jeudi 12 avril 2012

Bercy Meaucoup... Deuxième Salve !

OZZY SOIT QUI MAL Y PENSE !



Pour que je monte à la capitale, il fallait au moins une affiche d'un type spécial, et ??? Ah Paris, ses automobilistes charmants, leurs doigts levés, leurs implacables Klaxons, leur courtoisie légendaire et leur magnifique périf que tu sais jamais trop comment qu'ça marche si t'es pas du coin ! Bon pas grave, on verra bien et c'est donc armé d'une bravitude certaine et d'une bombonne chargée d'air respirable que je passe chercher Baptiste le bassiste. Celui-ci fin prêt cavale déjà sur le trottoir à s'en faire péter une durite, je l'attrape au vol et nous voilà caracolant sur l'autoroute de l'enfer ! Coup de chance, il n'y a que 2 800 km de bouchon devant le POPB, la dessus, je tire mon chapeau au mec qui a eu la brillante idée de commencer le show à 19 heures...



                                           DANKORN-JONES !



A notre grande stupéfaction, la salle n'est pas bondée et tandis que Danko balance un Set aussi Rock' N 'Roll qu'énergique, Korn (toujours amputé de sa tête) attaque par "4U " enchaîné d'un Right Now des familles. Le Son est plutôt bien (pour Bercy j'entends), le groupe semble en forme et le public un chouïa mollasson se réveille tout doucement. Il ne fallait pas moins d'un Here To Stay (grosse perf de Mister Davis) sous des Lights stroboscopiques pour booster l'assemblée et cela, jusqu'aux mecs du fond. Quelques "Ho - Hey" se font entendre et le public commence enfin à pousser, un bon solo, un sympatoche Falling Away From Me et les premières mesures de Freak On A Leash déboulent sans crier gare. Cette fois, la foule (y compris les 1er Fan de Black Sab) ont l'air d'apprécier... d'ailleurs ; le choix des 2 groupes accompagnant Ozzy pouvaient prêter à confusion. Du coup, pour apprécier la soirée, il fallait également une largeur d'esprit qui heureusement s'avère monnaie courante au pays du Metal. Sur ce, Jonathan tombe la veste, déambule, agrippe sauvagement son magnifique micro et délivre un Freak On A leash de bonne facture, ses 2 acolytes ne sont pas en reste et pourtant, il semblerait que la foule n'a d'yeux que pour Fieldy. Ouais, bizarre, car Blind (qui dévoile un travail batterie excellentissime) affirme le show en préparant un finish Got The Lifien bien Fun. Après ce court moment, il est vrai que les Kornofulgurofans de la première heure vont se la mettre sur l'oreille, tant << court >> me paraît le mot approprié...



                                 UN SLAM EN DOS CROWLEY !



Perché à l'ombre des grandes tribunes, nous surnageons la fosse. Celle-ci s'est copieusement remplie et les Ozzy-Ozzy redoublent d'intensité. Puis, saisie d'une Sainte angoisse : une voix pour le moins connue chauffe la grande salle. Le Madman en personne nous gratifie de son entrée imminente quand soudain un << noir total >> aussi inquiétant qu'un Carmina Burné au Rana nous taquine les esgourdes. Le Prince salue Bercy d'un Bark at the Moon Mach 2 et l'apocalypse s'annonce aussitôt. Let me Hear you Scream (unique morceau du dernier album en datte) enfonce le clou, quand à Mr Crowley ; que dire ? A part : big respect ! De plus, les solos de grattes sont d'une réelle perfection, le jeune Gus G s'la donne cheveux au vent et ça démonte chantmé jusqu'à un "I Don't Know" qui va en mettre plus d'un sur le cul. Ozzy s'éclate comme un môme et nous demande si nous sommes OK pour un titre de Black Sab. Quelle question ? Fairies Wear Boots démarre sans concession, ça groove directos et devant autant d'enthousiasme, Ozzy se voit dans l'obligation de rafraichir le Pit, hé hé armé d'un canon, il va arroser (jusqu'à plus soif) un début d'incendie neuronal et terminer au sceau à flotte. Il fallait bien ça, car Suicide solution enchaîné d'un War Pigs à la sirène hurlante va rendre maboul tout les énergumènes chantants à tue tête (et en mesure svp) le légendaire Brûlot. Cet énorme passage et le mot est encore faible va s'acheminer sur l'inévitable Shot in the Dark pour mieux rebondir sur un Rat Salad (Black Sab) aux solos variés. Tout d'abord par une 6 cordes enragées, puis d'une décharge nucléaire frappée par un possédé de batteur ! Instant magique ou  absolument gigantesque, choisissez vous même l'option, car Bibi ça faisait longtemps qu'il n'avait vu un truc pareil. Mais attention, la Dream Team en a encore dans le chargeur et Hop : Iron Man éclabousse l'assistance et tandis qu'Ozzy nous la fredonne en Freestyle, le mythique refrain embaume tout le POPB. Pourtant, c'est le très Parisien Killer Of Giants qui va plus personnellement m'épater, ce titre plutôt rare en Live va illico créer une osmose entre les musiciens et Bercy. L'alchimie se diffuse avec quelques chants footballistiques, puis I Don't Want To Change the World entériné d'un solide Crazy Train va définitivement terrassé les récalcitrants. Putain... c'te claque !



                                              ONE MORE SONG...


A peine un léger break, que revoilà Ozzy tapant dans ses mains, ravi et désireux de poursuivre la soirée. Il annonce tout en douceur un "Mama, I'm coming Home" reposant et non dénué d'une émotion palpable. Evidement, il demande à la foule de reprendre le refrain en arpentant la scène (de sa célèbre démarche) de gauche à droite tel un dément. Le public lui renvoie une vague d'ondes positives et on n'y retourne après un ptit plongeon dans le baquet. La vache quelle santé, d'ailleurs, les mecs seront sans pitié, car voici Paranoid qui résonne dans le dancing... l'anthologique morceau s'achève à grand renfort d'un canon plutôt moussu et d'une chaleureuse ovation versée au crédit des musiciens (et certes, les mecs ont assuré comme des bêtes). La fête se termine dans une totale euphorie, Ozzy congratule ses Fans et franchement quand il a lancé un << merci en Français >>, je pensais que c'était plié, mais ? Comme quoi Ozzy s'en branle des réformes sur les retraites et réattaque par un "Flying High Again" de toute beauté et récidive sur un splendide "Into the Void" qui va définitivement nous achever. Du reste, je pense que si nous avions poussé vraiment à fond, ils auraient fini par revenir. Cette étrange sensation ne me quittait pas. Peut-être par ce que la soirée fut trop belle ?  Peut-être parce que nous étions trop bien ensemble ou tout simplement parce qu'Ozzy était méga chaud ? De toute façon, que pouvait-il y avoir de plus logique... que de sublimer un Prince dans son Palais ?


                                 Un Big Merci à Domi et à Baptiste.




Les points Forts :

- Une réunion originale.

- Un Son plutôt bon.

- Une ambiance de feu.

- Super présentation de ses musiciens par Ozzy.

- Un Show monstrueux, mieux encore : inoubliable.

Les points faibles :

-la soirée commence tôt et les bouseux de la Campagne comme Bibi doivent se bouger le cul pour être à l'heure.

- Les places sont (comme d'hab) trop chères.

- Les passages de Danko Jones et Korn furent vraiment concis.

- No More Tears, Let It Die ou Road To Nowhere en troisième rappel pourquoi pas ?

2 commentaires:

  1. Ben hé ho, tu serais pas un peu gourmand toi pour en redemander encore, après tout ça ??? Laisses-en donc un peu pour les autres !
    Sinon, faudra venir à Clisson ;-)) pour voir la suite.
    D'ici là, votons plus pour ... pour quoi déjà ??

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  2. Salut Djé, votons Ozzy ou Jello ? Sinon, je devais aller à Limoges city pour Scorpion et comme j'étais malade, ils ont reporté, coup de bol !j't'embrasse, salut ma poule.

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