mercredi 7 mai 2014

Les Incontournables...

                                            Metallica - Part 2.


Décidemment, on reste dans les intro « America-America » pour un « Don't Tread on Me » classiquement efficace : message reçu, pas de provoque ! Par contre, pour « Of Wolf and Man » nous voici sur un tout autre registre qui ; n’est pas s’en nous rappeler les débuts du groupe.

En effet, nous sommes loin d’un titre passe partout qui meuble solidement une galette de 12 missiles. Oh non camarade, nous savourons un bon gros morceau fort en bouche qu’il faut absolument écouter au casque et pas avec une merde de mp3... Idem pour « The God That Failed » & « My Friend of Misery » qui démontre que Jason Newsted n’est pas qu’un faire-valoir, mais bien un Bassiste talentueux. Il le prouvera sur scène avec l’intégralité de son intro. 

Alors pourquoi cet album a tant divisé ?

-       Tout d’abord je dirais (et ça n’engage que moi) que la date n’a pas joué en leur faveur. En 1991, le Thrash ça tâche & hormis Slayer qui reste (et restera) toujours aux taquets, de nombreux groupes partent dans tous les sens et de nombreux mouvements vont également apparaître Rock, Punk, Metal & Hardcore.

-       Les Fans (de base) de Metallica ne s’attendaient pas à un tel contrepied. Les uns furent ravis, car l’album bien que différent, conserve des racines. Les autres furent d’abord décontenancés, ne sachant pas trop comment traduire le disque ? Certains ont même parlé de trahison commerciale, puis musicale, frontale, fondamentale ? Allait-il rester dans les annales… mêm’pas mal ? Metal Up Your Ass :  Qu’en était-il vraiment ? Peut-on reprocher à des musiciens de vouloir évoluer ?

Quelques années passèrent et j’en ai discuté avec des potes qui comme moi, bossaient en radio ou bidouillaient dans des fanzines. Beaucoup ont revu leur copie et il ne reste qu’une petite minorité « de récidivistes » qui ne reconnaissent toujours pas la valeur du Black Album de Metallica.

Alors, si les premiers ont su progresser, nous pouvons affirmer que ce revirement de situation fut grâce aux concerts. Les nouveaux morceaux ont tellement d’impact en Live, qu’il serait mal venu de ne pas le reconnaître. Ensuite, les nouvelles techniques ont aussi joué un rôle, il va sans dire qu’une bonne écoute plein pot avec du matos haut de gamme (ou un bon casque) apporte une réelle plus-value au disque. Dernière chose pour les récalcitrants (ou pour les fans, mais la plupart l’ont maté à en user les bandes) une vidéo de l’enregistrement du Black Album « un an & demi d’la vie de Metallica » a été éditée. A l’époque je l’ai vu sur une double VHS, mais un DVD doit surement exister. Jetez-y un œil, les deux et les oreilles, il vaut vraiment le coup.       

Bilan des courses : le Metal doit-il être écouté par tous ? Et c’est justement, la réponse à cette question qui rend le Black Album aussi… incontournable.

1 commentaire:

  1. Metallica 1991 fut rebaptisé le Black Album par les fans. Il est sorti en aout et fut produit par Bob Rock. Alors que Ride & Master propose un Son d'époque (c'est à dire bien cool) Bob Rock apporta un Son très Pro... il contient 12 morceaux. C'est aujourd'hui, un classique.

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