samedi 17 novembre 2018

On Thaï dans l’Gras !


The Unseeable.

2006 : Alors quelle déambule sur un chemin campagnard, Nualjan enceinte, trouve refuge dans une propriété bourgeoise Thaïlandaise (du genre pension ou auberge). Accueillie par deux femmes (une servante et la patronne), elle va rapidement s’apercevoir que l’endroit est super flippant. Fantômes, apparitions, mensonges, twists et visions cauchemardesques sont au menu de cette belle surprise signée Wisit Sasanatieng.

Certes, le réalisateur nous avait déjà prouvé son savoir faire avec Red Eagle (et Nang Nak également comme scénariste), les Larmes du Tigre Noir ou Citizen Dog. Cette fois, pour notre plus grand plaisir, il filme des superbes actrices dans un huis-clos à la tension dramatique étouffante.
Et qui c'est qui tient la chandelle ? 

Au programme : Histoire "d’amour et de revenants" enveloppée dans une atmosphère terrifiante. Ces 90 minutes d’esthétismes ciselées sont surtout réservées aux fans « d’ambiance » aussi poétique que suffocante.   

Alone

Connu également sous le nom de Faet, ce film de 2008 est excellent. Classifié « épouvante », le mot est justifié tant la terreur s’installe au fil des minutes et nous passons de l’horreur pure à un climat vraiment glauque.

En premier lieu, le Pitch s’attaque aux Siamois, en l’occurrence à deux sœurs et surtout « une » puisque l’autre n’a pas survécu lors de la séparation. Cependant, elles ont vécu jusqu’à leur adolescence et je vous laisse imaginer le traumatisme à surmonter pour la survivante ?
On brise enfin la glace… 

En second lieu, la narration et l’écriture s’avèrent proportionnelles au talent des acteurs et surtout de l’actrice Marsha Vadhanapanich (qui est également une chanteuse) aussi jolie qu’effrayante. Le suspens s’étale crescendo en ajoutant des plans vraiment horrifiques à une teneur schizophrénique au point que le spectateur ne sait plus où il en est. Des pistes sont pourtant disséminées au fil du film Thaïlandais et de « Faux-Semblants » en terreur frontale, nous avons là une quintessence parfaite.

Bravo à Messieurs Prosper Yop : Parkpoom Wongpoom & à Banjong Pisanthanakun, chaudement recommandé par Tronço.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire