mardi 14 avril 2020

Suicide Birds.


D’ailleurs, pour être honnête, je n’ai pas capté grand-chose tant ça part dans tous les sens. Par moment on ressent un petit semblant subversif (guibolles éclatées à pieds joints, Barbe enflammée, découpage de visage par Zsasz ou ça discute scatologie entre meufs) mais si tu veux lorgner sur Deadpool (et pas seulement sur la narration ou les Flash-Back), tu ne peux pas rester politiquement correcte, il faut obligatoirement que ça dérape… 

- Et par un autre moment, si l’esprit se veut ultra féministe « les garçons sont tous méchants et les Girls just want to have fun comme disait Cindy », il faut a) développer de vrais arguments ou b) piocher cette essence de rébellion dans de vrais films d’actions féministes comme Kill Bill ou Sucker Punch !


(Spoiler) Parce que là mes ami(e)s, quand je dis que les garçons sont tous de vrais connards, je pèse mes mots : pas un mec n’est positif : le lourdingue de service dans la boîte, celui qui veut abuser d’elle quand elle est ivre, les super-vilains (tous des mecs), le chef de la police ambigu, les taulards qui se font exploser la tronche même le vieux restaurateur (super gentil en apparence) va la balancer pour du pognon, bin ma Zette… un réalisateur masculin te sort un film inverse, du style "toutes les nanas" sont des garces ? Les chiennes de garde érigent directos un bûcher place de la Concorde, mais là ça va LOL ? C’est ce qu’on appelle la nouvelle parité !!!

- Sancho de Cuba VS Huntress -

Ce qui nous amène au dernier point « les personnages », parfois inexistants (transparents serait plus juste). Parfois limites dans leur jeu d’acteur (ou différents de la BD), j’en veux pour preuve que même Ewan Mc Gregor rame comme un malade pour essayer d’être crédible. Alors ont-ils ou ont-elles été sous exploités ? La question peut se poser lorsque tu as Mary Elizabeth Winstead, Daniel Bernhardt et surtout Rosie « Perdita Durango » Perez. 

Je possède cette édition Steelbook avec la Version Longue + la 3D. 

Vous allez me dire Suicide Squad avec les Will Smith, Viola Davis, Jai Courtney, Jared Leto etc. ne t’avait pas mis la puce à l’oreille ? Certes, même si le scénario n’a pas filé des maux de tête au réal, il avait au moins le mérite d’être visuel (constitution de l’équipe, mission, bastons, explosions, remise en question, club de monstres, costumes, etc.) et j’arrête les fans de Suicide qui vont me dire « tu n’as pas vu la bonne version ». Je les ai toutes maté : la theatrical cut, la director’s cut, l’extended cut, la dans ton cut et même la Fan edit (qui avec la 3D) reste la plus cool !

                                                       - Suicide Squad -

Comme quoi, il ne suffit pas de mettre des grosses têtes d’affiches + un budget maousse pour que ça fonctionne. Du coup, Suicide Squad & Harley Quinn resteront sympathiques pour les jeunes et c'est tant mieux, mais nous les Fans de cinoche burné, on s’la pose sur l’oreille. Voyez-vous on me demande souvent la différence entre « une purge et un Nanar » et bien, un Nanar on rit avec. Là on ne rit pas du tout : c’est nié, c’est gnangnan ( à l’image de la création des Birds of Prey un grand moment) et les répliques sont insupportables, bref on frôle la purge ! Le pire, c’est qu’au départ, on espère, on n’y croit et on s’accroche, comme en témoigne la scène de baston en prison qui reste hélas… le seul moment vraiment jouissif sur 1 heure 40 minutes et n’ayons pas peur des mots, cette scène sauve le film de la catastrophe. Je vous ferai grâce de la bataille finale et d’une fin qui ne t’incite guère à aller voir le 2… si suite, il y’a ? 


Ah si seulement le film avait été du niveau de cette scène ?

Bilan des courses : Le divorce est vérifiable, d’un côté tu as Joker et de l’autre Harley Quinn. Deux types de films… deux types de cinéphiles. By JMi.

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