mardi 27 mars 2012

MORBID ANGEL : Une Vraie Folie !

                                  - Illud Divinum Insanus -


Alors ce Morbid : Une divine folie ? Assurément, mais du gout de tous... ça m'étonnerait ! Je me rappelle une discussion (plutôt tendue) avec un pote qui acquiesçait sur une masse d'expérimentations à tendance Indus et, non pas que je fus heurté par ses propos (car comme beaucoup j'ai quelques remyxomatoses dans mon placard ), je votais en mon fort intérieur pour que l'Ange revienne à quelque chose de plus radical et assurément brutal. Alors en ce qui concerne la brutalité ? Certes, ce nouveau skeud turbine et vous allez me dire : bin merde, il ne manquerait plus que ça ! Du coup, d'où vient le problème ???? Voilà la question, une question posée par Olivier qui me demandait où j'en étais avec cet album et moi de lui répondre : je n'en sais rien, bordel... je n'en sais rien !

Quelques écoutes et semaines plus tard :

 - Omni Potens démarre en tambours & trompettes, ce type d'intro (avec quelques effets relativement cool au casque) a pour but de donner le ton. Celui-ci va prendre forme avec un "Too Extreme" Rammsteino-Factoriesque-Ministérien aussi long que surprenant ! Fort heureusement, ça groove à la massue et le finish intronise merveilleusement un truculent "Existo Vulgoré", néanmoins, c'est "Blades For Baal" qui sera le véritable premier morceau à pétrifier mon cerveau. D'ailleurs, Blades For Baal, ainsi que "10 More Dead" (mon préféré) sonnent implacablement Death et que dire d'un Nevermore ? Efficacement classique, il me cravate d'emblée, le tempo avoine (l'excellent Tim Young remplaçant Pete Sandoval), la voix s'avère top et les cordes (Riffs comme Solo) sont vraiment affûtées.


Ensuite, il y a des titres OVNI comme :

 - I Am Morbid ; mixage d'Hymne, de Hard Rock et de Death (surtout dans le chant) avec une grosse part aux cordes, dont un solo vraiment pas dégueu.
- Destructos VS The Earth / Attack ; martial, brutal, mais malheureusement trop caricatural.
- Radikult ; qui aurait pu figurer sur un Skeud de Marilyn Manson ou de Rob Zombie m'a carrément pris à contrepied. Fort heureusement, je n'en étais pas à ma première interrogation...
- Profondis - Mea Culpa ; qui se gauge dans une version Technoïde décérébrée tout en clôturant l'album sans la moindre originalité. Qui a dit Mea Culpa ? Cependant, tout n'est pas que bizarrerie, la preuve, car je terminerais cette chronique en citant un "Beauty Meets Beast" sauvé grâce à un solo d'une audacieuse intensité, mais est-ce suffisant ?  
Bilan des courses : la bestiole a tourné un bon bout de temps et malgré cela, je ne sais toujours pas quoi en penser. D'un côté, il dégage quelque chose d'intéressant et d'un autre, il s'essouffle à cause de l'aspect facile (et ultra blindé) de certains passages mélodiques et l'ensemble accentué d'une image futuriste qui ne va pas convaincre (surtout les vieux Fans) outre mesure. Après, si ce disque n'avait pas été estampillé Morbid Angel qu'en serait-il ? Un Side-Project à l'accent expérimental aurait été sans doute préférable ? Mouais... De quoi se demander si Morbid Angel ou en Spray apporte la même tenue après un sauvage headbanging ?  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire