lundi 21 mars 2011

CHATEAUROUX BY NIGHT !




C’est un froid de bête qui cogne à ma porte, ma compagne vient de partir pour le week-end et je suis là, comme un con ! Mouais pas grand-chose à faire et pourtant, I’m Deborded (ce n’est pas un sombre groupe de Grind Death Ukrainien, mais la pile de boulot en retard qui s’amoncelle). Et merde… La vie est trop courte, je prends mon discmann, mes 2 Malinois et hop ; directos la forêt ! Une bonne ballade en écoutant du Black Metal "tout en prenant décibel & flotte pleine tronche" devrait me ravigoter. C’est clair, que si tu veux rester un puriste « il faut, ce qu’il faut »… De plus, ça marche, je rentre occis, mais ravi. Mes cabots ont une faim de loup et c’est en leur préparant la bouffe, que j’aperçois mon répondeur qui clignote par toutes les touches !!! Allo, Jean Mi, tu n’oublies pas le concert, c'est ce soir à 21 heure. Oh putain, j’avais complètement zappé le truc… Ma petite sœur étant au cœur de l’événement, je ne pouvais pas lui faire ça. J’ai juste le temps de me faire beau et hop ! Treillis Vintage et sweat Biohasard devrait faire l’affaire, j’enquille à donf direction l’Asphodèle, bon je ne vais pas vous mentir, je n’avais qu’une peur et coup de bol : Faudel n’est pas venu, mais les As étaient là ! Première sensation, bonne salle. Seconde sensation 3 groupes à l’affiche. Juste le temps de saluer les potes et déjà 2 mecs s’installent. Ils sont très jeunes, armé d’une guitare chacun et visiblement détendu, voyons cela…

Acte 1) LES TAPEURS DE TORTUES : Duo verbale ascendant six cordistes ! On ne pouvait pas trouver meilleur chauffeur de salle que Rémy & Guillaume. Une question me secouait les esgourdes : Les 2 gaillards ne seraient-ils pas les fils cachés des VRP qui auraient sauvagement déflorés les Nones Tropos ? Mouais, pas évident à définir… Tour à tour, voire pour les connaisseurs « Joué-lès-Tours » : Troubadours déchaînés, comiques avisés ou paroliers sans peur, mais avec reproches. Ces peinturlureurs de mots ont plongé leurs pinceaux dans l’encre de la vie en n’hésitant pas à transporter les couleurs, ou à en remettre une couche quand le besoin s’en fait sentir. Du coup, en cette soirée : ils ne rentreront pas dans leur carapace, bien au contraire : Ils balanceront un best-of de haute volée en reprenant : Solidarité, Abruti, pays imaginaire, marginalisé, Corrèze et même sacré Bordel devant un public médusé. Tout y passe, des pércus au Mélodica, ils jongleront avec les phrases tels des Freestyler’s sur leurs Bicross. Nous aurons même la chance d’un rappel, que je qualifierai de « chanter - mimer » ou un truc dans le style. Ce duo ne pourra que m’arracher un paragraphe à l’encontre du music biseness : Oyé brave gens, en ses temps académiques : Nos stars sont à la mode, de ce fait je lance un appel. Laissons le Saint tube cathodique abreuver les gogos et vous peuple de la tirelire grassouillette augmentez de 140 % les saltimbanques talentueux… ça ne ferait aucun mal au duo Guillaume et Rémy (et oui, vous m’avez reconnu avec RMI, c’est bien moi qui fut ceinture noire du jeux de mot approximatif du festival d’Arthon) et si vous ne voulez pas, ce n’est pas grave, car eux : Leur richesse est intérieure - I feel good !
Acte2) Zodiane. Véritable ras de marrée, que dis-je… Star dans notre région, ne tergiversons pas : Un max de monde est venu pour eux. Evoluant dans un registre Rock autant Celtique que festif, les 6 musiciens vont dérouler « The set liste » apocalyptique. Certes, ils maîtrisent à la perfection leurs instruments, hyper carré, en place et gonflé à bloc, ils vont accentuer leur show sur des classiques enchaînés de nouveaux titres. Leur dernier album vient de sortir et les gars sont venus le défendre : Des titres comme, la nouvelle vague, la vérité ou Amnésie vont réveiller le public et nous assisterons même à une battle « 6 cordes – accordéon » qui booste à mort. D’ailleurs, Antony est tellement doué que si : Il s’était mis à la vielle, on l’aurait surnommé Biniou-Man !

OK, c’est fort… ajoutez à cela, les interventions d’un chanteur charismatique Johann appuyé d’un groupe euphorique et vous embarquez illico presto à bord d’un galion en fête. Les Zodianes savent dérider les foules, plus fort qu’une tartine de rétinol spatulée par Roc, c’est beau, c’est chaud et c’est costaud. Les gaillards, nous échouerons sur la bohême, un hit en puissance, en bref, LA CLASSE !


Acte 3) VODKA MITCH, Mesdames et Messieurs, attention : Port du casque obligatoire, car les atomiseurs de son vont nous balancer des Riffs comme Le Banner les taquets et pendant 40 minutes, ça poutre à mort ! Evoluant dans un registre Rock ultra véner, les 4 garçons dans le vent vont déchaîner une bourrasque sur les récalcitrants encore présents.

Des titres comme « La faille », « dans tous les sens », « j’adhère pas », « la Peste » et « Debout » te carbonisent les neurones. Les mecs sont pieds au plancher pendant tout leur set et ça tronçonne veugraaa dans le plus simple appareil « guitare basse batterie » ou le feu sur la scène ! En fait : Ce qui m’a le plus impressionné, c’est leur maîtrise scénique, malgré leur jeune age on n’a l’impression d’être devant des vieux routiers ! Les affreux vont même reprendre Tokio Yaki des Wampas et s’offrir le luxe d’agrémenter au célébrissime morceau « A l’arrière des taxis » une paire de couille de Mammouth en rut !!!! Alors, jeune HUN, si comme bibi, t’es fans des Cyclopes, Sheriff, OTH et autre Thugs, tu vas compter un groupe de plus dans ta disco.

La soirée va se terminer au bar… pardon avec eux ! J’en profite pour appeler ma chérie, je la rassure d’une soirée pointé 20/20 et que surprise… J’ai capturé 2 places pour Deep Purple, elle est pas belle la vie ?
            
                                       TARMAC – SANS DONALD !

A peine remis de l’épopée ABA pour Yann, car j’avais oublié de mentionner que nos 3 groupes sont venus pour une bonne cause. Je prenais la direction du TARMAC ! Cette salle est flambant neuve, donc surprise. En fait, sur Châteauroux, je ne connais que l’Equinoxe, bonne salle, mais un peut ledj pour Deep ! Le Tarmac extérieurement est plus imposant, ce qui correspond tout a fait à l’intérieur. Je jette un œil sur le programme et je note que : Café Bertrand est en première partie.


ACTE 4) D’emblée, tu te dis que : Si Deep Purple les embarque pour l’aventure, c’est qu'les mecs assurent comme des bêtes. Sauf que : Café Bertrand n’est pas un groupe de première partie, c’est The band qui tue ! Portées par des influences furieuses telles Led Zep, les Guns ou Noir désir, croyez moi : En Live, ça défouraille… Bien carré, puissant, méthodique, les mecs envoient le steak de bout en bout ! Les grattes sont tranchantes, le tempo reste poignée en coin et un big bravo pour le Frontman qui au-delà d’une fabuleuse prestation, sait faire participer la foule ! De plus, sa voix est en relation directe avec le style, il carbonise l’assemblée de vocalise Old School et les vieux boucs comme Jean Mimouc revisite un Hard profond, sincère et fier de l’être. Gros concert donc, avec en prime un groupe heureux de nous montrer leur valeur et perso, je fus scotché par de gros Riffs et des solos vraiment inspirés, pour moi y’a pas photo, un grand est en marche ! Leur nouveau CD est prévu en janvier, sans oublier « Les airs empruntés » réédité en Digi début novembre, je vais l’acheter direct, car au vu des titres balancés sur scène, il m’a l’air couillu en diable !

DERNIER ACTE ) Deep Purple, face au dieu des dieux, comme on dit dans le Berry, Bin mon gars, t’as le cœur qui bat. Perso, je l’avais réglé au rythme d’un moteur d’Harley gonflé à bloc ! Venu nous présenter leur nouveau Skud, les Maîtres vont nous transporter non pas au 7ème, mais au 8ème ciel… Ils sont venus nous apporter la bonne parole et surtout de la belle, de l’excellente, de l’exceptionnelle zik ! Super riche, variée et jouée à la perfection, nous assisterons à THE prestation les pieds à 10 centimètres du sol… La vache de vache, méga géant, désolé il n’y a pas d’autre terme !!! Puis, arrive l’avalanche de solos et là, il est difficile d’en parler tant ce genre de voyage doit se vivre. Steve Morse est un magicien de la 6 cordes, il peut dans un premier temps faire sortir une nuée de papillons multicolores en charmant l’assistance de notes psychédéliques, comme il peut dans la minute suivante faire rugir son arme de destruction massive par des Riffs égorgés à la scie circulaire !!! C’est bien simple d’où j’étais, je fus saisie d'un picotement interne certainement dû aux étincelles de fureur jaillissant en gerbe de feu sous les doigts d’acier du guitare Héros, ce moment fut absolument fabuleux… A cet instant, tu notes que tu viens d’assister à un grand truc, quand déboule Lazy, Space Truckin, Strange Kind et un fulgurant Higway Star de la grande époque ! Puis, standing ovation, applaudissements pachydermiques et soudain, le fameux Riff de Smoke on the Water se mit à déchirer les enceintes, je ne saurais d’écrire avec précision ce type de folie qui telle un manteau de bonheur va inonder le Tarmac ? Nous sommes dans la quatrième dimension, d’ailleurs ce show est tellement fort qu’il me restera gravé dans toutes mes vies futures… Travail d’orfèvre, musiciens anormalement doués avec un solo de batterie composé d’un roulement à une main svp et chanteur hors norme. Le public ne veut rien lâcher en réclamant rappel sur rappel, mais ce n’est pas le genre de défi qu’il faut leur lancer. Du coup, les mecs nous achèverons par un Hush des familles. Les 5 légendes saluent poliment un public éternellement voué à la cause du Rock et pour Bibi, qui vient d’enchaîner 2 supers concerts, il va y avoir un chtit problème ! Comment je vais faire pour enlever le sourire béa qui barre ma tronche ? Même les affligeantes infos du JT , n’ont rien pu faire, alors hein, comment ?
Bilan des courses ; super soirée, c’était J-M en direct de Berry-Land, que la force du Rock n'Roll soit avec vous, a+    

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