Ou plutôt… dur à
la détente. En effet, nous allons parler du duo gagnant où s’illustre un Val
Kilmer ; qui visiblement déjeune au même restaurant que Steven. Alors que
s’est-il passé ? De Top Secret à
Top Gun, en passant par Willow, les Doors, Tombstone, Heat, Le Saint, Planète
Rouge, Les Disparues, Spartan, etc. Bref l’ami Val nous avez habitué à du solide
et tout à coup, nous nous retrouvons de l’autre côté de l’île sans Moreau, mais
toujours avec un Docteur. Damned, notre Cœur de Tonnerre préféré aurait-il pris
la foudre ? Etrange constat tant l’homme nous a fait rêver dans de
merveilleux films et d’ailleurs rien que son nom, nous faisait acheter le DVD.
C’est ce que j’ai fait,
alors voyons cela : Le Docteur Nicholas Pinter invité en Bulgarie pour
participer à une conférence va se retrouver impliqué dans une sombre affaire.
Celui-ci étant confondu avec un agent du nom de John Charter devra prouver son
identité et démêler tous les fils qui le relient au pire des complots. Alors
qui est-il : un brave Docteur ou un Agent ? Pour prouver son
identité, il fera équipe avec une jeune femme aussi énigmatique que séduisante.
Certes, sur le papier ça s’annonce fort sympathique.
Bilan des courses : le film commence le plus classiquement possible, patauge un chouia, essaye de repartir sur de bonnes bases, tente de nous faire peur, re-patauge et change diamétralement de direction pour finir en ersatz de film d’horreur. Avouez qu’il fallait oser ? Alors prudence camarade, pas de blague hein… il ne faut pas regarder ces deux films le même jour/soir. Seul un grand Maître peut supporter ce genre de secousse, bonne chance à toutes et à tous.
Tu recommences un film comme ça et on va s'occuper d'toi.
Aux manettes Dennis
Dimster (que l’on connaît nettement plus comme réal de séries que comme réal
d’actioner) nous livre le minimum syndical. C’est-à-dire, sans épicer les meilleures
scènes d’une couleur Hot ou d’un zest d’énergie ; ce qui est pour le moins
étrange avec un tel casting ? Pour le reste, idem : les méchants
cavalent après notre Docteur en hurlant ce « Val qu’il meurt » et notre
mystérieuse Kathrine (interprétée par la séduisante Izabella Miko vue dans les
Vampires du Désert ou Coyote Girls) tente désespérément de se raccrocher aux
maigres branches d’un scénario très (trop) simpliste. Du coup, le martelage de
vente « par son sujet et son traitement efficace DOUBLE IDENTITY s’inscrit
dans la lignée des aventures de Jason Bourne » peut paraître "après
visionnage" un chouia prétentieux !
Bilan des courses :
Double Identity aurait dû être bien cool, malheureusement le côté « il
faut faire ce film et nous allons le faire » malgré un manque d’argent, de
profondeur, d’envie et d’imagination va saloper le peu de bonnes initiatives.
Donc (et seulement pour les Kamikazes), à réserver pour la seconde séance de fin de
soirée tranquillou sous la couette.
Second DTV : Riddle
en Français « L’Enigme » qui aurait pu s’appeler aussi : pourquoi ?
Certes, autant Double Identity est raté mais il se regarde, autant celui-là est
comment dire… étonnant ! Premièrement, le projet à la base c’était
quoi ? Deuxièmement, lorsque l’on manque de matériel, il ne faut pas se
lancer dans des trucs incroyables. Bref, si tu joues en D2 et que tu joues
bien, ce n’est déjà pas si mal. La D1, ça reste pour les Pros et même dans le
Bis. D’ailleurs, il y’a de merveilleux films estampillés Bis, bien mieux que
des films à gros budget et puis, il y’a des films sympas, Z, Nanaresques,
moyens, loupés ou bâclés. Certes la liste est longue, mais pour celui-ci, il
faudrait inventer un autre terme.
Pourtant, là encore sur
le papier ça se défend : Quelques temps après sa disparition, une jeune
femme Holly Teller part à la recherche de son petit frère « Nathan » handicapé
mental. La dernière fois qu’il fut aperçu, c’était dans une station-service. En
effet, le pauvre était en balade (musclée la balade en voiture) avec deux
imbéciles du bled et abracadabra… touchée au plus profond de son âme, la jolie
blonde va commencer (à l’instar du spectateur) un long périple. Elle sera vite
accompagnée par une seconde beauté qui tentera de la rapprocher des 2 pilotes
en herbe. Du fait, après s’être entretenue avec les 2 génies… ses recherches
vont l’amener à visiter un vieil hôpital psychiatrique qui recèle bien des
secrets. Inédit quand tu nous tiens !
Ne m'dites pas qu'ils ont osé sortir le DVD ?
Hé si mon enfant, ils l'ont fait...
Avec
une tagline de la mort qui tue « Un thriller efficace, un mystère
fascinant, l’Enigme promet le grand frisson ». Inutile de préciser que le
seul Grand Frisson reconnu reste celui de Mel Brooks, mais à cœur vaillant rien
d’impossible et Val que vaille que vient faire notre Val dans cette
galère ? Et bien rien justement, il joue le rôle du shérif qui sait des
choses, qui n’est pas dupe, mais qui préfère se taire, parce que… parce que
vous n’avez qu’à regarder le film !!!
Aux
commandes : John O. Hartman et Nicholas Mross, la très mimi Elisabeth Rose
Harnois (elle a jouée dans de nombreuses séries, mais également dans Solstice
pour les amateurs de grand frisson donc), Val Kilmer (le shérif bougon), Diora
Baird (la délicieuse copine, Massacre à la Tronço le commencement, La Nuit des
Démons & 30 jours de nuit la suite) ou encore William Sadler que l’on ne
présente plus. D’où ma question pourquoi ?
Au Bord du Gouffre !
Bilan des courses : le film commence le plus classiquement possible, patauge un chouia, essaye de repartir sur de bonnes bases, tente de nous faire peur, re-patauge et change diamétralement de direction pour finir en ersatz de film d’horreur. Avouez qu’il fallait oser ? Alors prudence camarade, pas de blague hein… il ne faut pas regarder ces deux films le même jour/soir. Seul un grand Maître peut supporter ce genre de secousse, bonne chance à toutes et à tous.
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