

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