mardi 16 décembre 2014

Les Dossiers de L'Ecran :

Vous vous rappelez de cette musique hyper flippante des Dossiers de l'Ecran ? Quand j'étais gamin, l'Intro me faisait un drôle d'effet, un mélange d'angoisse et d'excitation, bref : un truc pas vraiment ordinaire et bien voilà comment j'ai appréhendé le livre de Monsieur Stéphane Bourgouin.

 
Ce fantastique (car certains paragraphes semblent tirés d'un Thriller Horrifique) ouvrage "Mes conversations avec les tueurs" nous expédie à la limite de l'imaginable. L'auteur nous emmène (véritablement avec lui, car à lire ses lignes, nous sommes avec lui dans sa voiture, dans sa piaule, en avion et pire dans une cellule) dans une sorte de Road Movie hallucinant où tout est vrai, oui... un peu comme le débat après les Dossiers de l'écran. A ce moment "là" tu te dis "mince, là on n'est plus dans un film, nous sommes dans la réalité et la plus terrifiante qui soit". A cette lecture, je me suis posé une foule de questions : Comment s'est-il préparé mentalement (voire physiquement) ? Comment a t-il fait pour supporter autant de pression ? J'ai eu une pensée pour son équipe aussi... enfin bref, Stéphane Bourgoin en grand expert des serial killers, nous explique, nous transporte, nous secoue et nous invite dans un train fantôme où les spectres sont bien réels. Ce bouquin est impressionnant (dans les 2 sens du terme), mais âmes sensibles s'abstenir.   

vendredi 5 décembre 2014

La Fameuse Blague du Père Freddy !

Un jeune curé, très angoissé, est incapable de prononcer un seul mot le jour de son premier sermon. Le lendemain il va voir l'archevêque et lui demande quelque...s conseils pour être à la hauteur, au sermon du dimanche suivant. L'archevêque lui conseille alors de se verser quelques gouttes de vodka dans un grand verre pour se sentir plus détendu.

 Le dimanche suivant, le jeune prêtre suit le conseil et réussi à parler sans être paralysé, et sans avoir le trac.
De retour à la sacristie, il trouve une lettre laissée par l'archevêque, ainsi rédigée : Mon Fils, la prochaine fois, mettez quelques gouttes de vodka dans un grand verre d'eau et non quelques gouttes d'eau dans la bouteille de vodka. D'autre part, je tiens à vous faire part des quelques observations suivantes, afin que vous amélioriez encore un peu vos prochains prônes.
1) Il n'est nul besoin de mettre une rondelle de citron sur le bord du calice
2) Évitez de vous appuyer sur la statue de la Sainte Vierge et surtout, évitez de l'embrasser en la serrant étroitement dans vos bras.
3) Il y a 10 commandements et non pas 12.
4) Les apôtres étaient 12, non pas 7, et aucun n'était nain.
5) Nous ne parlons pas de Jésus Christ et ses apôtres comme de "JC & Co".
6) Nous ne nous référons pas à Judas comme à "ce fils de pute".
7) Vous ne devez pas parlez du Pape en disant "Le Parrain".
8) Ben Laden n'a rien à voir avec la mort de Jésus.
9) Les murailles qui se sont effondrées au septième jour ne se trouvaient pas à Mexico mais à Jéricho !
10) L'eau bénite est faite pour bénir et non pour se rafraîchir la nuque.
11) Ne célébrez jamais la messe, assis sur les marches de l'autel.
12) Ponce Pilate a dit "vos histoires je m'en lave les mains", et non "vos conneries, je m'en bas les couilles".
13) Les hosties ne sont pas des gâteaux à apéritif à consommer avec le vin de messe.
14) Les pêcheurs iront en enfer et non "se faire enculer chez les papous".
15) L'initiative d'appeler les fidèles à danser était bonne, mais pas
celle de faire la chenille dans l'église.
16) L'homme assis près de l'autel et que vous avez qualifié de "vieux pédé et de "travelo en jupe", c'était moi... Sincèrement, l'Archevêque.

 PS : Jésus n'a pas été fusillé, mais crucifié

lundi 24 novembre 2014

Back in Black : Part 1.


Il n’y’a plus aucun doute : l’homme le plus cool du monde se nomme Black Dynamite. Ah… la Blaxploitation, toute une époque ! Lorsque j’étais gamin, j’écumais tous les cinoches de quartier et c’est à grand renfort de : Shaw Brothers, de Policiers déjantés, de films de guerre à l’arrache et autre Actionner’s enragés que ma culture s’est forgée. Certes, comment oublier nos vieux cinés qui « eux » ne nous vendaient pas le blockbuster du moment « aussitôt vu… aussitôt oublié », putain non ; là j’vous parle du film qui vous reste gravé dans le disque dur pendant de très longues années.



Je me rappelle encore de Big Boss, film interdit aux nains et quand j’étais môme, j’étais vraiment petit. Du coup, impossible de pénétrer l’autel sacré (même en rêve), mais un jour, alors que je tapais dans le ballon avec quelques sbires initiés au tacle par surprise : un grand frère m’annonce que j’ai un excellent Karma. En effet, Big Boss est à l’affiche dans une petite salle Parisienne avec une interdiction « moins de 12 ou 13 ans ». On tente et hop, je m’installe sur un strapontin (véridique) et j’la boucle (nous étions en retard). Autour de nous, que des Caïds, pas une seule nana et je pense être le plus jeune de la bande. Le film commence dans un boucan indescriptible, les mecs hurlent comme des damnés et une étrange odeur venue de quelques volutes avoisinantes plantent le décor. Bref un souvenir impérissable !
Le Patron... C'est lui !

Alors quel est le lien entre Big Boss et la Bloixplation me direz-vous ? Je pense que Bruce Lee fut (en France en tout cas) un extraordinaire ambassadeur pour inviter tous les amateurs de cinoche (c’est-à-dire : de cultures différentes, de religions différentes ou de classes sociales différentes) à se rassembler dans une salle et surtout d’apprécier tout style de Films qu’ils soient Asiatiques, Américains ou autre. J’en veux pour preuve qu’à la sortie de Big Boss, nous étions tous de la même famille : celle qui respecte les gens !

Cette expérience m’a vraiment marqué, car outre l’extraordinaire qualité d’un cinéma complétement zappé par les médias de l’époque, les mecs sortants de la salle ont vraiment été sympas, des : alors ça t’a plu p’tit ? Hé gamin… un sacré film hein ? le tout avec une tape sur l’épaule ou un geste amical. Les gaillards étaient tous des costauds et ils me parlaient comme si j’étais des leurs, je me suis dit : des mecs aussi cool, doivent se mater des films vraiment cool et voilà, il me fallait savoir.  

Mais le plus Cool... c'est lui !
Pour moi ce fut plus qu’un devoir, mais une mission : dès que j’avais 3 francs 6 sous, j’étais dans une salle, c’est bien simple… j’y allais même seul ! Cependant, il n’était pas chose facile de se dégotter un Shaft, un Jim Brown, un Fred Williamson ou un Jim Kelly, peu importe « la VHS » allait combler mes lacunes.  


Alors attention, car la Blaxploitation est un ciné vraiment à part : les genres sont multiples et le plus souvent, comment dire… il faut posséder une bonne ouverture d’esprit. A titre perso, mes péloches préférées restent les Policiers ou les films d’actions. C’est-à-dire que le Héros va botter des culs tout en s’tapant de belles nanas. En effet, ceinture noire d’un max d’arts martiaux, magnant armes blanches, armes à feu et armes lourdes, toujours tiré à quatre épingles et bien évidemment « Super Cool » quoi qu’il arrive. Il a une caisse d’enfer et il écoute de la zique Funky. Cette description pourrait convenir à notre Black dynamite qui n’est pas, comme je l’ai lu sur divers sites « une parodie », mais bien un hommage. Un vrai, un bel, un magnifique hommage à un cinéma passé qui me manque terriblement.
Chers Tronço-maniaques, laissez-vous tenter par un film fun au casting prestigieux : Michael Jai White (époustouflant cartonne dans des scènes de combat d’enfer), Salli Richardson-Whitfield (Je suis une Légende), Tommy Davidson, Obba Babatundé, Kevin Chapman ou Arsenio Hall que l’on ne présente plus. Réalisé par Scott Sanders d’après un scénario de Michael Jai White, avouez qu’un film estampillé Black avec un mec qui s’appelle White, c’est plutôt inédit non ? Dernière chose, je n’ai pas trouvé le Blu-Ray, mais le DVD fait le job avec en sup : une palanquée de Bonus.


La prochaine fois, je reviendrai sur une Blaxploitation spéciale « Panthère Vénère », de Cleopatra Jones à Coffy, c’est promis…    

lundi 17 novembre 2014

BLAST-MAN, Nous Présente...

                                   ... Le Scoop Qui Tue !



 
 
Cédille : Invention stupide, inventé par un certain Monsieur Duçon !

mardi 4 novembre 2014

HARRRR…

                                                        ...Pin, Pan, Poon !


Lorsque l’on attaque avec un : Plus Sanglant que Massacre à la Tronçonneuse, il faut assumer !
Allo Amity... ici L'Orca...
 
Hé oui, chers amis. Il ne suffit pas d’embaucher notre bon vieux Gunnar (ou une belle meuf) pour flirter sur les atours d’un méchant classique ! D’ailleurs, plus sanglant que Massacre à la Tronço, heu… sanglant ? Nous n’avons pas vu le même film, car autant massacre est flippant dans bien des domaines, autant « il n’est guère sanglant ». Cela dit, une bonne accroche vaut mieux que pas d’accroche du tout et en imaginant l’imaginable, ce type de slogan un peu trop beau pour être vrai risque néanmoins d’appâter le chaland (dont Bibi qui hypnotisé par une jaquette alléchante se jette dessus comme harponné par un Blu-Ray flambant neuf dans la boutique d’occas). 

Pourtant, ça commençait bien...
...Mais après, ça se gâte ! 

Alors de quoi qu’ça parle ? Tout démarre dans un Pub avec un bon concert Rock des familles, le réal plante le décor et nous découvrons, une p’tite mignonne qui n’a pas « froid » aux yeux (il vaut mieux en Islande). Réveillée en retard, elle cavale à grandes enjambées (décidément quelle santé ?) afin de rejoindre une joyeuse bande, du style « la croisière s’amuse » pour aller câliner les baleines. La pèche étant interdite, nous aurons droit en guise d’introduction-générique à des archives d’époques (du coup l’esprit Massacre est bien là) histoire de guider le spectateur dans ce qui devait arriver. Comme par hasard : une rencontre inoubliable avec une famille de dingos sans travail, toujours nostalgique du bon vieux temps ! Bref, une fois les voyageurs triés sur le volet (la chouette nana, l’arriviste, le couple, les bonnes copines coquines, le mec cool, l’alcoolo, le connard, une Fan de Bjork, le brave Capitaine, l’idiot du village qui n’en est pas un, etc…) embarqués sur le rafiot, nous voguons sur une mer bien calme, quand soudain LE DRAME, que dis-je les Drames !
 
QUAND SOUDAIN : LE DRAME !
 
80 % de l'équipage empoisonné à coup de marteau.
 
Certes, entre un alcoolo irresponsable et un marin entreprenant, la croisière ne s’amuse plus et Mille Millions de Mille Sabords ; ça part en Live. Du coup, ils seront dans l’obligation de demander de l’aide (OK je résume, car je ne veux rien spoiler. D'ailleurs, c’est plus subtile que ça, voire plutôt bien vu) et voilà un mystérieux bateau qui rapplique.

Un plaisancier bien ancré dans le paysage.
 
Vous l’aurez compris, les sauveurs ne sont pas vraiment des enfants de cœur et ça va louvoyer dans les coursives : coup dans la tronche, de surin dans la guibole, tir de fusée au jugé, Coup de 12 en état d'choc et j’en passe… cependant, nous retiendrons un très beau tir de Harpon à distance (pas évident à réaliser en mer agitée) et une excellente actrice Pihla Viitala.

Ici Amity... à vous L'Orca.

Bilan des courses : Les gars ne se sont pas pris la tête et la lance à 2 mains, puisqu’ils ont (habilement) subtilisé plein de petits morceaux de films et surtout les idées récurrentes du film dit « d’horreur » dans une multitude de classiques et hop… le tour est joué ! Pihla Viitala porte le film sur ses jolies épaules, la (première) réalisation de Júlíus Kemp tient la marée, le Blu-Ray (le mien surtout) ne bénéficie d’aucun bonus et d’un grain qui rend le film sympathique, les acteurs sont relativement crédibles (malgré une caricature parfois poussée l’extrême), le scénario glisse quelques morceaux d’humour noire (exemple : c’est un Japonais qui se fait harponner) et l’ensemble donne un film bien bourrin qui se laisse regarder sans déplaisir, car certes : il est plus sanglant que massacre…

lundi 3 novembre 2014

DOUBLE...

                                       ...IMPACT !

 
En voilà un beau Mag : Retour sur des Festoches de la Mort (la bande de Torcy avec moi comme disait Gogol) ou plus axés "Labour" est dans le pré (Le Motocultor J'adore), Le Raismesfest (Aussi), sans oublier : Gigs... Your Ass (Napalm Death, Loudblast, Kreator, etc...)  et puis, comment ne pas acheter un Mag qui regroupe Led Zep, Obituary, At The Gates, Trepalium, Exodus, Sanctuary et Godflesh hein comment ? Quoi ? En argumentant qu'Amaranthe place trop d'Electro dans ses compos ??? Tu rigoles j'espère, car la chanteuse "Elle" n'est pas marante !
 
 
Machine Head ou le retour de la revanche d'un groupe mythique et dire que l'on attend Bloodstone & Diamonds avec l'impatience d'un ni'Hard devant le sapin de Noël n'est pas trop fort ! Tu rajoutes : Chroniques ciselées, Rubriques acérées et Interviews barrées et tu te dis qu'il te faut le N°148. c'est une question de survie pour l'homme et un grand pas pour l'humanité ou le contraire, bref Rock Hard est le Mag Rock...mieux un M'Hard Mag !   http://www.rockhard.fr/
 
PS : Le Mag est vendu avec un Sampler 14 titres.

jeudi 30 octobre 2014

Le CAPTAIN SPAULDING...

                                                     ... Nous Explique !



A l’origine « Copain » signifiait « Partager son Pain » !
Vous savez maintenant ce qu’est une copine.

Prudence tout de même !               

lundi 27 octobre 2014

MAD...

                                                 ... MAX !

 
En voilà une surprise : Mad Movies Nouvelle Formule ? Est-ce que remanier un légendaire Mag est-une bonne chose ? L'avenir nous le dira, car il ne serait pas raisonnable de tirer des plans sur la moquette sans prendre le temps de s'habituer... Du coup, il est comment le nouveau Mad ? Il est plutôt pas mal, surtout le dossier sur Mad Max, après (et grosse, très grosse faute de goût) il n'y a aucune page dédiée à la sacro-sainte Pin-up !!! Bon sang, pourquouaaaa ? Vous êtes devenus Ouf ou quoi ? OK Mad n'est pas le magazine de l'homme moderne, mais quand même ! De ce fait et après avoir cicatrisé cette béante blessure, je l'ai feuilleté à l'endroit donc... et ??? Je ne sais quoi trop en penser. D'un côté les rubriques sont là : les Notules, le Courrier, les Chros, les Festoches, les Interviews, etc... les Dossiers sont bétons avec un spécial Post Apo absolument géant et de l'autre, je trouve la mise en page très classique. J'en veux pour exemple les 2 excellentes rubriques de fin "Le B à Z de LMR" & Give Me Five décorés sans excès et avec Mad, nous étions habitués à de l'excès justement, à suivre...
 
 
Très interpellé par le Mad de Septembre, j'attendais fiévreusement le N° 278 afin de le tronçonner (mentalement) et (au pire) tenter d'apprivoiser la bête. Quelques discussions avec les collègues ne m'avaient pas rassuré et lorsque tu connais un Mag depuis le début (ce qui est mon cas), tu es apte à appréhender le moindre changement surtout lorsque c'est en mieux (ce qui fut le cas pour Mad). Bref, JP Putters nous avait habitué à l'excellence et ma fois, j'y ai pris goût ! Alors autant être clair "visuellement", j'ai du mal à me familiariser avec cette fameuse nouvelle formule. Par contre, le contenu est toujours aussi passionnant avec en prem's, un dossier sur Massacre à la Tronço absolument remarquable (l'idée d'interviewé René Château apporte un énorme +) et en second l'entretient avec John McTiernam relève du magique (les explications du remake de Rollerball hein ?). D'ailleurs au niveau Interview le Mag  a fait très fort : Alexandre Aja, Joe Hill & Sono Sion. Les Chroniques sont toujours précises, les rubriques habituelles sont fouillées, le Give me Five prend place et le B à Z de LMR  s'avère Top de chez Top. Allez on croise les doigts "jamais 2 sans 3"!

mardi 21 octobre 2014

mardi 30 septembre 2014

Excellent !

                                 - ROCK'HARD Numéro 146 -

 
 
Rock'Hard poursuit l'aventure en gardant le cap. Toujours aussi captivant, le Mag nous propose une virée entre Festoches, Interviews, Rencontres et Découvertes. Ajoutez à cela de sublimes photos (et je pèse mes mots) des Chroniques de Feu et une multitude de surprises plus cool les unes que les autres (Confession en toute première fois en passant par des Tatouages explicatifs aux Insolites du Web, etc...). Gâteau en dessous d'la Cerise, le Metalleux chevauchera les chevaux de l'extrême, les vagues du Prog ou encore un OVNI bien Rock'N"Roll... d'ailleurs, qui a dit que sans Hammerfall  la Fête est moins folle ?
 
PS : Le Mag est vendu avec un Sampler 15 titres.

jeudi 25 septembre 2014

Le Pire To Pire...

                                             ... EN 2 SEANCES !

Avec sa jaquette sous forme de film de jungle à tendance Cannibale, la tronche "Furax" de Vinnie Jones et une accroche qui tue "Un face à face redoutable dans la lignée de Predator"... comment ne pas se précipiter sur ce DVD ? Et c'est là que tu te dis : je pense que mes années de travail dans un Vidéo Club vont me servir ! En effet, tel Spiderman... le Vidéoman possède un sens qui le met en alerte en cas de grosse arnaque, voire en cas de "trop beau pour être vrai".

 
En clair The Legend of the Bog est la preuve que n’importe qui peut faire un film, c’est simple. Il te faut, un endroit à la Campagne (avec une cabane obligatoirement hein ?), un terrain en chantier (avec un engin resté sur place), une forêt (avec un semblant de marre), des acteurs plus affligeants les uns qu’les autres et un nom sur l’affiche ! Alors au niveau casting, ils sont tous là : les 2 Nunuches, le chauffeur qui en fait des caisses, la chieuse, le vaillant Professeur, l’élève bombasse, le Chasseur et mention spéciale au mec qui joue  le rôle du méchant (là, il faut le voir pour le croire). Donc tout ce petit monde se retrouve dans une cabane (parce qu’ils ont des trucs à se reprocher) entourée par des marécages. Vous allez me dire, pourquoi des marécages ? En fait, il s’agit de tourbières et des Gaëliques assassinés (on pense qu’il s’agit d’un rituel ancestral, puisqu’ils sont plus ou moins momifiés) puis enfouis dans ses mêmes tourbières, reviennent à la vie grâce à l’eau.

                                   Comment ça, ce n’est pas clair ?

Actor'Studio ?

Bref, nos joyeux convives vont essayer de survivre entre médiocrité scénaristique et un rythme qui ferait passer un épisode de Derick pour Piège en Haute mer. Le tout encouragé d’une technique hallucinante et d’une zique festive à souhait. Evidemment, il y’a d’indéfinissables moments forts : le passage ou le méchant croise 2 cockers attachés à une pierre (une coutume locale sans doute ?) vaut son pesant de poil de yack. Second passage exceptionnel, lorsque le géant Guerrier croise une bagnole. Enfin, du très lourd « le monologue du Taxi Driver » dans la cabane (ou comment remplir du vide avec du rien, chapeau bas), mais restez à l’écoute car il y a une suite et le finale où il faut, je cite « bruler l’eau ». Mr Vinnie Jones, nous sommes tous avec vous et bonne chance !
Crois-moi, si l'eau brûle "Legend of the Bog" l'éponge.
 
Brillamment réalisé par Brendan Foley (que je ne connais pas) avec des acteurs (que je ne connais pas plus, mais qui resteront) inoubliables, je dis « Oui » camarade regarde ce film et comme moi, tu feras partie du grand club des furieux qui ont été au bout et comme le dit JCVD : le talent ça s’travaille, mais ça ne se perd pas !  

Dernière Info : le film ne ment pas sur son titre… car effectivement c’est un CARNAGE !




Deuxième séance & deuxième chef d’œuvre, voici : Killer Mountain AKA les Roches Maudites. Allez, on quitte la chaude Irlande pour le froid hivernal de l’Himalaya et ça faisait un bout d’temps que j’me demandais ce qu’on pouvait bien foutre au Bouthan ? Alors que je questionnais Wikipédia… la réponse fut limpide : faire de l’escalade évidemment !

mardi 19 août 2014

Des Vacances...

... Plutôt MAD !

 
Du grand, du beau, du lourd ! Voilà comment le nouveau Mad pourrait être rapidement décrit, sauf qu'avec Mad Movies... il faut s'attendre à du Brutal. Evidement la suite de la méga claque signée Gareth Evans fait la Une et d'ailleurs comment pourrait-il en être autrement ? De plus, Blocbuster pétés de thunes & autres déjanteries furax comblent nos attentes en larges dossiers. Les Chroniques habituelles (Ciné, DVD avec un D'Amatossimo de haute volée, Blu-Ray, Jeux, Zique et lecture) démontent, les Notules, le Mad Cut (La Guerre des Etoiles What else ?), le Mad Séquence (La Planète Sauvage), Y'a un Truc ! Certes, même 2 avec HG Giger, Tsui Hark, L'Actu, les Interviews, Cannes 2014, Toute première fois, Les Légendes du Fantastique (6 belles pages consacrées à)Rob Bottin, Monster Zone, la Pin-Up Miss Julie Estelle et l'indispensable Quartier Lemaire (Episode 35), mouais... Il est RAID ce mois d'aout... un peu de soleil bon sang !  
 
 
A GORE ET A CRIS
 
 
Alors si le Hors Série dédié au Cino-Gore s'avère un achat obligatoire pour un Fan qui a du blé et qui s'respecte, le N°275 est un petit bijou de réalisation, car... outre les abondantes rubriques habituelles, nous découvrons un super dossier sur David Cronenberg (Vraiment Excellent), Une lecture pour TESIS (le Film sort en BR et quel film !!!), Retour sur les Festoches, Dans les Griffes du Cinéphage "Godzilla - X'Men - Maléfique - Zero Theorem - Edge Of Tomorow". L'Actu avec l'intéressant Under The Skin, sans oublier The Rover, les Légendes du Fantastique "Umberto Lenzi", Maika Monroe et un Quartier Lemaire tout en nostalgie camarade. Chapeau Bas !
 
Et pour en savoir +, c'est ici : http://www.mad-movies.com/
 

dimanche 29 juin 2014

vendredi 27 juin 2014

La Blague Morale du Père Freddy !

 
Le professeur a donné un travail à ses élèves d'une classe de cinquième :
Demandez à vos parents de vous raconter une histoire avec une morale à la fin.
Le lendemain, les enfants sont revenus et, un par un, ont commencé à raconter leurs histoires.
Il y avait toutes sortes d’histoires...du lait renversé au dollar sauvé.
Seul Pierre n'avait rien raconté.
- Pierre, as-tu une histoire à partage...
avec nous ?
- Oui madame !
Mon papa m'a raconté une histoire au sujet de ma maman.
Elle était pilote et son avion a été touché.
Elle a dû s'éjecter au-dessus du territoire ennemi, et tout ce qu'elle avait... c'était une bouteille de whisky, un pistolet et un couteau de survie. Elle a bu le whisky en descendant afin que la bouteille ne se brise pas, et puis son parachute la déposa au milieu de 20 rebelles.

Elle en a abattu 12 avec son pistolet, jusqu'à ce qu'elle manque de balles. Puis, elle en a tué 4 de plus avec son couteau, jusqu'à ce que la lame se brise. Enfin, elle a tué les 4 derniers avec ses mains nues.

- Seigneur ! dit le professeur horrifié. Qu'est-ce que ton papa t'a dit au sujet de la morale de cette histoire horrible ?

- Qu’il ne faut pas faire chier maman quand elle a bu.

dimanche 8 juin 2014

METAL !

                                                                        NUMERO : 83

 
Voilà le type même de Mag que j’affectionne particulièrement. Pas de chichi, bien underground et pas avare en découverte. Certes, un Mag doit avant tout cultiver une passion tout en restant débridé dans la rédaction des sujets, bonne pioche : plus de 50 groupes passés à la moulinette et pas des moindres Emperor (un de mes groupes préférés), Aborted, Autopsy, Vader (j’adhère), Sinister, Triptykon, Necrodeath, Impaled Nazarene, Enthroned, Misery Index, Mayhem, Arch Enemy etc… de l’extrême, rien que de l’extrême ! Au rayon « Underground » ça décoiffe également avec quelques découvertes qui méritent largement un coup d’oreille. A cela ajoutez « Agenda concert, Mail Bangers, Roadbook, » plus une palette d’albums chroniqués au scalpel (dont des Démos très alléchantes) et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule ; un sampler de F.O.A.D s’avère compris dans le pack. Bilan des courses : ça fait 23 ans que Metallian nous dégomme les esgourdes et ils en sont fiers les bougres !!!!!
 
Le plus de Jean-Michmuch : Emperor the retour…
 
                                                               http://www.metallian.net/

vendredi 30 mai 2014

I Like To...

                              ... MOVIES, MOVIES !

 
Puissant, racé et sans singerie… le nouveau Mad est excellent. Au programme : Le courrier, pas mal de News (dont une belle page sur RAVAGER, serait-ce un nouveau PHANTASM ?), avec entre autre un explicatif sur le flippant « The Last Word » & l’aquatique « The Drownsman », les notules Asiatiques ( le prochain Takashi Miike devrait comme d’hab nous claquer la tronche, à suivre donc…), les Festoches, Dans les Griffes du Cinéphage avec un vu, revu (et corrigé) du second Amazing Spider-Man qui de l’avis du chroniqueur (que je partage) n’est pas le film de l’année. Vont suivre : Au Nom du Fils & The Baby, puis le Mad Séquence « La Vie Privée de Sherlock Holmes », le Mad Cut « L’Etau », Y’a un truc « 300, la Naissance d’un Empire ». Un super Dossier « Quand Cannes fait Genres », du X-Men, des Singes vénères, un film (hyper surestimé) avec un Chien Blanc, une interview de Robin Hardy, un retour sur les légendes du Fantastique « Peter Cushing » (What Else ?), Monster Zone (Terrorvizion non ? Si… si), un max de Chroniques, le Génialissime Quartier Lemaire, sans oublier la Pin-Up et les fameux Clowns aujourd’hui trèèès à la mode… ça c’est vraiment toi disait J-L Aubert et puisque le mot est lâché,  le DVD de Dark Clown est en prime. Alors heureux ?
Les + de Jean-Michmuch le Dossier sur Cannes & Fini de Rire !
                                                        http://www.mad-movies.com/

jeudi 29 mai 2014

WALLS OF JERICHO :

Voilà le type même de Skeud qui va faire jaser dans les chaumières, pourquoi ? Tout simplement parce que le Gang de Detroit n’a pas hésité à rajouter une louche de Thrash dans leurs compos !!!! Je vois d’ici le tableau : Aïe, blasphème et « c’était mieux avant » vont décorer pas mal de chros, mouais… Pas d’accord. 
 


 L’album débute par une intro flippante, le genre de truc style BO d’Apocalypse Now qui fait froid dans le dos, mais pas trop quand même vu qu’un Riff à décorner un cocu viking surgit dans la minute ! Le ton est donné « The New Ministry » t’arrache la tête. La chanteuse est possédée (la double aussi), puis l’enchaînement Slayeresque avec « Il The Prey » m’a conforté en première idée. Cette fois, la messe est dite : The American Dream sera nettement plus Metal. A commencer par « Feeding Frenzy » aux Riffs monstrueux, au Tempo atomique, à la gratte sulfureuse et au chant époustouflant (bon sang, cette fille n’est pas humaine). Candace livre une prestation d’un niveau hors norme, elle porte une rage HardCore qui ne fera jamais basculer la balance. Au contraire, l’album est compacté, fortifié, voir blindé par des touches très personnelles (palpables au casque) et certes, typiques au combo.



L’effet Thrash s’estompe peu à peu, pour délivrer un aspect HardCore hyper rentre dedans et personne ne peut dire qu’en live, les nouveaux titres ne vont pas exploser !

 
Merci à Olivier
 
 
 
Comme chacun sait, la vérité passe par la scène et qui, n’a pas envie de vibrer sur la continuité de « Famous lasts words » & d’ « A Long Walk Home » ? Hé hé, ça risque de masser sévère et ce n’est pas « Ill Choke Of The Century » qui pousse à la relaxation de groupe. D’ailleurs, la suite jusqu’à la surprise finale nous percute la face, bref... Enorme !  Bilan des courses : Mosh parts, accélérations fulgurantes & Riffs qui buttent. Album carrossé pour la guerre et férocement sincère. 
 


 Sincère comme leur 10 ans de carrière et ouais déjà, Happy Birthday !

mercredi 28 mai 2014

WALLS OF JERICHO :

             With Devils Amongst Us All



Attention grandiose... C’est beau, c’est bon, c’est intense et brut de décoffrage. Rappelez-vous : tout le monde avait encensé Hall Hail The Dead qui, n’ayons pas peur du terme est un chef d’œuvre. Mais bordel, ils ont bouffer un tigre enragé ou quoi ? Car là encore le Skud s'avère monstrueux. 11 titres = 11 pruneaux, c'est bien simple,  la puissance du son conjugue : Thrash, Hardcore, Punk et Metal (surtout par sa prod d’extra-terrestre) et l'ensemble livré plutôt cash démonte d’une force incroyable. I Know Hollywood And You Ain't It fracasse tellement fort, qu’une de mes oreilles est tombée… certes avec WOJ, je m’attendais à du lourd, mais pas à ce point : Riffs de l’enfer, Mosh et re Mosh, batterie thermique et quelle voix !


Candace chante, revendique et nous tatane les turbines, jusqu’à épuisement des stocks. Try Fail Repeat fait carrément peur, Another Day nous rectifie le groin à la barre à mine et la ballade (si si) "No Saving Me" achève le dernier récalcitrant… Alors bonne chance, car les inconscients qui oseront écouter un tel monument vont trouver pas mal de Skeud fadas derrière. Ah j’allais oublier : Il y a même un coup de double apocalyptique sur the Haunted avec des cœurs et tout le toutim. Je ne sais plus trop quoi rajouter, si ce n’est qu’un album aussi fort, intègre et profond devrait être remboursé par la sécu. La classe à l’état Brute !

jeudi 15 mai 2014

THRASH METAL !

                     - Heavy, Speed & Hardcore - 
 
Le Thrash… musique entière, pleine & brutale. Comment une telle force destructrice pouvait encore émergée après le Hard, le Heavy et le Punk ? Pour les adeptes de ma génération (c’est-à-dire, ceux qui ont pris le mouvement comme une mandale dans la tronche), il est toujours difficile d’expliquer clairement, comment le monstre est né. Pourtant, au début des années 80, nous avions déjà de solides groupes à nous mettre sous la dent et entre les Sex Pistols, The Clash, Iron Maiden, Judas Priest ou Saxon, l’ensemble des différents styles tapait sauvagement dans la bute, mais pas à ce point ! 


Comprenez bien, que ma génération avait grandi avec Led Zep, Deep Purple, Black Sabb, Alice Cooper, Kiss, Status Quo, Foreigner, Scorpion, Van Halen Aerosmith & AC/DC. Chaque disque (des vinyles à l’époque) était écouté des centaines de fois, puis analysé, choyé, rangé (précieusement dans des pochettes plastiques) et recopié sur des cassettes que l’on s’échangeait. Ainsi dès qu’un nouveau groupe apparaissait (qu’il soit bon ou mauvais) … on l’écoutait. 

Merci à : https://wall.alphacoders.com/big.php?i=292331&lang=French

Certes, il y’en avait bien moins qu’aujourd’hui et pour un fan de zique à tendance brutale, il était plus facile de s’y retrouver et quand je dis « s’y retrouver » ce n’est pas innocemment, car vous l’aurez compris, il y’avait des castes. Les uns étaient plus Hard Rock traditionnel, les autres Heavy ou encore plus « Punk » dans l’esprit et chaque style avait ses préférences. Cela dit, on s’entendait… mais comprenez bien que les chevronnés aux coupes hérissées n’étaient pas trop enclin à écouter du Kiss ou du Scorpion. A donf sur The Clash, ils optèrent vite pour GBH, The Exploited ou Dead Kennedys. De cette pluralité de mouvements, petit à petit, quelques fractures vont apparaître. Cependant un groupe (et un seul) a toujours fait l’unanimité : Motörhead ! Tu pouvais croiser n’importe quel fan (nana comme mec), jamais au grand jamais, il ou elle aurait eu une parole déplacée en ce qui concerne Motörhead. Autant dire que le groupe de Lemmy sera un véritable moteur pour de nombreux mouvements, c’est drôle d’ailleurs, car lui a toujours affirmé qu’il faisait "simplement" du Rock N Roll. 

Si Motörhead a vraiment chamboulé l’univers musical de cette époque, il faut rendre hommage également aux Ramones qui d’un Punk-Rock burné allaient apporter un souffle revigorant sur une scène ; pourtant en ébullition. Autant dire que les années 80 furent une source inépuisable dans bien des styles et bien des genres. Nous étions donc à l’affut d’une nouveauté, d’un album brutal ou lourdement mélodique. Sauf que dans mon bled, on ne trouvait pas forcément "l’import" du moment et pour ça, il fallait chercher… de plus et vu que l’on avait jamais de thune, on restait « en grande partie » sur du traditionnel. Fort heureusement, via des potes élitistes, quelques nouveaux disques débouchaient nos esgourdes : Rose Tattoo, Accept, Angel City, Twisted Sister & un groupe inconnu du nom de Metallica. Le quatuor nous a parlé illico, les mecs n’étaient pas des poseurs, ils ne frimaient pas, ils étaient simples et avaient l’air teigneux… j’achète ! 

THRASH METAL : Part 2...

Le pire, c’est que nous ne savions pas qu’il existait un mouvement Metal beaucoup plus brutal en Californie. Certains (dont moi) n'avaient même pas entendu parler du mouvement Hair, Glam ou je ne sais quoi, c’est dire ! On restait cantonné sur les classiques, quand soudain tout s’est mis à fusionner. Les groupes arrivaient "toujours au compte-gouttes" mais ils arrivaient… autant dire que l’on passait de Mötley Crüe à WASP, de Venom à Def Leppard, de Whitesnake à Anthrax avec une soif peu commune de découverte et cerise dans le cake, nous avions "enfin"l'opportunité de connaître : Slayer, Exodus, Megadeth, Testament, Sodom & Kreator.


Les albums venaient de pays divers et pourtant, leurs racines étaient identiques. Alors, la construction du Heavy Metal on voyait à-peu-près : Born To Be Wild, Jimmy Hendrix et le Helter Skelter des Beatles, puis Black Sabbath, etc. mais le Thrash Metal ? Déjà le mot Thrash à ne pas confondre avec Trash, soit Thrash « battre ou frapper » et Trash « poubelle-déchet », à l’époque ce n’était pas clair tout ça. Du coup lorsque l’on a commencé à débattre des origines, nous avions tous une idée. Pour certains, y'a pas photo : l'inventeur c'est Metallica ! Pour d’autres, c’est encore plus précis, il s’agit de Dave Mustaine qui faisait à l’époque parti de Metallica et pour beaucoup, le Thrash serait issue d’un tryptique : 1) Los Angeles « Metallica & Slayer », 2) San Francisco « Exodus », 3) New-York « Anthrax & Overkill ». Enfin, le mot "Thrash" aurait été entendu (plusieurs fois) dans le mouvement Hardcore.


Ce qui explique pourquoi, le Thrash a pour particularité de mélanger d’excellents Riffs Punk, Heavy Metal et de tabasser mach 2 avec une double grosse caisse. La encore et grâce aux pôles d'influences, le style va s’ouvrir, car si d’un côté nous trouvons les cogneurs (la base), il est également nécessaire d'applaudir les virtuoses. Aujourd’hui, à l’image de Megadeth, le Thrash Metal rassemble les deux genres ! Autant dire que la progression s’est faite par à-coups, chacun voulant sortir un bon disque, puissant, coriace, brutal, mais stylé. Pour ne pas dire "authentique", certes, il va sans dire que les mecs n’étaient pas là pour enchainer les singles ou faire des clips et ça… c’était vachement bien, c’était l’esprit.


Dans la continuité, les concerts étaient apocalyptiques. A l’instar des Punks, ça pogotait dans tous les sens et les mecs se balançaient même de la scène sur le public, c’était dingue !!!  De plus, si la salle était possédée, c'était pour une bonne raison : La zique était mortelle. A l'époque, on n'avait rarement vu ça, les concerts de Thrash forçaient le respect ; les fans reprenaient les titres, mimaient la gratte, headbanger et parfois, ça maillochait dur... c’était de la folie pure. Il n’y’avait plus aucun doute, le Thrash était un mouvement à part, seul un Fan "habité" pouvait relever le défi d'un Live et l'exemple du Fan de base, que dis-je... du Fan pur & dur était Américain. Vestimentairement déjà, puis originellement et cela malgré des recherches minutieuses sur les fondations du Thrash Metal, car un doute s’immisçait et j’en veux pour preuve que même pour moi et malgré de franches explications, ce n'était pas clair. En fait, lorsque j’ai entendu les premiers morceaux avec l'appellation "Thrash", j’ai immédiatement pensé à Motörhead et plus précisément au titre Overkill de 79. Pour d’autres, le socle imputrescible reste et restera Venom. Le Thrash Metal serait donc issu de tout ça, ouais... bien cool comme concept.

Ensuite, il y’avait les textes : des paroles terrifiantes, sur la guerre, des morts violentes, des incidents nucléaires, des faits de société, l'ensemble sonnait super flippant. Du coup, comment passer de tels morceaux à la radio ? Impossible !!! On n’entendait déjà pas ou peu de Hard Rock, alors du Thrash Metal ??? Du coup, on a pris la Gibson par les cornes et le bon vieux Do It Yourself nous a encore sauvé. Si les radios ne veulent pas de Metal, c’est les Metalleux qui iront à la radio et c’est ce que l’on a fait. Au début, on avait une heure d’antenne, puis 1 heure et demi, puis 2 heures. On mixait beaucoup et on passait des classiques avec des nouveautés, que l’on encastrait entre du Punk & de l’Alternatif. Dans nos émissions, tu pouvais écouter AC/DC, Metallica, Motörhead ; Iron Maiden, Kiss, Mötley Crüe enchainés des Stranglers, des Cramps, des Misfits, voire des Bérus. C’était le pied et dès que nous avions une nouveauté « elle passait directos ». De nombreux passionnés bossaient comme ça et on restait tous à l’écoute. Puis par émission interposée, on finissait forcément par se connaître. Les années 80 étaient vraiment bien pour ça…  sans oublier que quelques temps plus tard, le CD est arrivé.  
Dernière chose, à l’époque on achetait nos disques :
                                                                 puriste un jour, puriste toujours.