mardi 14 avril 2020

What's in a bird…


               ... J'aimerais qu'on renouvelle mon abonnement à la berlue.



Tu as eu de terribles maux de tête avec Justice League, tu as eu des aigreurs d’estomacs avec Suicide Squad et tu as saigné du nez pendant Bloodshot ? Ami, entends-tu le vol lourd des corbeaux sur nos plaines ? Non tu n’entends rien ??? Alors va vite faire une réserve de Chloroquine parce que là "Amigos" tes poumons vont morfler ! 

  
Pourtant l’idée de départ était sympatoche : un film sur l’émancipation de la canonique folledingue Harley Quinn et cerise dans le cake interprétée par la magnifique Margot Robbie ; nous donnait illico une furieuse envie d’tâter de la batte ou du maillet. Alors peut-être que l’on en attendait beaucoup (idem pour Bloodshot avec Vin Diesel, nom de bleu c’est XXX oui ou merde ?), sans doute beaucoup trop et patatras…

 Y’a quelqu’un qui m’a dit : t’as rien compris, le film se veut féministe ?

OK, allez on rembobine : dans les tuyaux depuis un bon bout de temps, il était question de rendre hommage aux personnages féminins comme Harley Quinn ou Batgirl. Sauf qu’échaudé par Catwoman (avec Hall Berry) & Elektra (avec Jennifer Garner), je restais prudent. Puis, la création des séries Jessica Jones et surtout Daredevil « avec cette fois, une Elektra plus plausible en la personne d’Elodie Yung » me redonna du baume au cœur. Enfin, si l'on rajoute Wonder Woman à l'ensemble, cette fois : mon doute se changeait en pourquoi pas ?  


Réalisé par Cathy Yann (que je ne connaissais pas avant, car je n’ai pas vu son 1er film Dead Pigs qui parait-il est bon), l’histoire démarre par une fiesta de tous les diables où cette bonne Harley noie son chagrin à cause d’une rupture. En effet, l’aventure Joker est finie, du coup l’ensemble des bargeots de la planète n’ont plus la même forme de respect. Harley picole, Harley charge la mule et Harley part en couille. Fort heureusement, elle a du bol, mais alors beaucoup, beaucoup de bol et trop d’incohérences (surtout rythmiques) expédient rapidos certains plans vers un côté cartoonesque ! Est-ce que c’était l’objectif ? On rajoute une histoire centrée sur le sauvetage d’une ado et de la formation des Birds of Prey, en clair une formation Girls Power ! 

Là encore pourquoi pas ? Sauf que Margot en fait des caisses et au fur et à mesure, elle perd l’essence du personnage qui, certes reste Badass, mais n’a plus ce côté inquiétant !


Harley Quinn ce n’est pas Yop là badaboum Circus, mais bien une meuf qui fout les jetons, superbe certes, mais aussi imprévisible qu’instable ! A l’inverse de Suicide Squad (réalisé par David Ayer faut-il le rappeler ?) où l’on note rapidement qu’elle est perchée (et encore, c’est le minimum syndical), je n’ai jamais capté cet aspect du personnage dans Birds of Prey.

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