samedi 21 mai 2011

COQ BITE DOG... Part 2.



Perso, quand je regarde un film, j'aime être déstabilisé ou prendre des beignes. Certes, avec Dog Bite Dog, j'ai salement trinqué. Il était donc logique, que je m'intéresse à un autre missile de Mister Soi Cheang et bonne pioche, car avec le survitaminé Coq de Combat... les mandales vont pleuvoir !


Egalement connu sous le nom de Shamo (d'où les bosses), ce film de châtaignes s'inspire principalement du fameux Manga d'Izo Hashimoto & d'Akio Tanaka. Une fois encore, le magicien réalisateur nous livre une vision tout à fait personnel d'un truc complètement barré et supplanté d'un pitch archi craignos : Après avoir assassiné ses parents, Ryô (l'athlétique et non moins beau gosse Shawn Yue) un jeune homme de bonne famille se retrouve en Zonzon. A peine incarcéré, il devient à son tour une victime. Pire, chaque jour tourmenté, battu, pendu même et j'en passe, il tente de se suicider. Sauvé in extrémise par un détenu Politique (interprété par Francis Ng) grand expert en Karaté, celui-ci va lui expliquer, la véritable signification du mot vengeance ! Plus tard, il sortira de cet enfer à jamais transformé... 


Ce qui demeure étrange dans l'élaboration de notre futur Kick Boxer, c'est qu'à la base, il n'était guère disposé à devenir un féroce combattant. De plus, la prison ne va en rien freiner les démons qui le tourmentent. L'endroit est moribond, les prisonniers sont imbuvables et même le dirlo va prendre illico le jeune homme en grippe. Pire, il fera en sorte de briser notre lascar tant physiquement que psychologiquement. Malheureusement pour lui...



Puis, englué d'un cynisme frôlant l'auto destruction, Ryô va errer dans les recoins d'une mégapole en espérant retrouver sa sœurette. Son périple l'emmènera à la porte du temple des Arts-Martiaux où sans foi ni loi, il grimpera enfin sur le Ring ! Voilà en gros l'histoire, je résume volontairement, car loin de moi l'idée de spoiler un bon truc.

Alors : scénar alambiqué, remise en question, métamorphose et vu que notre Héros n'a qu'un but "détruire ses adversaires" en usant de tous les stratagèmes possibles... les scènes de combats sont plutôt empruntées au Freestyle ! Enfin, je n'oublierais pas de mentionner quelques rebondissements, qui valent leur pesant de Tsukis dans les gencives . 

Bilan des courses : de bastons épiques en amour sauvage, ce film au relent Cyber-Punk désosse virilement son goret. De plus, l'excellente Bande Son du groupe LM.C (Visual Kei)  apporte une atmosphère bien guerrière, Destroy & Déjantée. Néanmoins, les Fans du Manga risquent d'être un poil (de sanglier) déçu, étant donné que cette adaptation s'avère nettement plus lisse. En effet, si pour Dog Bite Dog, le Réal balance tout ce qu'il a... pouvait-il encore récupérer une Catégorie 3 pour Coq de Combat ? Du coup, qu'est-ce qu'une Catégorie 3 à Hong-Kong ? Il s'agit d'une "classification" (l'équivalent d'une interdiction chez nous) indiquant au spectateur qu'il va passer du côté obscur. En tout cas, ça ne change rien pour nous, vu que son Coq en stock plantera ses griffes directos en DVD. Allez hop, on se mate le film et après, on s'tape le Manga (surtout pas l'inverse) !


Chronique DVD By le Coq de Bruyère.

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