samedi 6 novembre 2010

Qu'est-ce que tu écoutes en ce moment ?

                          THE SEVEN GATES - Angel Of Suffering.


Après le génialissime EP Gehenna' Sword, les Titans Mâconnais remettent le couvert avec un album de Death Metal hautement toxique, classieux et In Your Face !

 
COLLECTOR EDITION - CD + DVD
 
Fan de Death Metal je suis et, fan… je resterais. Sur ce principe ; comment ne pas être accro à un missile de la trempe d’Angel of Suffering ? Alors pour bien comprendre le processus d’une totale annihilation causée par le Skud, il est nécessaire de faire un Flash Back ! Il y a peu, nous avions reçu « Gehenna’s Sword » et en 4 parpaings d’une puissance à défragmenter une ogive en plein vol, nous avions songé sérieusement à prendre des vacances. Fort heureusement, le gros du boulot me fut confié et j’ai toujours ma combinaison spéciale ! Pourtant, j'aurai dû me méfier, car l’irradiation m'a illico déchiré la glotte et cette << percutante >> blessure a fait de moi un Zombie, ouais c'est ça... une sorte de mort vivant à la recherche d'un vrai Son, d’un art de vivre, d’un Metal pur sans concession et sans influence. J’errai sur la planète « Brutale » quand trébuchant d’apostasie en réglementation formatée, les T-M m’expédièrent leur dernière offrande. Celle-ci souleva immédiatement en moi :
 
                                                       FORCE & CHAOS !



Le 1er titre me transperça, tel : la lance d’un ange déchu exigeant ma rédemption. Le choc fut à l’image de l’ambiance « implacablement féroce » et cela malgré une harmonie imparable justifiée d’un souffle à la carrure impériale. D’ailleurs, les cordes ont toutes les peines du monde à dominer la voix d’un enragé et si le Blasteur en chef ne venait pas nous casser la gueule à multiples reprises... j'en serais encore figé sur place. Soyons clair, la collection de titres enchevêtrés dans ce maelstrom de furie n'a d'égale que l'apoplexie qu'elle dégage :

- Pressure ; marque au fer rouge son empreinte dans ton cerveau, sa mélodie si particulière « obligera tout bon adepte » au rituel de la danse collective en live et concentre toi mon ami, car au delà d'un surplus de groove, ce titre t’ébouriffe autant par sa puissance que par sa fureur. Absolument gigantesque, ce morceau ne va jamais plier, pire… il ne cédera pas un pouce de terrain au pèlerin compatissant que je suis ! Le tempo semble vouloir ma peau et c’est en me faisant littéralement tataner par une nuée de solos, que je percevais un air aussi frais que familier. En effet, un Gehenna’s Sword à grand renfort de riffs tractopelles m’envahie d’allégresse. Cette fois, la messe est dite ! Je ne me rendrai pas sans combattre, pourtant « ALL IS IN ALL » commence son instrumentalisation de destruction en parachutant, Blasts, Riffs et solos (
d’une efficacité redoutable) et cette voix, putain quelle voix !!!! C’est à cet instant, que l’idée de trouver fissa une issue va t’effleurer l’esprit, mais point d’échappatoire « The Serpent’s wheel » vient carrément te chercher dans la grotte et tu n’as qu’une alternative : le Headbanging ou périr !!!!
 
 
INTERLUDE & SACREMENT !

Les survivants viendront alors saluer un autre monument. Certes, Afin de préparer les érudits pour le grand saut "Selen" et les garçons vont dérouler un tapis de feu. Quake of the Hammer débute sous une frappe chirurgicale, la batterie idéalement mixée berce t-elle nos illusions en teneur énergétique ? Houlà non, il ne faut pas rêver, car les guitares sont toujours là, comme un éternel rappel à l’ordre et si les Riffs t’incitent à la débauche, les solos seront sans pitié. Comment ont-il fait pour cultiver un champ émotionnel sur les plaines amplifiées d’une hécatombe ? Mystère, par contre… une chose est certaine, le travail des cordes est un enchantement, pas un titre en dessous, pas le moindre écart au style, rien nada… tu en prends pour ton grade « non stop » du début jusqu'à la fin ! Alors, bien sur certains idolâtreront un « Temple of Ashes » regorgeant de feeling. D’autres, un « No Salvation » intense et possédé. De toute façon, quoi qu’il advienne, un adepte ne peut qu’être « interpellé » par la matière d’un tel disque. J’en veux pour preuve la fermeture des 7 portes sur un « Kingdom of the lost » aussi précis que soigné et certes, c’est diablement fort !

 
 
IMAGES & SOUFFRANCE !

Le DVDeath s'ouvre sur un menu particulièrement exhaustif. 4 cavaliers de noir vêtu t'accueillent dans l'antre de Leatherface pour : 2 clips << Angel of Suffering & The Serpent's Wheel >> + un monstrueux live. L'ouverture sur leur Logo apporte immédiatement une projection sur la salle qui ; d'une ambiance cauchemardesque sous fond d'un sample inquiétant délivre tour à tour << concentration des musiciens, public dans les starting-blocks, spots fantomatiques explorant l'édifice >> et soudain... l'assaut est donné par un Quake of the Hammer sans préavis. Le morceau fédérateur va méchamment dérouiller une foule criblée de lights orange & rouge sang ! Temple of Ashes ou Gehenna's Sword enfoncent le clou, soit : Slam & Pogo à gogo. D'ailleurs, je me garderai bien de vous dévoiler l'ensemble, tant ce show est hum... chaud ! Je rajouterais simplement pour allécher les morfales que : Blasts meurtriers, Riffs assassins et ambiance chaotique sont au menu. C'est bien simple, quand le DVD se termine, tu n'as qu'une envie "le revoir". Bilan des courses, ça tronçonne, ça ramone et ça mutile, les T-M ont sondé nos cerveaux et pensé à notre place. Alors si Vader, t’adhère. Si Deicide te décide et si Immolation t’apporte l’absolution : Angel of Suffering va te mettre sur le Ring et en bon bourre-pifologue, prépare toi à ramasser une avoine, car The Seven Gates vient d’en ouvrir une Huitième et celle là : n’est pas prête de se refermer !!!!

 
 
Chroniqué sur le Chant du Grillon à la rubrique : albums incontournables.

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